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Bruno Belhoste
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Franz Anton Mesmer : Le magnétiseur des Lumières
Bruno Belhoste
- Armand Colin
- Hors Collection
- 5 Juin 2024
- 9782200639617
Qui est véritablement le médecin allemand Franz Anton Mesmer, passé à la postérité comme l'inventeur du magnétisme animal ? Cet ouvrage offre une nouvelle biographie de cette figure majeure de ce XVIIIe siècle féru de sciences expérimentale.
Mesmer commence en 1774 à utiliser des aimants pour soigner des malades. Sa méthode est fondée sur l'existence supposée d'un fluide magnétique universel, le magnétisme animal, dont la circulation assurerait l'harmonie entre tous les êtres. Son traitement consiste à rétablir cette circulation par l'application sur la partie malade, directement ou à distance, d'un objet « magnétisé » quelconque (un aimant, une baguette, une plante ou simplement le corps du magnétiseur).
Le magnétisme animal a suscité dès l'origine un débat passionné. Son inventeur a été jugé par certains comme un génial précurseur et par d'autres comme un charlatan, voire un imposteur. Sa méthode est en tout cas directement à l'origine de l'hypnose, puis des psychothérapies modernes et de la psychanalyse. C'est pourquoi on a pu dire que Mesmer, tel un nouveau Christophe Colomb, avait découvert sans le savoir un nouveau continent : l'inconscient.
L'ouvrage suit les différentes étapes de la vie de Mesmer - en Allemagne, à Vienne, en France et en Suisse - de 1734 à 1815. Il raconte l'histoire de la découverte et de la diffusion du magnétisme animal, met en scène les controverses qu'il suscite et leurs protagonistes, analyse les ressorts de son succès et ses implications et replace l'ensemble dans son contexte culturel, médical, politique et social. À travers cette biographie, il propose en somme une sorte de fresque de cette période de bouleversement. -
Paris savant : parcours et rencontres au siècle des Lumières
Bruno Belhoste
- Armand Colin
- Mnémosya
- 7 Septembre 2022
- 9782200635817
Les savants sont partout dans le Paris des Lumières : académiciens ou curieux passionnés, austères pédagogues ou vulgarisateurs mondains... Jamais les expérimentations, les spectacles, les enseignements et les discussions scientifiques n'avaient suscité une telle passion. Paris, en ce XVIIIe siècle finissant, s'impose comme la « capitale des sciences ».
Du Quartier latin à la Chaussée d'Antin, de la barrière d'Enfer au boulevard du Temple, ce livre est une délicieuse invitation à découvrir ce Paris savant. D'amphithéâtres en salons, de laboratoires en cabinets de curiosités, le lecteur croise Buffon, Condorcet, Lavoisier ou encore Diderot, mais aussi tous les autres acteurs de cette grande aventure : mécènes, inventeurs, aventuriers ou artisans...
Bruno Belhoste est professeur d'histoire des sciences à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Il est l'auteur de Cauchy, un mathématicien légitimiste au dix-neuvième siècle ; Augustin-Louis Cauchy, a biography ; Les Sciences dans l'enseignement secondaire français (1789-1914) et La Formation d'une technocratie. L'École polytechnique et ses élèves de la Révolution au Second Empire.
Prix littéraire du Cercle des Amis de Montesquieu et de la ville de La Brède (2012). -
Histoire de la science moderne ; de la Renaissance aux Lumières
Bruno Belhoste
- Armand Colin
- Cursus
- 27 Janvier 2016
- 9782200613396
Les sciences et leurs applications sont aujourd'hui partout. Elles ont contribué de manière puissante à façonner le monde contemporain, qu'il s'agisse de nos façons de vivre ou de nos façons de penser et de sentir.
Bien sûr, les sciences ont une histoire longue et compliquée, parce qu'elles impliquent de nombreux domaines de savoirs (mathématiques, chimie, géologie, etc.), de nombreux acteurs (les « scientifiques » au sens moderne et les érudits et savants qui les précèdent, mais aussi des techniciens, des professeurs, des amateurs, des utilisateurs, etc.), et des contextes très divers (géographiques, sociaux, économiques, philosophiques...).
Cet ouvrage se concentre sur un moment particulièrement important dans cette histoire multiple : les XVe-XVIIIe siècles. C'est durant cette période de mutation rapide et profonde que naissent les sciences au sens moderne. Ce phénomène se produit en Europe de l'Ouest (Italie, Angleterre, France, Allemagne, Pays-Bas principalement), en lien avec des transformations politiques et sociétales majeures (apparition d'États modernes, division de la Chrétienté, émergence de nouvelles techniques...), mais aussi à l'échelle du monde (développement des échanges commerciaux intercontinentaux, conquête et exploitation du Nouveau Monde par les Européens, etc.).
La « science moderne » a modifié en profondeur les structures traditionnelles des sociétés européennes, la France et l'Angleterre en particulier. En développant les prémices de la société industrielle et marchande qui triomphe au XIXe siècle, les sciences se sont peu à peu imposées dans les esprits comme une des clés du progrès et de la prospérité. -
Les ingénieurs des Mines : cultures, pouvoirs, pratiques
Bruno Belhoste, Anne-françoise Garçon
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- 13 Février 2013
- 9782821828308
Les grands corps de l'État n'ont pas toujours bonne presse, mais, en même temps, ils fascinent. Créé au XVIIIe siècle, le corps des Mines n'a cessé de contribuer à la construction économique du pays. Passés par l'École polytechnique et l'École des mines, les ingénieurs du corps ont surveillé et, souvent, directement encadré les secteurs de l'industrie et de l'énergie. Ils ont également joué un rôle éminent dans le domaine scientifique, leurs contributions allant des sciences « dures » (mathématiques et physique, avec Henri Poincaré, chimie avec Henry Le Chatelier) à l'économie, avec Maurice Allais, le seul Français ayant reçu le prix Nobel d'économie, et aussi la sociologie, avec Frédéric Le Play, considéré comme l'un des précurseurs de cette discipline. Industriel dans son essence, industrialiste dans son esprit, ce corps de fonctionnaires a souvent adopté des approches libérales, mais, a contrario, il a souvent impulsé un patriotisme économique de bon aloi dans le cadre de « grands programmes » d'État. Il restait à la richesse de cette expérience, à la fois technique, scientifique et administrative, à se constituer en histoire, à se « conscientiser ». Telle était l'ambition du colloque dont les actes sont présentés dans ce volume. Organisé dans le cadre de la célébration du deux centième anniversaire du décret du 18 novembre 1810 qui a organisé le « Corps impérial des Ingénieurs des Mines », ce colloque historique s'est attaché à mettre en lumière le rôle joué au service de la France par ces hauts fonctionnaires à formation scientifique et technique.