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Bernard Fischli
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Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars où vivaient des Terriens sécessionistes, les hommes partent explorer d'autres galaxies.
Marko débarque sur Esmeralda. Une planète-jungle hostile, peuplée d'êtres monstrueux, mi-animaux mi-végétaux. Les colons y survivent à peine et se débattent dans une utopie pathétique ; ils savent qu'ils ne partiront pas de la planète et ajoutent à la violence endémique des lieux l'injustice propre à l'espèce humaine.
Esmeralda est le premier volume des Voyages sans retour, une quadrilogie à l'écriture fluide, elliptique et captivante, donnant à lire une vision de la perdition de l'humanité dans le cosmos suite à ses anéantissements successifs. -
Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars où vivaient des Terriens sécessionnistes, les hommes partent explorer d'autres galaxies. Les expéditions, voyages sans retour puisqu'il s'agit de coloniser des exoplanètes très lointaines, sont à chaque fois composées de trois types de population : des colons, des militaires et des scientifiques.
Après la lutte pour la survie que le colon Marko a vécu dans Esmeralda, le tome 1 des Voyages sans retour, c'est autour de Rand Duncan - militaire de profession -, d'assurer la sécurité des colons sur Donoma, une planète désertique du système de Gamma Serpentis, où apparemment rien ne vit.
Apparemment.
L'exploration des déserts de la planète est menée de main de maître, l'ambiance militaire bien rendue, style, écriture et suspense font partie intégrante d'un récit qui tire le lecteur en avant. Et surtout, il y a cette empathie que Bernard Fischli sait si bien rendre et qui suscite l'émotion chez le lecteur, surpris tant par les révélations qui concernent la planète que les protagonistes. -
Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars, les Humains partent coloniser des planètes, parce que la Terre est mourante et qu'ils en ont encore les moyens.
Après la lutte pour la survie que le colon Marko a vécu sur Esmeralda (tome 1) et après la découverte par le militaire Rand Ducan d'une forme de vie cachée sur la planète désertique de Donoma (tome 2), la planète Océania est un autre de ces mondes que choisit l'Humanité afin de se disséminer à des millions d'années-lumière les uns des autres, sans possibilité de contact.
Dans ce troisième tome du cycle des Voyages sans retour, Bernard Fischli narre les aventures d'Ana Da Silva, biologiste moléculaire, poussée au départ par le manque de perspective et de sécurité sur Terra. Elle est envoyée sur Océania, une planète où l'élément liquide prédomine et entoure un continent unique. L'Océan est peuplé de microbes et de bactéries qui assurent une concentration suffisante d'oxygène dans l'atmosphère, mais aucune forme de vie intelligente, ou alors consciente n'est à signaler.
Bernard Fischli, loin de l'action et de l'émerveillement hollywoodiens, met en scène les dimensions anthropologiques, scientifiques et routinières de l'établissement d'humains exogènes dans un nouvel écosystème. -
Mandragore, une énième planète colonisée par une Humanité en pleine débâcle. Depuis dix ans, des vaisseaux apportent leur lot de nouveaux résidents sous la supervision de l'armée. Ils fuient l'enfer sur Terre pour une planète peuplée de broussailles, aride et complètement silencieuse, sans faune et sans insectes. De petites villes poussent ici et là, ressemblant à celles de l'époque de la Conquête de l'Ouest. Un jour, Jon Ravel fait partie de ces nouveaux venus, appelés à reconstruire ici ce que d'autres ont perdu ailleurs. Sauf que Jon n'est pas comme tous les autres, il est croyant dans une société qui a banni les religions depuis plus d'un siècle. Qui plus est, il est envoyé par sa plus haute autorité pour retrouver la trace du père Etienne. Ce missionnaire ne donne plus signe de vie, et semble même s'être terré avec d'autres fanatiques dans les parties les plus reculées de la planète. Mais est-il possible de transposer le mythe du bon sauvage et les idéaux de pureté dans un écosystème qui n'a pas co-évolué avec l'Humain ?
Dans ce quatrième opus des Voyages sans retour, Bernard Fischli rend hommage au roman de Joseph Conrad Au coeur des ténèbres et notamment son adaptation par Francis Coppola (Apocalypse Now). Il explore la difficile question de la subsistance de l'idée de Dieu dans le Cosmos, alors que l'Humanité s'y dissémine et s'apprête à devenir étrangère à elle-même. Avec sensibilité et tendresse, Bernard Fischli invite à une réflexion profonde sur ce qui rend les humains si fragiles et prompts à se faire guider par d'obscurs visionnaires. Sur Terre ou sur Mandragore, les idoles et les faux-semblants