Ce recueil de nouvelles fantastiques réunit pour la première fois quatorze histoires sombres, SF et post-apocalyptiques, écrites par Françoise Grenier Droesch.
Dans ces récits elle aborde quelques-uns de ses thèmes de prédilection (l'interrogation sur nos possibles futurs, la déshumanisation du monde, les dérives sociétales d'une violence insidieuse, etc...) et place ses protagonistes - forcément piégés - dans des situations où ceux-ci tentent désespérément de combattre un quotidien déréglé ; que cela se passe lors de la Seconde Guerre Mondiale (« Wagon de l'enfer »), plus de deux siècles dans le futur, dans un abri souterrain (« Vie de terre ») ou dans un vaisseau au personnel cryogénisé (« Rire Jaune »), ils ont tous la même envie : survivre. Mais lorsque le raisonnable n'a plus cours, que le traquenard se referme, l'avenir n'a plus vraiment de sens. Seules restent les questions existentielles. Vous croiserez des personnages que vous n'êtes pas prêts d'oublier, subissant une société dans un monde incertain, au coeur de ces textes d'un pessimisme nécessaire qui secouent nos certitudes, et interrogent sur notre tendance naturelle à nuire à autrui. Nous, êtres « doués d'intelligence », quel sera donc notre futur ?
À PROPOS DE L'AUTEURE
Biographie en forme de mea culpa
Recherchons activement Françoise Grenier Droesch, née le 29 juin 1955 à Pointe Noire (quelle idée d'être née en Afrique !), profession : professeur des écoles, retraitée depuis août 2015 à cause de la possession d'une arme dans un but forcément malintentionné, survenu à l'entrée de Disneyland, un certain soir de mai 2017, veille du deuxième tour des élections présidentielles d'ailleurs. Comme par hasard... Couteau de cuisine de marque « Nogent » dissimulé au fond d'un sac à dos qu'elle refusa d'abandonner aux agents de sécurité, préférant obliger son éditeur et des auteurs amis (qui nous l'espérons auront compris et ne l'inviteront plus) à changer leur plan. Trouver un autre endroit pour se restaurer fut compliqué, mais elle s'en fichait. Voilà à qui vous aurez affaire si nous ne l'empêchons pas de nuire à l'avenir. Concernant son style, il est assez décousu ; pourtant elle croit pouvoir distiller une atmosphère de terreur à la manière d'Edgar Poe dans certains de ses écrits. Une tendance à imiter les ambiances gothiques et à aimer les vampires lui prend par moment. D'autre fois, les thèmes de Lovecraft, extraterrestres endormis et autres monstres terribles viennent nourrir quelques-uns de ses textes. Les lectures des auteurs de SF nourrissent d'autres nouvelles tandis que son besoin d'expériences intrépides la porte à inventer des aventures extravagantes à destination des plus jeunes, les pauvres !Le problème serait que Françoise Grenier Droesch ne se rend pas compte du tout de son état et peut paraître normale à qui ne la connaît pas. Attention, personne très nocive en réalité. On se demande comment elle a pu tromper impunément son monde depuis tant d'années !!!