Allô. Ici Alexandre Fontaine Rousseau. Ça fait douze ans que je suis bénévole à CISM. C'est très exactement le tiers de ma vie. Juste d'y penser, ça me donne le vertige. Pis CISM a eu trente ans, cette année. Si on ajoute les années durant lesquelles la station n'a pas été diffusée sur la bande FM, c'est encore plus que ça. Pour l'occasion, j'ai décidé d'aller parler à certaines des personnes qui, au fil des décennies, ont forgé le son du 89,3 FM. Des gens qui punchent les heures sans compter, semaine après semaine. À travers leurs histoires individuelles s'est dessinée celle de la station. Pis à travers leur passion, j'essaie de parler de la mienne.
Quatre ans après avoir ruiné l'histoire de l'aviation avec Les premiers aviateurs, Alexandre Fontaine Rousseau et Francis Desharnais unissent à nouveau leurs forces pour faire la passe à la course à l'espace. La conquête du cosmos relate cette lutte scientifique ayant opposé l'URSS aux États- Unis à l'apogée de la guerre froide. Tous les événements marquants de cette aventure extraordinaire sont ici présentés dans leur plus factuelle réalité, à l'aide d'effets spéciaux de pointe.
À l'invitation de sa cousine Frédérique, Camille retourne dans le vieux manoir où elle a passé le plus bel été de son enfance. Mais plus rien, dans le sinistre paysage qu'elle découvre, ne correspond aux tendres souvenirs qu'elle chérissait... et les gens méfiants qu'elle rencontre à la taverne du village semblent craindre ce lieu qu'ils nomment « la maison du diable ». Quant à la mystérieuse Frédérique, elle n'aime décidément ni le potage à l'ail, ni la quiche à l'ail, ni la salade de gousses d'ail. Les cousines vampires se lit comme l'on regarde une vieille série B oubliée...
Vous souvenez de la fois où Jos Montferrand a payé pour son boire en étampant son pied au plafond? Ou de la fois où il a varlopé une centaine d'Anglais dans une rivière en swinguant un Irlandais par le pied? Notre histoire se passe ben après ça.
Jos est rendu vieux, pis les lendemains de brosse passent moins bien qu'avant. Mais ça a l'air que quelque part à l'est, ils ont inventé un remède miracle pour te requinquer le gaillard.
Ils appellent ça la poutine.
Ce numéro de printemps fait état d'une embellie du cinéma québécois. Plusieurs réussites sont à célébrer : en film immersif, en documentaire (Combat au bout de la nuit de Sylvain L'Espérance, Gulîstan, terre de roses de Zayne Akyol), en ovni historique (Le Cyclotron d'Olivier Asselin), sans oublier la fresque-événement de Mathieu Denis et Simon Lavoie Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau. Également au menu, un portrait et entretien avec le cinéaste israélien Nadav Lapid et l'inauguration d'une nouvelle chronique pour 2017 : Montréal et cinéma, carte blanche pour célébrer le 375e anniversaire de la ville. Le numéro est accompagné d'un DVD rassemblant sept des courts-métrages québécois les plus marquants des deux dernières années, aussi réunis en table ronde. Peut-être la meilleure façon de faire connaissance avec les créateurs de la relève de notre septième art?
Pour son numéro d'été, 24 images va à la rencontre de l'art contemporain. Dans son éditorial, le rédacteur en chef Bruno Dequen plaide pour « un cinéma ouvert au monde, nourri de multiples formes d'expressions artistiques qui se le réapproprient tour à tour ». Intitulée « Le cinéma en partage », la publication donne la parole à de nombreux artistes : photographes, concepteurs d'installations, sculpteurs et performeurs. Charles Guilbert, Geneviève Cadieux, Raymonde April ou encore Martha Towsend prennent la plume pour expliciter les liens entre le cinéma, les autres arts et leurs pratiques personnelles. Outre ce grand dossier, le numéro propose également un article de fond sur l'oeuvre du controversé danois Nicolas Winding Refn ainsi que des entretiens avec le réalisateur indépendant américain Whit Stillman à propos de son oeuvre et de son plus récent opus Love & Friendship et avec le vidéaste Mathieu Jacques, membre du duo son-image Organ Mood.
Entretien avec OBOM. Auteure de bande dessinée et cinéaste d'animation, Diane Obomsawin, alias Obom, est l'une des dessinatrices les plus originales du Québec. Son dernier livre, J'aime les filles, met en scène, avec une candeur volontaire, les « premières fois » de ses amies lesbiennes. Nous avons voulu rencontrer cette artiste discrète.
La revue 24 images vous invite cet automne à un « voyage aux confins de la fiction et du documentaire ». Jouer avec les codes du documentaire et de la fiction, c'est sans équivoque tendre vers un effet de réalisme, la recherche d'une certaine authenticité, peu importe le point de vue que l'on adopte. À travers la fiction, le documentaire tente d'atteindre « une certaine vérité de l'expérience vécue ». À travers le documentaire, la fiction nous amène à réfléchir à notre lecture des images, entre autres. Le dossier, étoffé, est complété par un index de 40 films voguant entre fiction et documentaire. Ensuite, les « Chemins de traverse » proposent un regard sur la série Westworld, un détour par le court-métrage en réalité virtuelle, puis par l'univers de Kira Mouratova. Enfin, les collaborateur.trice.s de la revue donnent leur point de vue sur plusieurs sorties récentes dont Happy Hour et BlacKkKlansman.
Dans Passages américains, paru en 2012 peu après le printemps étudiant, Marie-Claire Blais pose un regard rétrospectif sur la lutte pour les droits civiques des années 1960 aux États-Unis et livre un dense plaidoyer pour l'action collective, la résistance politique, mais surtout pour la puissance d'action de la jeunesse. Deux choses frappent dans ce court texte qui constitue en quelque sorte le point de départ de ce dossier. D'une part, il devient évident, à la lecture de ce livre, que la formation politique de Blais est américaine et se distingue nettement en cela de celle des écrivains québécois qui sont ses contemporains. Cette genèse, qu'on trouve aussi dans Parcours d'un écrivain. Notes américaines, paru pour sa part en 1993, éclaire autrement l'ensemble de cette oeuvre où l'Amérique s'écrit en français ; c'est là sûrement l'une de ses singularités. D'autre part, l'oecuménisme politique qui semble teinter les romans du cycle Soifs tranche avec la radicalité des actes de désobéissance civile dont l'auteure fait l'éloge et dont elle salue la mémoire dans Passages américains. Comprendre politiquement l'oeuvre de Marie-Claire Blais, sans la réduire à des idées ou à des mots d'ordre, exige d'explorer ces paradoxes. Il y avait plusieurs années qu'un écrivain n'avait pas fait l'objet d'un dossier de la revue. En cette époque où la littérature est plus que jamais soumise aux écrasantes lois du marché et doit trop souvent se plier aux dictats de l'industrie culturelle, le parcours de Marie-Claire Blais - plus encore, son ambition - est à la fois un puissant antidote contre le cynisme et un exercice de lucidité. Inlassablement, elle invite à regarder le monde dans toute sa violence pour parvenir à en dégager des parcelles d'espoir et d'humanité.
Il semble que nous aimons bien, au Québec, ne pas aimer notre système de santé. On a beau connaître par coeur la litanie des clichés à son sujet, on dirait qu'on ne s'en lasse pas.
Il va sans dire, orchestrer les soins pour toute une population n'est pas une mince affaire. Nous avons donc souhaité, pour ce numéro d'automne de Liberté, revenir au fondement même de toute organisation de santé, soit le souci du blessé, du malade, du démuni, en mettant en lumière ceux et celles qui s'y consacrent.
Il est de plus en plus clair, à mesure que se généralise la prise en charge par les algorithmes de nos rapports sociaux, que ces technologies - du moins, dans le cadre qui prévaut aujourd'hui - contournent l'exercice démocratique. On pose parfois sur elles un regard apolitique, puisqu'on ne comprend pas bien leurs rouages. Mais les algorithmes font des choix pour nous, ils trient l'information, formulent des prédictions de façon si opaque et mystérieuse aux yeux de la majorité que le processus s'en trouve naturalisé. « Si la machine le dit... » Ainsi, nous apprenons à conjuguer avec les résultats des calculs algorithmiques sans se trop se demander ce qui se passe derrière le rideau, ou plutôt derrière l'écran. Les rouages intimes de l'algorithme nous échappent. Nous n'avons pas eu le temps de réfléchir aux implications sociales de la délégation aux algorithmes d'un nombre croissant de tâches et de responsabilités humaines. La technologie nous a dépassés en un claquement de doigt. Mais ce faisant, nous apprêtons-nous à renoncer à l'exercice politique lui-même, en succombant aux chimères de la rationalité technoscientifique, qui prétend pouvoir résoudre toutes les tensions, tous les conflits ?
L'alcool, comme le vent, semble ne pas connaître les frontières de classes sociales, de sexe, ou d'orientations politiques. Malin, il sait trouver sa niche presque partout.
Nous avons souhaité, pour ce numéro d'été, explorer quelques facettes de ce liquide ambigu, histoire de voir ce qu'il sait nous révéler du monde et de la manière dont les hommes et les femmes qui l'habitent organisent leur territoire, leur économie, mettent en place leurs petits et grands rituels.
Lettres québécoises a eu une bonne idée : nous faire pénétrer dans l'univers de Jimmy Beaulieu, auteur de bandes dessinées autodidacte et passionné originaire de l'Île d'Orléans. Son parcours d'éditeur, d'animateur d'atelier, de commissaire, etc. est aussi riche que son oeuvre éblouit. Cette édition d'hiver nous offre aussi une belle sélection d'oeuvres marquantes des derniers mois, notamment le magnifique Recommencements d'Hélène Dorion, l'angoissant et psychologique Bondrée d'Andrée A. Michaud et le passionnant roman historique Les filles peintes de Cathy Marie Buchanan. À lire aussi : un dossier sur l'état « critique » du métier de critique, un compte-rendu des 12e Correspondances d'Eastman et un article soulignant les 15 ans de l'événement Livres comme l'air.
Pour son édition automnale, la revue 24 images se penche sur l'horreur politique. L'horreur qui « s'intéresse à ce qui se cache sous la surface des choses, à ce que l'hypocrisie collective tente de camoufler. [...] La communauté est le sujet de la politique. Elle sera donc, inévitablement le sujet de l'horreur politique. » (Alexandre Fontaine-Rousseau, éditorial) Pensez à Get out de Jordan Peele. Pensez à la série de films The Purge. Le dossier propose entre autres un article sur le slasher et l'Amérique, une analyse de l'horreur noire, un hommage au cinéma de Larry Cohen et un regard le cinéma de Tobe Hopper. Le dossier est complété par un index de 70 films à voir ou revoir. Retrouvez aussi les chroniques habituelles où il est cette fois entre autres question des séries Too Old to Die Young et Now Apocalypse et de la place de la politique dans l'industrie du divertissement. Le numéro se clôt avec des points de vue critiques de films sortis récemment.
Dans un dossier intitulé « Industrie en crise. Cinéma en mutation », 24 images aborde les multiples facettes de la polémique autour de la fameuse crise du cinéma au Québec. Les révolutions numérique et cyberculturelle ont été foudroyantes et forcent l'industrie à se questionner : faut-il repenser la salle de cinéma, abolir le strict raisonnement commercial ou encore tenter de réveiller un public en désertion? La revue s'engage ensuite dans la réflexion sur les nouvelles avenues qu'emprunte le cinéma pour demeurer un art vivant en nous offrant un entretien avec Dominic Gagnon, auteur de RIP in Pieces America (DVD accompagnant ce numéro), film constitué de vidéos trouvées sur le Web, puis en nous présentant une analyse de l'oeuvre d'Apichatpong Weerasethakul, cinéaste et artiste multidisciplinaire dont la dernière exposition, For Tomorrow for Tonight, figure en page couverture.
« À qui s'adressent les films pour enfants ? » C'est l'une des questions que pose Alexandre Fontaine Rousseau dans l'introduction de ce numéro printanier de la revue 24 images consacré au cinéma jeunesse. « Un dossier qui peut sembler surprenant de prime abord. [..] Pourtant, une évidence s'impose. Même le plus exigeant des cinéphiles n'a pas découvert le cinéma avec Alain Resnais ! Des dessins animés aux films burlesques, en passant par les récits d'aventure et les innombrables péripéties animalières, le cinéma pour enfants a, de tout temps, été la porte d'entrée vers le 7e Art. [...] » (Bruno Dequen) Le dossier propose aussi plusieurs bandes dessinées. Et comme d'habitude, l'équipe de la revue vous propose son index de films à voir ou revoir. Ici, 50 films jeunesse pour (re)plonger en enfance. En dehors du dossier thématique, lisez les chroniques habituelles sur les séries télé et les liens entre cinéma et jeu vidéo, ainsi que plusieurs commentaires critiques de films récemment sortis.
Tout anniversaire est généralement l'occasion de célébrations et de remises en question... même pour une revue ! Rassemblés sous le signe de la cinéphilie, les textes de ce numéro de la revue 24 images cherchent à répondre à deux questions : quels sont les films et les multiples types de cinéma qui nous inspirent et que nous voulons défendre ? Et comment renouveler le geste critique à travers des approches plus personnelles et généreuses ? Aux antipodes de la tendance actuelle qui verse dans l'opinion lapidaire, le numéro privilégie de longs textes qui font la part belle aux doutes et à un véritable dialogue avec des films et des cinéastes, toutes époques et genres confondus, allant de Wong Kar-wai à Gilles Groulx, en passant par Claire Denis, Howard Hawks ou Abbas Kiarostami, du cinéma hollywoodien aux oeuvres expérimentales de réemploi. Ce numéro tient ainsi lieu de manifeste pour une certaine idée de la critique et du cinéma. (source : 24 images)
Ce printemps, la revue 24 images « pense l'avenir » en s'intéressant à la science-fiction contemporaine. Que nous révèle-t-elle de notre capacité (ou incapacité) à collectivement nous projeter dans le futur ? Le cinéma sait-il encore construire de nouveaux avenirs ? Il semblerait que la science-fiction actuelle soit surtout peuplée d'histoire de survie, sur fond de crise climatique ou autre catastrophe à saveur dystopique. Surtout, le vrai sujet de la science-fiction est le présent, à partir duquel on construira demain. Les nombreux essais qui constituent le dossier sont complétés par un index de 50 films (mondes possibles). Le numéro comprend aussi un entretien avec la réalisatrice Miryam Charles, un article sur Keanu Reeves, un sur les liens entre art vidéo et science-fiction, ainsi que plusieurs commentaires critiques de sorties récentes dont Cette Maison de Myriam Charles, Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi ou encore Le bruit des moteurs de Philippe Grégoire.
Pour son numéro d'automne, l'équipe de 24 images nous présente 100 cinéastes qui, selon leur point de vue, renouvellent et font évoluer le cinéma d'aujourd'hui. Une liste qui ne se targue pas d'être exhaustive - et encore moins consensuelle! - mais qui souhaite plutôt attirer l'attention sur certains réalisateurs qui font du cinéma un art toujours vivant. Ainsi, cinéastes québécois et réalisateurs internationaux se côtoient dans une sélection incluant aussi bien les documentaristes que les cinéastes expérimentaux et d'animation. Des choix fait selon les affinités des collaborateurs de la revue avec les cinéastes afin de partager non seulement leur enthousiasme, mais aussi de susciter la réflexion et les débats.
Le travail de l'acteur a quelque chose de foncièrement mystérieux et insaisissable. Comment parler de ce qui relève d'une pure présence, d'une énergie vitale ou d'une aura que seule la rencontre féconde d'un cinéaste et de l'acteur qu'il a choisi saura laisser rayonner? Dans le cadre d'un dossier sur les acteurs, les collaborateurs de 24 images nous partagent leurs coups de coeur pour des scènes marquantes du jeu d'acteur dans le cinéma contemporain (Suzanne Clément dans Laurence Anyways, Christopher Waltz dans Django Unchained, Owen Wilson dans The Royal Tenenbaums, entre autres). La revue nous fait aussi découvrir une perception du métier vue de l'intérieur en laissant la parole aux interprètes Emmanuel Schwartz, Sophie Desmarais, Gabriel Arcand, Ève Duranceau, Marie Brassard et Marc-André Grondin qui commentent le travail de leurs pairs.
Comment parler de cinéma sans en venir un jour à aborder le territoire de tous les spectres et fantômes qui le hantent ? Ce numéro de 24 images s'attaque à la grande diversité des modes d'apparition fantomatique dont est chargée l'histoire du cinéma. Qu'il s'agisse de films hantés par d'autres films (le spectre de Louis Feuillade; le cinéma de Jesús Franco), de films de fantômes (la tradition asiatique et l'oeuvre de Kioyoshi Kurosawa), de films hantés par l'Histoire (Godard, Fassbinder, Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval), ou de la pratique expérimentale du found footage (Apitchatpong Weerasethakul), nombreuses sont les ombres qui hantent l'image cinématographique. Des analyses des oeuvres de Buñuel, Hitchcock et Tourneur complètent ce dossier ponctué d'images évocatrices et poétiques. Le DVD du film Que ta joie demeure de Denis Côté accompagne cette édition.
Cinquante ans après leur création, Le chat dans le sac de Gilles Groulx et À tout prendre de Claude Jutra ne peuvent nous laisser insensibles à leur quête de liberté, tout comme aux doutes et tourments qui les habitent. De quelle manière ces deux films résonnent-ils encore aujourd'hui? Ce dossier de 24 images cherche à réaffirmer l'inaltérable actualité du cinéma de Groulx et de Jutra en replongeant d'abord dans l'esprit de l'époque (témoignages d'artisans ayant oeuvré sur les deux films; récits de cinéastes sur leur rapport avec ces deux oeuvres) puis en créant des parallèles avec le jeune cinéma québécois actuel (absence de portée politique et sociale, « néovérisme » pessimiste, etc.).
Certains films plus que d'autres ont le pouvoir d'habiter nos rêves et nos pensées bien au-delà de leur vision. L'espace de liberté que quelques-uns portent en eux nous aide à repenser constamment le cinéma, et à penser avec lui. Les films de Jean-Luc Godard sont de ceux-là, et le choc ressenti devant Adieu au langage a suscité un ensemble de textes conçus à la lumière de ce film et des horizons qu'il ouvre. Partant de ce film d'une richesse fabuleuse, ce numéro de 24 images a aussi tenté de voir comment d'autres cinéastes actuels affrontent la question du langage au cinéma, notamment grâce aux analyses de quelques films présentés cet automne : Atlas d'Antoine D'Agata, Journey to the West de Tsaï Ming-liang et Still the Water de Naomi Kawase, entre autres.
Aborder le cinéma par l'angle de la bande dessinée permet d'en parler autrement. Et réciproquement, penser le neuvième art par le biais du septième ouvre de nouvelles perspectives, qui seraient certainement demeurées inexplorées si les deux formes, prises isolément, s'étaient ignorées. C'est autour de cette idée d'un dialogue que 24 images a composé ce numéro abondamment illustré. À lire, des entretiens avec Michel Rabagliati, Diane Obomsawin et des articles signés, entre autres, Jimmy Beaulieu, Ariane Dénommé et Zviane. Sont bien sûr analysées les adaptations des Hulk, Watchmen, Batman et plusieurs autres.