Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l'oeuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l'effacement.
Ces deux-là sont frère et soeur et forment un couple. Deux êtres exceptionnels s'aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l'on peut être croyant et savant.
C'était une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soignera sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renoncera aux dons qui ont fait l'admiration de Corneille et Richelieu. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.
Blaise ne pouvait pas se passer d'elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu. Christine Orban lève le voile sur cette relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et en tire un récit follement romanesque.
« Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. »Christine Orban
Elle a vingt ans, et son premier roman vient d'être accepté par un éditeur. Ce jour d'été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l'avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d'elle, il lui avait lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu'elle a, ça va être facile pour elle... » Ces mots vont fracasser son existence pendant des années et la mener au bord du gouffre.Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d'une jeune femme, et sa difficulté d'être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine.
« Il s'agit d'une pièce unique au monde. Une pièce qu'aucun collectionneur, même dans ses rêves les plus fous, n'aurait espéré rencontrer une fois dans sa vie, et encore moins posséder. »L'apparition de cette prodigieuse monnaie va entraîner deux hommes qu'animent une passion et un sens de l'honneur hors du commun dans un affrontement sans concessions et provoquer un effroi insondable proche de la malédiction. Un huis clos plein de mystère, de raffinement et de rebondissements.« Un vrai bijou d'orfèvre, un de ces plaisirs délicieux que savoureront les connaisseurs, pas forcément numismates. » Le Journal du Dimanche
En 1927 Virginia Woolf qui vient de publier La promenade au phare vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux l'éditeur Leonard Woolf. De sa fascination pour Vita, de l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate va naître le personnage d'Orlando. La relation amoureuse s'est métamorphosée en création littéraire.
Dans ce roman où tout est dit de la passion et de la jalousie, Christine Orban évoque en mélodie subtile, la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui marient à leur manière amour et création.
« Après qu'il m'eut répudiée, j'ai eu envie d'écrire à Bonaparte. L'idée a germé une nuit, seule à la Malmaison alors qu'il était parti à l'île d'Elbe. Moi, Joséphine, répudiée, lui exilé, comment en sommes-nous arrivés là ? » Avec une empathie troublante, l'auteur du Silence des hommes, de N'oublie pas d'être heureuse, s'empare du personnage de Joséphine et nous fait partager ses passions amoureuses. On retrouvera dans ce récit l'analyse des sentiments et la profondeur qui ont fait le succès de la romancière.
Et si un jour nous devenions les parents de nos parents ? Si irrémédiablement, les rôles s'inversaient avec le temps ? Avec justesse et sensibilité, tendresse et humour, Christine Orban nous raconte une histoire qui forcément nous rappelle quelque chose de nos vies.
Ma mère disait : « N'oublie pas ton chapeau. »Mon père disait : « N'oublie pas d'être heureuse. » J'entends encore leurs voix portées par une conviction si simple qu'elles n'appelaient aucun commentaire. Comme s'ils pressentaient à quels dangers je pourrais m'exposer ...Dans ce roman très singulier où l'on passe des lieux d'enfance, de lumière, de rêves et de liberté au monde très codé et fermé des adultes, Christine Orban touche avec humour, limpidité et mélancolie à l'essentiel de toute vie.
Les dimanches ne sont pas des jours comme les autres.
Surtout quand une jeune femme retrouve la lettre perdue de l'homme qu'elle a aimé, dix ans auparavant.
Se débarrasse-t-on jamais des histoires inachevées ?
« Pouvez-vous répondre à une seule question ? Si je vous parle et que vous parveniez à me guérir, ce sera pour vivre quoi ? »
Un roman qui se lit comme une leçon de vie.
C'est plus fort qu'elles, les femmes ont besoin de parler. Généreuses, excessives, bavardes, elles usent plusieurs milliers de mots par jour, pour dire leurs bonheurs, leurs chagrins, leurs angoisses, leurs amours ou leurs mensonges...
Les hommes, eux, sont avares. Quelques mots à peine, pour le superflu. Sur l'essentiel, ils ne disent rien, et c'est bien là le problème.
Avec l'humour et l'impertinence qui ont fait le succès de Fringues, Christine Orban mène à travers Idylle, sa nouvelle héroïne, la plus difficile des enquêtes : tenter de comprendre le mystérieux silence des hommes.
Les hommes sont carnivores. Ils aiment la chair ; il faut leur en donner. Mais pas trop. J'ai besoin d'toffes tourdissantes, de lam, de satin, de jupons juponns, de bas rsille et de talons bobines pour embobiner.
Darling est une dingue de fringues. Une fille qui s'amuse assortir les hommes ses robes, une serial shoppeuse effrne. Sa vie est dans ses placards, ses fringues sont sa famille, ses complices, sa philosophie.
Darling est adorable et exasprante, une fille unique en son genre (ou presque !)
Christine Orban connat les milieux de la mode, le monde et la ville comme personne. Sa vision de cet univers ferm, de ses codes, de ses clans, est irrsistible.Shabiller, c'est se dvoiler.
Aprs avoir lu Fringues,
vous connatrez tout des autres.
Et beaucoup de vous...
« Très tôt j'ai su qu'il faudrait appeler les mots à mon secours.J'avais découvert que certaines phrases avaient le pouvoir de calmer la mélancolie, la tristesse ou le chagrin.Voici celles qui m'ont aidée et continuent de m'accompagner.Les mots sont mes amis, j'espère qu'ils deviendront les vôtres. »Christine Orban.Mots d'auteurs célèbres, phrases entendues ou bien inventées au fil de l'expérience ou de l'observation, ce sont des mots chargés d'une intense vérité qu'a recueillis Christine Orban - ces mots qui lui permettent de surmonter les épreuves, et de cheminer toujours plus sereinement. « C'est un petit livre qui n'a l'air de rien. Un Delerm de la philosophie perso. Justement, l'air de rien, ces petites phrases bien tournées, accumulées, rangées dans leurs intitulés thématiques remplissent leur modeste mission : nous aider à être. » Catherine Schwaab, Paris Match.
« C'est Marie-Antoinette que je voulais écouter. L'écouter comme si j'avais été sa confidente. Sa voix résonne dans sa correspondance, dans ses silences, dans les mots effacés et retrouvés. Je l'ai entendu. Les lignes tracées de sa main sont comme des notes sur une partition de musique. Je perçois l'incertitude de son timbre, sa sensualité, je perçois des sons graves et légers comme l'eau d'une rivière, une rivière de larmes. »
Christine Orban
Leonard se pencha sur le visage de Virginia, fragile, hanté par la folie : le visage de sa femme. Depuis leur mariage - la date était brodée à l'intérieur de sa veste : 10 août 1912 - il n'avait jamais cessé de veiller sur elle. En cingalais, en tamoul, en langage chiffré de peur d'être lu, Leonard jalonnera son journal de ce "Ratisser souvenirs, émotions et les jeter sur la feuille. Traduire les attouchements, la tendresse en mots, leur donner un sens, une histoire"... Ainsi Virginia Woolf écrivit "Orlando", un livre qui lui valut une gloire sulfureuse. Orlando n'était pas qu'un être de papier mais une créature bien réelle : Vita Sackville West, que Virginia aima follement. L'excentrique, la dévergondée Vita, entourée de luxe, belle comme un fruit défendu, troubla à tel point le puritanisme de Virginia que celle-ci, comme pour s'en guérir, décida de la figer à tout jamais dans les pages d'un roman. Dans l'atmosphère feutrée des demeures anglaises du début du siècle, sous le regard de maris complaisants ou compréhensifs, deux tempéraments inouïs de femmes s'opposent et se rencontrent. Entre vie et littérature, ce sont les confidences sensuelles et littéraires d'une année amoureuse qui nous sont confiées ici, le temps d'une naissance : celle d'un roman.
Je me suis entendue prononcer ces mots de manire dsincarne, comme si ctait une autre qui parlait. Pas moi. Pas ma soeur. Une autre. Et pourtant je dois me rpter l'horrible vrit pour l'admettre : Ma soeur est morte.
Un rcit poignant, tout imprgn des parfums du Maroc, de la gaiet des annes d'enfance, du charme insouciant de l'adolescence, d'une tendresse infinie jamais prsente, pour conjurer le sort, pour repousser l'inluctable, pour ne jamais oublier.
« Dans l'intimité de l'amour (cette vérité fugace), je peux montrer, donner beaucoup de moi à un homme. Jétais prête à offrir mes jambes ouvertes à Gustave, pas à Courbet. Comment a-t-il osé me le demander ? Comment ai-je pu accepter ? »
Pourquoi Joanna, la belle Irlandaise, passée des bras de Whistler à ceux de Courbet, a-t-elle pu accepter de poser pour le scandaleux tableau « L'Origine du monde » ?
Qu'a-t-elle éprouvé à se montrer à la fois si provocante, si impudique et offerte à travers le regard et la palette de son amant ?
Au-delà de l'érotisme, un roman extrêmement troublant sur le désir et l'offrande, sur le coeur et la chair.
Dans un bar, un homme regarde une femme.
Ses yeux se promnent le long de ses jambes, qu'il caresse de bas en haut.
Tous les soirs, elle reviendra l'attendre.
Le rcit sensuel et poignant d'une rencontre sublime par l'attente, o Christine Orban, l'auteur du Collectionneur et de Lme soeur, met nu avec une troublante intuition le dsir fminin.
« Je voulais attraper la vie. Je voulais attraper la vie avec des mots comme j'attrape des images avec mon appareil photo. Fixer l'immatériel, les attitudes, les contradictions, ces choses infimes qui passent comme une ombre dans un regard. Je voulais partager avec ceux qui cherchent leur chemin, ceux qui hésitent, qui veulent comprendre, qui se heurtent aux autres ; je veux partager avec l'envie de rendre ce que l'on m'a donné. »