Révisant les approches manichéennes de la crise tibétaine, Alexandre Adler éclaire ici l'avenir inquiétant de la Chine où le bouddhisme de Lhassa est appelé à jouer un rôle pacificateur. Un lumineux traité de géopolitique religieuse.
Et si la lecture occidentale du conflit entre le Tibet et la Chine était complètement erronée ? Et si, au contraire des apparences, l'empire du Milieu avait pour ambition de faire du Royaume des temples un des fers de lance de son développement ? Et si, à rebours de l'histoire, le pouvoir chinois comptait sur une restauration du dalaï-lama ?
Telles sont les thèses étonnantes, détonantes, d'Alexandre Adler.
De l'invasion du Tibet (1950) à la révolte de Lhassa contre Pékin (2008), et relisant un demi-siècle de relations conflictuelles, le plus prophétique des essayistes annonce dans ce lumineux traité de géopolitique la réconciliation inattendue entre Xi Jiping et Tenzin Gyatso.
En fin connaisseur des arcanes de la diplomatie, et après des années d'investigation, Adler s'attaque ici avec habileté à un des sujets les plus inflammables des relations internationales. Lucide et rigoureux, il nous ouvre les yeux sur le monde de demain.
Annonçant avec une précision stupéfiante le monde dans lequel nous vivons - jusqu'à la crise du coronavirus -, ce texte visionnaire nous donne à la fois les clefs pour comprendre et les armes pour vaincre l'adversité.
" Avec une crise financière sans précédent, au moins de puis 1929, un réchauffement de la planète unanimement constaté, la crainte de bouleversements bio-politiques, dans des domaines aussi variés que l'eau, l'énergie, l'agriculture ou même les épidémies, notre monde actuel n'incite pas toujours à l'optimisme béat. Pourtant, une prospective plus approfondie et moins terrorisée nous ouvre de nombreuses pistes, par lesquelles l'Humanité du XXIe siècle devrait quand même parvenir à dégager des solutions. Il s'agira surtout de réduire la part guerrière de notre géopolitique au bénéfice des échanges, de l'innovation technologique ainsi que du développement durable. Ces sont ces prospectives à court et à moyen terme qu'explorent à nouveau les spécialistes du renseignement américain. Les experts qui ont travaillé sur ce rapport pendant plusieurs années et ont cette fois étendu considérablement le champ de leurs investigations, fournissent au président Obama une sorte de viatique pour entreprendre le changement planétaire que tout le monde attend. " Alexandre Adler
Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir économique de l'Occident à l'Orient, pénurie d'eau, déclin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies... Une fois de plus un document passionnant qui nous éclaire sur le monde qui nous attend dans les prochaines décennies, et où surtout, pour la première fois, les américains reconnaissent qu'ils ne seront plus les maîtres du monde ! Dans sa présentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers géopolitiques actuels et suggère quelques moyens de les prévenir, pendant qu'il est encore temps.
Un nouveau Président. La nouvelle politique européenne arrêtera-t-elle le déclin inexorable de l'Europe ?
Depuis 2011, l'Europe est engagée dans une crise sans précédent. La divergence croissante des économies " vertueuses " du Nord et les politiques " laxistes " du Sud ont fini par faire voler en éclats la solidité de l'euro et entraîné une décrédibilisation du principe même d'union monétaire. En Allemagne et aux Pays-Bas des voix s'élèvent pour souhaiter la création d'un " euroNord " qui ne serait autre qu'un mark restauré et élargi, laissant à son triste sort un " euroSud " sans doute condamné à court terme à disparaitre au profit catastrophique aux monnaies nationales d'antan. Les risques cataclysmiques d'une telle dérive nous conduisent aujourd'hui à choisir l'unique alternative possible : l'approfondissement politique de la construction européenne. Mais si un consensus existe en ce sens, il repose néanmoins sur l'acceptation d'un règlement, pays par pays, des dettes publiques, sans que l'Allemagne et ses plus proches partenaires soient contraints de faire les frais de la nouvelle solidarité. Et, pour la suite, des mécanismes de discipline collective doivent être mis en place. La victoire de François Hollande n'aura fait qu'exacerber l'acuité du problème. C'est à un remaniement sans précédent du paysage politique des grands pays de l'Union européenne, la France en priorité, que nous devons nous atteler. Alexandre Adler est historien, éditorialiste de politique étrangère au Figaro et sur Europe 1. Il est l'auteur de nombreux essais à succès, parmi lesquels J'ai vu finir le monde ancien et Le jour où l'Histoire à commencé.
Istanbul, 1942. L'Allemagne nazie étend la solution finale à l'Europe du Sud-Est. Une femme, un homme décident de joindre leurs forces pour organiser le sauvetage des juifs. Cette femme, c'est Maria Bauer, la grand-mère d'Alexandre Adler. Cet homme, c'est
Tout indique que nous entrons au Moyen-Orient dans une zone des tempêtes sans précédent où toutes les cartes menacent d'être bientôt redistribuées. Le coup de force de Daech aura constitué un choc structurel qui est en train d'ébranler les fondements mêmes de l'assise des principaux Etats.Le Moyen-Orient semble se désagréger, d'un coup, dans la haine et la fermeture au monde. Est-ce l'Islam dans sa pire radicalité ? Est-ce la haine de l'Occident ? Est-ce l'anarchie totale d'une région en déséquilibre depuis longtemps ? Ou bien est-ce l'instant de la grande reconfiguration ? Cette grande menace - incarnée par l'Etat islamique, transnational et d'une ambition illimitée - vient sans doute clore un cycle : tout semble détruit et angoissant, mais la fabrique de l'Histoire est à l'oeuvre : l'hésitation de l'Amérique ; la force de l'arc chiite ; le nouvel Iran et la nouvelle Egypte ; le jeu des grands voisins, Arabie saoudite, Turquie, Jordanie ; la prétendue guerre sans hommes...
D'un côté, la division de la Gauche française, depuis 1977, ne cesse de s'approfondir. D'un autre, la situation internationale se complique et s'aggrave, en particulier avec l'invasion de l'Afghanistan, et les menaces grandissantes sur la paix. Ces deux phénomènes pèsent sur l'état du mouvement ouvrier, en France, en Europe et dans le monde. Sur leur appréciation, les partis communistes européens divergent. A. Adler et J. Rony traitent de ces questions cruciales sans effets rhétoriques, sans exclure non plus la polémique. Ils entendent par là contribuer au débat indispensable à la recomposition de la Gauche en France.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.