Filtrer
Langues
Accessibilité
Chantal Thomas
-
Journal d'Arizona et du Mexique (janvier-juin 1982)
Chantal Thomas
- Seuil
- Fiction et Cie
- 3 Mai 2024
- 9782021561258
Installée à New York au début des années 80, Chantal Thomas reçoit l'invitation d'aller enseigner la langue et la littérature française à l'Université de l'Arizona, à Tucson. Au milieu du désert et dans un dépaysement total, elle pratique avec humour l'apprentissage des codes locaux tout en s'adonnant aux plaisirs de la vie, l'amitié, le vin, la tequila, des nuits étoilées, quelques amants fugitifs, une bagnole pour explorer.
L'université lui propose de rester. Un choix trop décisif. Avant de rentrer en France, elle fait un détour par le Mexique : nouveau dépaysement, nouvelles rencontres, nouvelles éclipses. Décidément, Chantal Thomas n'est pas faite pour se fixer. Elle repassera par Tucson pour une joyeuse cérémonie des adieux."J'ai eu envie de relire mon journal de Tucson et du Mexique, d'ouvrir mon cahier d'un printemps au désert, de laisser advenir, entre les mots, images et sensations. Curieusement, tout m'est apparut dans la fraîcheur d'un présent, ou d'une fleur de cactus. Alors, j'ai pensé que ces pages pouvaient être partagées."Une magnifique envie de liberté et d'échappée, qui se dévore dans un enchantement continu. -
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l’entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d’une mémoire ce qui, se traçant sur l’eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l’effacement.
« Comme sont loin de moi par exemple les muscles de mes bras. » Cette phrase de Kafka, véritable fil conducteur, a été le déclic à partir duquel il lui a semblé essentiel, au sortir du confinement, de célébrer le chemin flottant d’un retour à soi, d’une harmonie retrouvée avec son corps et avec le monde. -
De sable et de neige
Chantal Thomas
- Mercure de France
- Traits et portraits
- 7 Janvier 2021
- 9782715253711
' L'insaisissable m'a donné la clef du monde. '
De sable et de neige, ou l'art de vivre l'instant. Une splendide fresque pour célébrer la beauté des choses et la puissance de leur silence, de la Grande Dune d'Arcachon et la lumière du Cap Ferret jusqu'à la ville de Kyoto sous la neige, un 31 décembre. Les vagues venant rythmer le récit, comme si l'océan était le résumé de la vie, avec sa dimension tragique, inséparable du sentiment de joie et d'harmonie qu'il sait donner.
Chantal Thomas poursuit ici son voyage dans l'intimité de la mémoire, à travers une langue d'élégance et de grâce, pour exprimer les sensations les plus fugitives et les plus essentielles dont nous sommes tissés. Et pour dire le lien d'amour entre une fille et son père : sa force d'absolu. -
Nager. Nager pour fuir les contraintes, pour échapper aux vies imposées, aux destins réduits. Nager pour inventer sa sensualité, préserver sa fantaisie. C'est ce qu'a sans doute ressenti Jackie toute sa vie, commencée en 1919 et menée selon une liberté secrète, obstinée, qui la faisait, dans un âge bien avancé, parcourir des kilomètres pour aller se baigner sur sa plage préférée, à Villefranche-sur-Mer. Entre-temps, elle s'était mariée, avait quitté Lyon pour Arcachon, puis, devenue jeune veuve, avait échangé le cap Ferret contre le cap Ferrat, avec sa mer plus chaude, son grand été.
Qu'a-t-elle légué à sa fille Chantal ? Quelque chose d'indomptable, ou de discrètement insoumis, et cette intuition que la nage, cette pratique qui ne laisse aucune trace, est l'occasion d'une insaisissable liberté, comme lorsque jeune fille, au début des années 30, Jackie avait, en toute désinvolture, enchaîné quelques longueurs dans le Grand Canal du château de Versailles sous l'oeil ahuri des jardiniers.
-
- 67%
En 1721, Philippe d'Orléans est Régent de France. L'exercice du pouvoir est agréable, il y prend goût. Surgit alors dans sa tête une idée de génie : proposer à Philippe V d'Espagne un mariage entre Louis XV, âgé de onze ans, et la très jeune infante, Anna Maria Victoria, âgée de quatre ans - qui ne pourra donc enfanter qu'une décennie plus tard... Et il ne s'arrête pas là : il propose aussi de donner sa fille, Mlle de Montpensier, comme épouse au jeune prince des Asturies, futur héritier du trône d'Espagne, pour renforcer ses positions et consolider la fin du conflit avec le grand voisin.La réaction à Madrid est enthousiaste, et les choses se mettent vite en place. L'échange des princesses a lieu début 1722, en grande pompe, sur une petite île au milieu de la Bidassoa, la rivière qui fait office de frontière entre les deux royaumes. Tout pourrait aller pour le mieux. Mais rien ne marchera comme prévu...
-
Nous sommes à Vienne, en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c'est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d'effondrement durant lesquels, Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s'est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille de Polignac.
A travers une reconstitution minutieuse et fébrile de ses dernières heures à Versailles, Agathe découvre la force de sa fascination pour la Reine et la beauté émouvante et singulière du monde qu'elle s'était créé. Un monde placé sous le signe du luxe et de l'élégance, de l'obsession du détail, du goût des espaces protégés, un univers brillant de toutes les apparences du bonheur, sauf que le désir comme l'amour n'y avaient pas de voix pour se dire. Mais est-ce le drame de la Reine ou celui de sa lectrice ?
-
Des chauffeurs de taxi, des héroïnes de faits divers, des amoureux qui enferment leur cœur au cadenas traversent ces pages. Ils croisent tout naturellement Colette, Roland Barthes, Patti Smith, Voltaire ou Corto Maltese, sans oublier quelques figures chères de mon enfance, ma mère nageuse, mon grand-père bien-aimé... On peut dès lors lire ces Chroniques en passant comme un journal de voyage, si l'on croit que chaque matin contient une occasion de départ et une chance d'aventure, émotive, intellectuelle – la quête d'une certaine qualité de vibrations.
Ce qui a piqué mon attention relève d'un intérêt essentiellement subjectif. Les rencontres, les lectures, les images et incidents qui m'inspirent et me donnent à rêver n'entrent pas dans un cadre préétabli. Ils participent de moments fugitifs, du charme de l'instant.
J'ai écrit les textes ici réunis de 2014 à 2018, au rythme d'une chronique par mois, pour le journal Sud Ouest. Et à la fin, en me retournant, j'ai senti qu'ils formaient un livre. Le voici.
C.T.
-
L'étreinte de l'eau : entretiens avec Fabrice Lardeau
Chantal Thomas
- Arthaud
- Versant intime
- 10 Mai 2023
- 9782080281814
« Je sens très fortement un "appel à nager", comme une attraction physique. L'eau s'offre dans un présent intemporel ; elle appartient à la jeunesse, et surtout à l'enfance : quand les gens se précipitent vers l'eau, ils sont comme happés par un bonheur qui les dépasse... »
Chantal Thomas a grandi à Arcachon entre deux éléments fondateurs, l'eau et le sable. École du regard et du silence, cet horizon premier a forgé ses principes d'existence : autonomie, attention à l'instant et à l'impermanence. Synonyme de liberté, d'amour de son corps, la nage contribue à l'émancipation des femmes.
Plage et page se confondent... Chantal Thomas évoque ses voyages, ses lectures, les figures artistiques qui l'ont marquée. De New York à Nice, de Roland Barthes à Patti Smith, elle nous immerge dans une vie nomade où l'écriture prend corps. -
Au milieu des années 1970, Chantal Thomas, qui vient juste de soutenir sa thèse, décide de partir. Loin. À New York, alors ville de tous les dangers. Elle s'installe chez une amie d'amie. Le désir circule, les fêtes s'enchaînent. Un puissant souffle d'aventure anime la ville.
Au milieu des années 1970, Chantal Thomas, qui vient juste de soutenir sa thèse, décide de partir. Loin. À New York, alors cité de tous les dangers. Elle s'installe chez une amie d'amie. Le désir circule, les fêtes s'enchaînent. Un puissant souffle d'aventure anime la ville.
Aujourd'hui, amenée à séjourner dans l'East Village pour un été, elle retrouve un quartier totalement changé. Seules quelques traces demeurent de la marginalité d'autrefois, des graffitis sur les rares immeubles non encore " réhabilités " et dont Allen S. Weiss, partenaire de ce livre, va extraire des images photographiques qui rappellent un temps révolu.
Car l'East Village était un lieu d'immigration et de bohème pauvre, inventive, où tout le monde se rêvait poète, où se rencontraient Allen Ginsberg, William Burroughs, Herbert Huncke, et les fantômes bien vivants d'Andy Warhol, de Lou Reed et du Velvet Underground.
Au fil des pages, sur un mode à la fois précis et romanesque, Chantal Thomas évoque St. Mark's Church, le Chelsea Hotel, les bars, les rues, les peurs, les amours, dans un flottement des genres qu'elle restitue à plaisir, comme portée par la grâce d'une mémoire à même de revivre et faire revivre l'intensité d'une époque ouverte à tout. Par les temps qui courent, ce livre est une merveilleuse évasion, et le rappel d'une chose : la liberté est possible, elle est même un excellent principe de vie...
I remember you well in the Chelsea Hotel
You were talking so brave and so free...
Leonard Cohen
Avec des photos d'Allen S. Weiss
-
Avec légèreté et mélancolie, ironie et émotion, Chantal Thomas met en scène sa jeunesse, ses études, ses errances. C'est à Nice, par une nuit de Carnaval, qu'elle commence son récit. Quelques huîtres, un verre de vin. L'œil aux aguets pour observer ses voisins. Et tous les cafés de la mémoire resurgissent, cafés-vitrines, cafés secrets, café des spectres et café des artistes... Entre le temps de l'enfance à Arcachon, Bordeaux, puis Paris, se raconte l'histoire d'une jeune fille qui, exaltée par l'exemple de Simone de Beauvoir, veut devenir philosophe, s'inventer une vie nouvelle. Mais, très vite, c'est dans le grand livre du monde qu'elle va faire son apprentissage. Alors elle accorde aux rencontres de hasard et aux ivresses qu'elles lui procurent l'entière confiance qu'elle accordait au savoir. Cette autobiographie librement menée se situe entre 1945 et 1969, entre la libération de la France et la démission du général de Gaulle, c'est dire qu'elle est aussi le tableau d'une génération, le récit du triomphe de la jeunesse, de son éclat d'insouciance et de fête.
Chantal Thomas (Prix Fémina 2002) pour Les Adieux à la Reine est désormais membre du Jury du Prix Femina. Directrice de recherches au CNRS, elle est spécialiste du XVIIIe siècle et a publié de nombreux essais.
-
Un air de liberté ; variations sur l'esprit du XVIIIe siècle
Chantal Thomas
- Éditions Payot
- Manuels Payot
- 5 Mars 2014
- 9782228910743
Ces Variations sur l'esprit du XVIIIIe siècle sont des variations sur un esprit rebelle et vagabond, fantaisiste, attaché à la jouissance singulière, au refus de tout comportement de groupe. Un esprit révolutionnaire ? Libertin et libertaire plutôt, comme va le révéler la rencontre avec les événements de 1789 et surtout avec la Terreur.
-
Ce livre est un exercice d'admiration et de reconnaissance : j'ai eu la chance de rencontrer en Roland Barthes un écrivain totalement habité par le désir d'écrire et qui avait la particularité d'écrire pour faire sentir ce désir, pour en faire partager le romanesque. D'écrire et d'enseigner, car il s'est agi pour moi en ces pages de chercher à faire exister le talent de parole de Barthes, l'étrange sagesse portée par son enseignement (un mélange d'intelligence analytique et de distance zen). Et plus largement, mais d'une façon qui lui est liée, de transmettre un certain nombre de valeurs que chacun de ses livres, du Degré zéro de l'écriture à l'admirable Chambre claire, réaffirme : l'amour de la langue, la différence au lieu du conflit, le goût du présent, le désir. Des valeurs sous le signe de l'harmonie, mais qui recèlent, s'il le faut, une dureté, un pouvoir de résistance absolue à tout ce qui se situe du côté du stéréotype, de la répétition mécanique, de la violence.
Ch. T.
-
Il est important de savoir distinguer entre ce qu'on souffre par nécessité et ce qu'il nous fait plaisir d'endurer. Faute d'accomplir la séparation, on manque, par complaisance dans la plainte sur des motifs de souffrir qui, au fond, nous sont chers, le plaisir de souffrir. Mais l'on manque aussi, en voulant se dérober à des souffrances inévitables, le lien essentiel qui unit le courage d'affronter la douleur à l'événement de la joie - à la seule possibilité d'un rapport au monde entièrement vivant.
-
Nous sommes au milieu du XVIIIe siècle, pendant la désastreuse Guerre de sept ans, sous le règne de Louis XV.
Deux sœurs, Apolline et Ursule, sont les héroïnes de ce récit. Elles sont nées à Bordeaux, dans un milieu très religieux. Le père, adepte de la Providence, s'adonne avec délice au bonheur de ne rien faire. La mère est en prières. La famille s'enfonce dans la misère. Ce dont Apolline s'aperçoit à peine, tandis que sa sœur aînée, animée par l'ambition et l'esprit de liberté, n'a qu'une envie : s'enfuir. Les sœurs se perdent de vue. Apolline est mise dans un couvent, puis devient préceptrice dans un château. Elle en sort pour retrouver sa sœur mourante, et découvrir, à travers un manuscrit, le récit de ses aventures.
Ursule, rebaptisée Olympe, a réussi à se faire emmener à Paris par le duc de Richelieu, le superbe gouverneur d'Aquitaine. Elle rêve de faire carrière au théâtre, mais Richelieu l'offre à Louis XV, qui l'installe à Versailles dans sa petite maison du Parc-aux-Cerfs. Un brillant destin s'ouvre à elle...
Comme Les Adieux à la Reine, ce roman est le fruit d'une alchimie entre érudition et fantaisie. On plonge dans une époque, ses couleurs, ses odeurs, ses rites, et dans un monde dominé par l'étrange duo que forment le duc de Richelieu, le plus célèbre libertin de son siècle, et le roi Louis XV, habité par le goût de la mort, le désir des femmes, et le sens du péché.
-
La reine scelerate. marie-antoinette dans les pamphlets
Chantal Thomas
- Seuil
- Histoire (H.C.)
- 28 Mai 2015
- 9782021287882
La reine scélérate
" Marie-Antoinette : Reine. Autrichienne. Épouse de Louis XVI. Joua à la bergère. Fut guillotinée. " Ces mots résument le savoir le plus commun porté par le nom de Marie-Antoinette : l'évidence de sa culpabilité ne fait qu'un avec celle de sa beauté.
Chantal Thomas ne nous présente pas ici une biographie de Marie-Antoinette, mais, à partir d'innombrables pamphlets, l'étude d'un mythe, celui de la reine scélérate, de l'" architigresse d'Autriche ", créé par les courants misogynes et xénophobes, qui transformèrent une jeune princesse en une prostituée, une nymphomane, un monstre.
Chantal Thomas
Elle a publié de nombreux essais sur Sade (Seuil et Rivages), Casanova (Denoël), Thomas Bernhard (Seuil). Elle a également écrit Comment supporter sa liberté (Rivages), un livre de nouvelles, La Vie réelle des petites filles (Gallimard), un roman, Les Adieux à la Reine (Seuil, prix Femina 2002) et un récit, Cafés de la mémoire (Seuil, 2008). Elle est actuellement directrice de recherches au CNRS.
-
D'un éventail à la coupole
Chantal Thomas, Dany Laferrière
- Seuil
- Fiction et Cie
- 16 Juin 2023
- 9782021540680
Le 16 juin 2022, Chantal Thomas était reçue par Dany Laferrière sous la Coupole de l’Institut de France. Une semaine auparavant, le comité de l’épée s’était réuni, pour la remise, en la circonstance, d’un éventail.
C’est l’ensemble des discours tenus lors de ces deux cérémonies que l’on retrouve ici. -
Il a gouverné la France pendant huit ans, mais son ombre, ou son rayonnement, s'étend sur trois siècles. Il a été considéré, tour à tour et simultanément, comme l'incarnation des vices les plus noirs et des vertus les plus sublimes ; comme le comble de la frivolité et celui de la profondeur politique ; comme le symbole de la décomposition de la monarchie et celui de la modernité. Il est passé par les mains de la princesse Palatine, sa mère, de Saint-Simon, son ami, de Montesquieu, de Crébillon, de Prévost, de Dumas, de Michelet, de Féval, de Bertrand Tavernier, d'Eve de Castro et de bien d'autres, plus obscurs et plus cruels. Qui en sortirait indemne ? Ce livre tente de reconstituer la logique des métamorphoses du Régent, de 1715 à nos jours, en observant les infinis arrangements - des plus folles inventions à la terne répétition des stéréotypes - qu'a suscités la rencontre de ce personnage avec des contextes idéologiques et des genres littéraires variés. Denis Reynaud est professeur de littérature à l'université Lumière-Lyon 2. Chantal Thomas est écrivain et directrice de recherche au CNRS. Comme la plupart des auteurs de ce livre, ils sont membres du Centre d'étude du XVIIIe siècle (UMR LIRE, CNRS-Lyon 2).
-
Lettres québécoises. No. 167, Automne 2017
Audrée Wilhelmy, Marie-Hélène Larochelle, Jeremy Laniel, Marie-Michele Giguere, Chantal Guy, Thomas Dupont-Buist, Isab
- Lettres québécoises inc.
- 24 Octobre 2017
- 9782924360200
Pour son numéro d'automne, Lettres québécoises a de nouveau confié la réalisation des photographies de l'auteur à la une à Sandra Lachance qui a immortalisé Audrée Wilhemy. En plus d'une critique de son plus récent roman Le corps des bêtes et un riche portrait de l'auteure à qui l'on doit aussi Oss et Les sangs, Lettres québécoises propose un dossier sur le renouveau des librairies indépendantes. Chantal Guy y donne la parole à une nouvelle génération de libraires optimistes et dévoués. Retrouvez aussi au sommaire de nombreuses critiques d'ouvrages et une bande dessinée de Jeunauteur en plus de la section « Création » inaugurée le printemps dernier. Dans cette dernière, lisez une nouvelle de Chloé Savoie-Bernard, un poème de Marie-Andrée Gill et une lecture illustrée par Michel Hellman.
-
Lettres québécoises. No. 169, Printemps 2018
Marie-Claire Blais, Pauline Michel, Jeremy Laniel, Michel Biron, Chantal Guy, Yvon Pare, Thomas Dupont-Buist, Carolin
- Lettres québécoises inc.
- 4 Avril 2018
- 9782924360248
En couverture du numéro du printemps de Lettres québécoises pose l'écrivaine Marie-Claire Blais à qui le cahier principal est consacré. Vous y trouverez un autoportrait, le questionnaire LQ, un retour sur son oeuvre, des souvenirs partagés et la copie d'un article de la revue paru au printemps 1983, alors que Marie-Claire Blais venait de recevoir le prix David (aujourd'hui Athanase-David) pour l'ensemble de son oeuvre. Le cahier Critique suit, toujours aussi touffu. Puis, vient le Cahier Vie littéraire où vous retrouverez Jeunauteur, Éric Dupont discutant de traduction et une bande dessinée, fruit d'une collaboration avec la revue Planches, entre autres. Le cahier Création, lui, vous offre un poème de Jean-Christophe Réhel, une nouvelle de Kiev Renaud et une lecture illustrée de Je ne tiens à un fil, mais c'est un très bon fil de Sylvie Laliberté par Catherine Lepage.
-
À bâbord !. No. 95, Printemps 2023
Jade Almeida, Melissa Miller, Miriam Hatabi, Thomas Collombat, Isabelle Bouchard, Kharoll-Ann Souffrant, Chantal Isme, V
- Revue À bâbord !
- 10 Août 2023
- 9782925225096
Les lobbyistes forment aujourd'hui un grand pouvoir de l'ombre très bien établi. L'objet et les fruits de leurs actions tentaculaires échappent pour l'essentiel au regard public, mais la vigilance citoyenne et journalistique, notamment, parviennent à en dévoiler parfois la portée de leurs actions. Entrer dans l'univers du lobbyisme est une surprenante aventure. S'y cachent notamment des moyens financiers considérables destinés à influencer les gouvernements.
Cela ne manque pas de soulever des questions fondamentales sur la concrétude du débat public, l'exercice du pouvoir démocratique, la transparence, la redevabilité et, en fin de compte, la souveraineté populaire sur les choix de société opérés en notre nom. Le pouvoir d'influence de certains intérêts privés leur donne de tels privilèges, permettant notamment de contourner les mécanismes démocratiques, qu'il n'est pas difficile d'en conclure que les gouvernements accordent plus d'importance à la voie des capitalistes qu'à celle de la population dont ils sont censés représenter les intérêts.
Notre but a surtout été d'amorcer une réflexion sur la démocratie, stimulée par la diversité des points de vue exprimés dans ce dossier. Comment la démocratie peut-elle se maintenir si des entreprises richissimes disposent de moyens aussi puissants pour orienter, voire dicter les politiques à leur avantage, en se soustrayant impunément à la vigilance et au débat publics ? Comment discuter de bien commun si celui-ci est vu comme un obstacle devant les profits des entreprises ? Il nous semblait essentiel de démontrer que le progrès social doit s'envisager, entre autres, en limitant fortement le pouvoir et l'opacité dont profitent les lobbyistes pour tirer les ficelles de notre avenir collectif.
Le dossier « Lobbyisme : le pouvoir obscur » est coordonné par Wilfried Cordeau, Yannick Delbecque et Claude Vaillancourt. Il comprend des contributions de Marie-Ève Bélanger-Southey, Collectif scientifique sur les enjeux énergétiques au Québec, Yannick Delbecque, Flory Doucas, Thierry Pauchant, Mercédez Roberge, Louis Robert, Sophie Thiébaut, Claude Vaillancourt et Stéphanie Yates. Les illustrations sont de Ramon Vitesse.