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Bernard Lonjon
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A l'occasion du centenaire de la naissance de Georges Brassens, le Sétois Bernard Lonjon nous invite à la découverte de la jeunesse tumultueuse de l'artiste.
Entré en chanson par effraction, Brassens a montré les angoisses des hommes et leur cruauté tout en dénonçant leurs bêtises.
Des bêtises ? Lui aussi en a commis dans sa jeunesse. Ce livre révèle, grâce à des documents inédits, les dessous de l'affaire des vols de bijoux, à Sète, en 1938 et 1939. Déroulé des arrestations, interrogatoires au commissariat et minutes du procès viennent appuyer les faits. Et montrent que le jeune Brassens, entraîné par sa bande de copains, y a pris une large part.
Et ce pour notre plus grand bonheur car ces événements sont devenus fondateurs de l'oeuvre du barde sétois. Sans eux, pas de " mauvaise herbe ", de " mauvaise réputation ", de " Je suis un voyou ". Il l'a souvent dit : " Si je n'étais pas chanteur, c'est voleur que j'aurais été. Pas un escroc ni un assassin. Je ne me vois pas en train de buter un mec, non ; mais voleur oui, piquer du fric... Ça doit être bath. "
Un livre qui vient conforter notre vision de l'esprit libertaire de Brassens. -
Brassens, les jolies fleurs et les peaux de vache
Bernard Lonjon
- Archipel
- 20 Septembre 2017
- 9782809822984
" Une jolie fleur dans une peau de vache Une jolie vache déguisée en fleur... " Il a chanté l'épouse modèle (Pénélope) et la veuve consolée (La Fessée), la lolita (La Princesse et le Croque-Notes) et la putain (P... de toi), célébré des femmes les charmes (Rien à jeter) et les épines (Si seulement elle était jolie). Jolies fleurs et peaux de vache sont présentes à égalité dans l'oeuvre de Brassens. Mais lui, quel homme fut-il ? Un coureur de jupons ? Un fidèle absolu ? Une tendre canaille ? Un amoureux transi ?Pour la première fois, un livre évoque en détail toutes celles qui ont compté. Les trois femmes de sa vie - sa compagne Joha, Jeanne l'épouse de " l'Auvergnat ", Patachou qui lança sa carrière. Mais aussi celles qui furent ses proches : amours de jeunesse, amies côté cour et côté scène...Des extraits de lettres inédites à Joha " la Chenille ", qui partagea sa vie durant trente-cinq ans, éclairent sa relation avec celle à qui il dédia La Non-demande en mariage.
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L'un des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre du poète, Bernard Lonjon, reconstitue la vie de Georges Brassens année après année, livrant nombre d'informations édites.
Georges Brassens n'est pas mort le 29 octobre 1981. Certes, il repose auprès des siens, à l'ombre d'un pin-parasol, avec vue sur l'étang de Thau. Mais son esprit est ailleurs, au coeur de ceux qui l'aiment et le fredonnent.
Ayant eu accès à ses agendas, Bernard Lonjon a choisi de reconstituer une vie complète en détaillant année par année, mois par mois, jour par jour, la vie et l'oeuvre du troubadour sétois : enregistrements, spectacles, rencontres, voyages, interviews, loisirs, accueil critique... Il dévoile le contenu d'une bibliothèque Brassens gardée secrète, incluant certaines correspondances jamais publiées.
Ces éphémérides, sans équivalent dans la brassensologie, donnent ainsi à voir, étroitement imbriquées, vie publique et vie privée du " polisson de la chanson ". -
11 octobre 1963. Alors qu'on lui passe commande d'un article pour rendre hommage à Piaf, qui vient de s'éteindre, Jean Cocteau a une troisième crise cardiaque. Fatale. Le poète surréaliste, le cinéaste, le peintre, l'homme de théâtre n'aura survécu que 24 heures à la reine de la chanson réaliste d'après-guerre.C'est la fin d'une longue amitié ; pendant vingt-trois ans, ils se sont écrit. Elle l'appelle " le Ronsard d'aujourd'hui ", il lui trouve " un front de Bonaparte ".S'appuyant sur la correspondance inédite de ces deux monstres sacrés, l'auteur révèle la nature de cette longue amitié qui commence en pleine Occupation. Cocteau ne rate pas les premières des spectacles de Piaf, qui lit avec délectation tous les ouvrages de Cocteau, voit tous ses films, admire ses dessins et ses sculptures... Elle lutte chaque jour pour sa survie. Cocteau, lui, saupoudre sa vie de sagesse mortelle en espérant retrouver au plus tôt " l'autre côte du miroir d'Orphée ".