Ce livre, écrit à quatre mains, a trois idées en tête. La première naît de l'air du temps : tandis que les ayatollahs anti-tabac se déchaînent, nous nous levons pour la cigarette ! Le fatras intempestif de moralisation et d'hygiénisme nous agace ; tout en reconnaissant « l'abus dangereux », nous clamons haut et fort « la cigarette n'est ni une perversion ni un délit. Au pire une fâcheuse habitude, au mieux un plaisir. » La deuxième idée est un plaidoyer gai sur la cigarette après le café, en plein soleil, après l'amour, après l'angine, basse calorie, « c'est la dernière », « c'est la première », après le sport, au saut du lit, etc. Pour avoir mis les cigarettes en situation, le tableau ne semble afficher complet qu'avec une troisième partie : tabacs de grands crus, arômes capiteux, saveurs raffinées...