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Les Editions de Londres
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"Les oiseaux" d'Aristophane est une satire utopiste, qui imagine un monde où les oiseaux deviennent les Dieux des hommes. Cyrano de Bergerac s'en inspira-t-il pour écrire "l'Autre monde" ? Nous le pensons. C'est une pièce à part dans le répertoire d'Aristophane ; certains ont même voulu y voir, à l'instar de "L'Assemblée des femmes" une utopie socialiste ?
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Et oui, de celui, Aristophane, que certains considèrent comme le « beauf » du siècle de Périclès, le rebut des classes bien sages de Grec ancien où l'on traduit les dialogues dogmatiques de Platon, les pleurnicheries d'Euripide, les coups de clairon guerriers d'Eschyle, nous vient une deuxième pièce féministe," L'Assemblée des femmes". Cette fois-ci, Aristophane imagine avec humour et salacité une société où ce sont les femmes qui s'occupent des affaires de la Cité. Evidemment, il rassure son public mâle en montrant par quelques vannes bien balancées qu'il n'y croit pas vraiment, mais bien longtemps avant Marivaux, il y croit suffisamment pour semer le doute dans le landerneau.
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"Lysistrata" d'Aristophane est probablement la première pièce féministe de l'histoire. Ce n'est pas la première fois que l'écrivain Grec à l'humour grinçant, grossier, grotesque, part en guerre contre...la guerre, justement. Cette fois-ci, il le fait d'une façon qui nous semble à nous (mais, vingt-cinq siècles plus tard, franchement, que savons-nous de la fin du siècle de Périclès ?) moderne, novatrice, presque révolutionnaire. Emmenées par Lysistrata, les femmes d'Athènes, encore une fois aux prises avec Sparte, décident d'entamer la grève du sexe afin que leurs martiaux maris cessent les hostilités. Résister aux tentations de la chair sera dur, mais si c'est pour la bonne cause ?
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"Les Grenouilles" d'Aristophane sont notre huitième publication des oeuvres complètes du grand comique Grec. Cette fois-ci, Dionysios descend aux Enfers afin d'en faire revenir le plus grand Tragédien Grec de tous les temps. Une fois le fleuve de l'Enfer croassant du concert des Grenouilles franchi, Dionysios, vêtu de la peau de lion prêtée par Héraclès, subit quelques brimades de la part de quelques morts un peu aigris, puis le spectateur assiste à une formidable joute oratoire qui oppose Eschyle à Euripide. Une vraie pièce littéraire, pour ceux qui doutent de l'incroyable étendue du registre d'Aristophane.
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"Ploutos", dernière pièce d'Aristophane qui nous soit parvenue, est une tirade contre l'inégale distribution des richesses. Comme il s'agit d'Aristophane, la solution se trouve dans une affaire de Dieux, mais tout n'est jamais que prétexte à la critique de la société. A la fin, on sent qu'Aristophane est partagé entre son conservatisme (il regrette la Dictature, et a des nostalgies démocratiques), et son sens de la justice. Bon, ce n'est ni du Jean Yanne, ni du Mélenchon, mais comme toujours on s'amuse bien. Premier pas vers la comédie moyenne, Ploutos est avant tout une satire sociale.
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"Les guêpes" sont notre sixième publication des oeuvres complètes d'Aristophane. Cette fois-ci, le turbulent comique Grec s'en prend au système de justice en vigueur dans son Athènes chérie. Racine s'en inspira pour les Plaideurs. Après avoir téléchargé et lu "Les guêpes", ne vous gênez surtout pas et enchaînez avec "La farce de Maître Pathelin", autre satire du système de justice.
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Les Acharniens est la première pièce rescapée dans la chronologie des oeuvres d'Aristophane. Les Editions de Londres sont ravies au passage de vous en offrir l'intégralité, des onze pièces intactes, pas des trente trois autres qui s'évanouirent dans la nuit des temps... Les Acharniens sont une autre pièce politique, comme Les Cavaliers ; Aristophane y démonte les bases du bellicisme antique, tandis que nous essayons de vous livrer dans la préface les clés de la guerre du Péloponnèse. Les Acharniens n'est pas nécessairement la plus drôle, mais c'est l'une des pièces initiatiques pour appréhender l'oeuvre et le génie politique, satirique de ce grand humaniste qu'est Aristophane.
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Suite à la publication des onze pièces d'Aristophane, Les Editions de Londres vous en offrent maintenant les OEuvres complètes. On ne présente plus le plus grand comique grec de tous les temps, cet homme indéfinissable, à la fois moderne et conservateur, outrancier, vulgaire, rebelle, misogyne et féministe, pourfendeur de Socrate et d'Euripide, admirateur d'Eschyle et nostalgique des temps de la démocratie athénienne, n'hésitant pas à user de sa liberté d'expression, sans fards, sans retenue, pour s'attaquer aux tyrans, aux démagogues, aux manipulateurs de la masse, aux bellicistes à la noix.
Aristophane, nous vous en offrons les OEuvres complètes, les onze pièces qui nous sont parvenues, réunies en un livre numérique, avec une biographie de l'auteur et nos onze préfaces : Les Acharniens, Les Cavaliers, Les Nuées, Les Guêpes, La Paix, Les Oiseaux, Lysistrata, Les Thesmophories, Les Grenouilles, L'Assemblée des femmes, Ploutos. -
"Les nuées" d'Aristophane sont la cinquième pièce du comique Grec que publient Les Editions de Londres. C'est une satire hilarante des Sophistes et de Socrate. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir. Pour le reste, vous avez surtout besoin de télécharger le livre numérique et de lire, puis de nous en faire un résumé. En échange, vous nous livrons un petit secret d'Etat, secret défense : nous allons publier les oeuvres complètes d'Aristophane. Et oui, nous avons bien dit : les oeuvres complètes. Alors, il est content, le public ?!
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"Les Thesmophories" est une satire d'Euripide, la deuxième d'Aristophane avec "Les Grenouilles". Dans cette pièce, les Athéniennes en ont assez des chicaneries et des critiques d'Euripide, et décident de se venger à l'occasion des fêtes annuelles consacrées aux déesses thesmophores. Euripide, couard mais malin, envoie un parent benêt aux nouvelles, lequel se fait prendre, puis délivrer. La pièce est l'occasion d'une litanie de moqueries à l'encontre de l'oeuvre d'Euripide.
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"Les Cavaliers", anciennement « Les Chevaliers », est la deuxième pièce d'Aristophane si l'on suit la chronologie des pièces rescapées dont Les Editions de Londres vous offrent les oeuvres complètes. Les Cavaliers appartient au registre des pièces politiques ; ici, c'est à une critique satirique du régime démagogique de Cléon que se livre Aristophane. Quoique Les Editions de Londres ne s'occupent pas de politique, ne trouvez-vous pas que les Cléon ont survécu à travers les siècles ? Un pamphlet violent, sans concessions, d'un des plus grands dramaturges de tous les temps.
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"La paix" est une pièce d'Aristophane qui vaut son pesant d'or. On y découvre Trygée, jeune vigneron de l'Attique, qui s'élève jusqu'aux cieux, à l'époque l'Olympe, afin d'aller se plaindre auprès des Dieux : il en a franchement assez des conflits et de la guerre qui ne veut pas cesser. A l'époque, les jeunes Athéniens ne sont pas envoyés dans de gros avions en Irak et en Afghanistan pour y revenir dans d'autres gros avions, alignés avec les cercueils de leurs camarades : les Athéniens se battent contre les Spartiates, donc c'est une guerre, on va dire, entre voisins. Qu'importe...Encore une fois, Aristophane utilise son talent dans une de ses pièces dites politiques pour crier son désaccord avec le bellicisme ambiant. La vie, il la voudrait plus simple, le sang il le voudrait à l'intérieur du corps. Nous applaudissons des deux mains, comme les Athéniens il y a vingt cinq siècles.