Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Au lendemain de l'Armistice de juin 1940, l'Afrique du Nord représente, avec la flotte, l'un des rares atouts qui restent à la France. Qui tiendra Alger, s'assurera - militairement et politiquement - une carte maîtresse.
Aucun ne l'ignore, des joueurs que nous voyons pousser leur pion sur "l'échiquier d'Alger". Ni Roosevelt, ni Churchill, ni de Gaulle, ni Pétain, ni Weygand, ni Darlan, ni Mussolini, ni Franco. Seul Hitler, malgré Goering et Raeder, ne comprend pas l'importance stratégique du bastion nord-africain. Mais voici que d'autres personnages entrent dans la partie : Noguès, Catroux, Juin, Giraud, Murphy et "les Cinq", le comte de Paris...
Ce premier tome de « L'échiquier d'Alger » nous mène jusqu'à l'aube du 8 novembre 1942, quand la flotte américaine paraît au large des côtes. Les centaines de documents inédits, de témoignages nouveaux, de révélations, d'anecdotes qui le composent, jettent un éclairage neuf sur la grande et la petite histoire des années 1940-1942.
Le second tome, sous le titre : « De Gaulle joue et gagne », couvre la période novembre 1942-août 1944.
Décembre 1953 : M. Coty, élu Président de la République, succède à M. Vincent Auriol. Cet événement, dont l'importance n'apparaît pas aux contemporains, marque, en fait, un tournant considérable dans l'Histoire de notre pays.
Avant 1953, comme nous l'avons vu dans « Le guêpier », la France a maintenu - comme elle a pu - son empire colonial dans le droit fil de la tradition de la IIIe République. Bien que chassée de Syrie par les Anglais, évincée du Liban, elle a pu - tant bien que mal - enrayer la désagrégation des liens qui l'unissent à l'Afrique du Nord. Mais, paralysée par les puissances économiques locales, les féodaux de toute obédience, elle n'a rien réglé. Le feu couve partout et va repartir. En Asie, par contre, la France n'a pas su - et n'a pas pu - reprendre, au moment propice, la maîtrise de l'Indochine, dont elle avait été balayée par les Japonais. Leclerc, Valluy, Blaizot, Carpentier, De Lattre, Salan - et maintenant Navarre - se sont succédé à la tête du corps expéditionnaire. La main va passer.
Le tournant de 1953, avec lequel débute cette « Liquidation », est placé sous le signe du très grave échec militaire subi à in Biên Ph. Celui-ci survient au moment où le pouvoir est échu à un homme non conformiste, et qui cherche à frapper les esprits par des décisions abruptes, par des paris qu'il tient avec le destin : Pierre Mendès France.
in Biên Ph est donc à l'origine de notre abandon de l'Indochine. Mais, comme les réactions atomiques, qui se produisent en chaînes, c'est tout l'édifice français d'outre-mer qui va se trouver ébranlé et, par contrecoup, celui du régime en place depuis la Libération. Quelques semaines plus tard, c'est la décision d'accorder l'autonomie interne à la Tunisie.
Des intrigues multiples se développent, qui ajoutent encore à nos difficultés et à notre manque d'imagination : États-Unis, Vatican, URSS, etc. Ce sont des intérêts puissants qui sont en jeu, masqués par les idéologies les plus opposées.
« La liquidation » est l'histoire de ces espoirs, de ces drames, de ces défaites, de ces luttes politiques métropolitaines, souvent féroces, qui ont profondément épuisé notre pays. Cette fresque gigantesque (1954-1962) est aussi l'histoire d'hommes de toutes conditions, des plus célèbres aux plus modestes, qui ont été mêlés passionnellement aux événements.
Après le récit de notre départ d'Asie, notre éviction de la Tunisie et du Maroc, c'est l'histoire complète de la guerre d'Algérie, coupée par l'épisode de Suez 1956. Au début du livre, on trouvera un sommaire illustré, avec les détails des vingt-sept chapitres. À la fin de l'ouvrage est placé un index, comprenant plusieurs centaines de noms cités : témoins et acteurs.
Cette « somme » est indispensable à ceux qui veulent connaître l'Histoire de notre pays.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
En 1920, un homme tombe d'un train près de Montargis : c'est Paul Deschanel, Président de la République. Son successeur, Millerand, autoritaire, veut réformer la constitution.
Sous l'influence de la Révolution russe, les socialistes et la CGT font scission. Un pasteur suisse devient "l'oeil de Moscou" à Paris.
En 1923, l'occupation de la Ruhr est la dernière manifestation offensive de la France, avant le désastre de 1940.
L'ingénieur Ernest Mercier rattrapera-t-il les erreurs - et le retard - de la France dans le domaine du pétrole ?
Les Anglo-Saxons remettent l'Allemagne en selle. Le grand théâtre de la S.D.N.
Un visionnaire européen : le sidérurgiste luxembourgeois Emile Mayrisch.
Un ministère de l'Air mal défini, et des fortifications discontinues.
Déchirements chez les Catholiques : dans le Nord, les syndicats ouvriers chrétiens se dressent contre le grand patronat ; en Alsace, c'est la révolte contre la politique religieuse de Herriot ; à Bordeaux, le cardinal Andrieu condamne "l'Action française", avec des remous importants en Bretagne. À Rouen, un sermon bouleverse les fils de notables. Marseille cherche sa voie.
Troubles sanglants dans les pays colonisés. Les Russes conduisent le bal de la révolution outre-mer. La guerre dans le Rif et en Syrie, l'apparition du nationalisme algérien annoncent des lendemains inquiétants.