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Bruylant
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La finance est en crise ; mais elle est indispensable à la vie des hommes en société.
Cependant, il serait abusif de considérer "la finance" comme un tout homogène.
En effet, loin de la finance conventionnelle qui fait la une de l'actualité, il existe une finance dite alternative qui tente de placer et de maintenir l'Homme au centre de son projet et à l'horizon de son ambition.
Cet ouvrage, premier du genre, se propose de présenter sous forme d'études réalisées par des spécialistes du droit financier, les manifestations de cette finance alternative, les outils, instruments et techniques juridiques qui existent et qui permettent de concilier finance et humanisme. À travers l'analyse des critères de développement durable ou religieux appliqués à la finance, des monnaies alternatives, du microcrédit, de la notation extra-financière, du mutualisme et du coopératisme en finance, du crowdfunding, des fonds éthiques, du financement associatif, du financement alternatif de l'habitat ou du soutien des collectivités publiques aux entreprises, ce livre fait, en France comme en Espagne, au Royaume-Uni, en Grèce et au Canada, un tour d'horizon complet de ce segment du secteur financier souvent méconnu et qui offre néanmoins aux Hommes de réaliser leurs projets dans la perspective d'un mieux-être collectif. Pour rompre avec l'idée que la finance n'est que spéculation et prédation. -
L'ouvrage analyse les principales questions que soulève aujourd'hui la protection des droits fondamentaux dans le contexte d'Internet, et les réponses qu'y apporte le droit européen des droits de l'homme (Conseil de l'Europe et Union européenne).
Outre des réflexions transversales sur les interactions entre les droits humains et l'univers numérique, le lecteur y trouvera une analyse fouillée et systématique du droit européen, en particulier de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de Justice de l'Union européenne, au sujet de différents thèmes d'actualité, parmi lesquels le blocage et le filtrage de contenus, la protection des lanceurs d'alerte, le droit à l'anonymat et au chiffrement, la protection des données, le droit à l'oubli, la protection des oeuvres, le droit à des élections libres, la protection des mineurs, etc., regroupés en quatre titres : liberté d'expression, vie privée et protection des données personnelles, autres droits fondamentaux, et garanties procédurales. -
La fraude corrompt l'intégration européenne, c'est-à-dire ce lien juridique, économique, social et politique que l'Union, les États membres et les particuliers tissent depuis les origines de la construction communautaire. C'est pourquoi le droit de l'Union européenne organise la lutte contre la fraude.
Étroitement liée à l'exercice du pouvoir budgétaire européen, la lutte contre la fraude est devenue une action à part de l'Union européenne, incarnée par l'Office de lutte anti-fraude (OLAF). La lutte anti-fraude devient le fondement d'un approfondissement de l'intégration dans le domaine pénal. Elle ne se cantonne pas aux seuls intérêts financiers de l'Union. Elle tend à irradier l'ensemble du droit de l'Union.
La Cour de justice a admis des limites aux libertés fondamentales de circulation dont l'exercice se révèlerait frauduleux dans une jurisprudence qui mobilise également la théorie de l'abus de droit.
À cette notion jurisprudentielle s'ajoutent celles employées dans la réglementation européenne visant à lutter contre l'immigration clandestine, contre la fraude fiscale et la contrefaçon. La commande publique laisse place à des exclusions d'une procédure de marché public en cas de comportements frauduleux. La conditionnalité politique appliquée à la Grèce comporte un volet particulièrement important de la lutte contre la fraude qui devient un élément de la discipline macro-économique des États membres.
Peut-on dès lors dégager une cohérence d'ensemble d'une notion fondamentale du droit de l'Union, à la signification politique essentielle, pour le projet européen ?
Cet ouvrage s'adresse aux praticiens spécialisés en droit européen ainsi qu'aux universitaires. -
Le Règlement européen sur la protection des données, adopté le 27 avril 2016 et qui sera directement applicable dans l'ensemble des États membres de l'Union européenne le 25 mai 2018, va profondément modifier les règles relatives à l'environnement digital des entreprises.
Le nouveau dispositif repose sur une logique de conformité et de responsabilité, laquelle peut même être conjointe entre les responsables de traitements et leurs sous-traitants.
Il consacre également de nouveaux principes tels que la protection des données à la fois dès la conception d'un produit ou d'un service et par défaut, crée de nouveaux droits pour les personnes concernées (droit à l'oubli, droit à la portabilité, actions collectives, etc.) et revoit à la hausse le niveau des sanctions financières encourues.
La protection des données à caractère personnel est plus que jamais au coeur des préoccupations des entreprises privées, collectivités territoriales et associations, lesquelles doivent repenser leur politique de conformité Informatique et libertés.
Autant d'enjeux abordés en détail dans la seconde édition de cet ouvrage à l'approche résolument pratique, véritable commentaire article par article du Règlement, fruit de 40 années d'expérience acquise par le cabinet Lexing Alain Bensoussan Avocats dans le domaine de la protection des données personnelles. -
Le data protection officer ; une nouvelle fonction dans l'entreprise
Collectif
- Bruylant
- 11 Juin 2020
- 9782802767015
Le règlement européen 2016/679 du 27 avril 2016 sur la protection des données (RGPD), entré en application le 25 mai 2018, introduit l'obligation pour bon nombre d'entreprises de désigner un délégué à la protection des données (DPD ou DPO pour « Data Protection Officer »), véritable pilote de la conformité RGPD.
Les organismes assujettis à cette obligation, et particulièrement les grands groupes et les organismes publics, ont intégré à leur politique de compliance les obligations découlant du règlement européen, et pour la plupart, désigné un DPO.
La fonction de DPO est un nouveau métier pour lequel les compétences requises sont autant juridiques que techniques, organisationnelles et stratégiques. Le DPO doit, en effet pouvoir dialoguer non seulement avec la direction générale mais également avec les directions opérationnelles notamment des aspects techniques liés aux exigences de protection des données « dès la conception » et de sécurité « par défaut ». Comment choisir son DPO ? Quels sont ses missions, pouvoirs et responsabilités ? Sur quelles bases peut-il être sanctionné ? Quels sont les outils nécessaires au DPO pour exercer ses missions ? Quelles sont les obligations du DPO en matière de sous-traitance ? Une sanction pécuniaire administrative est-elle assurable ?
Le DPO apparaît comme un des acteurs incontournables du traitement des données personnelles de l'entreprise. Et même dans les cas où sa désignation est facultative, celle-ci facilitera la conformité au RGPD.
Réalisé par des avocats et des DPO de grands groupes tous membres de l'Association des Data Protection Officers (ADPO), cet ouvrage est le fruit de leur expérience.
La troisième édition de cet ouvrage recueille le témoignage de nouveaux experts dans le domaine de la banque qui permettront d'accompagner aux mieux les DPO dans leurs fonctions. -
L'arbitre et le juge étatique ; études de droit comparé à la mémoire de Guiseppe Tarzia
Collectif
- Bruylant
- 10 Juin 2014
- 9782802744757
Fruit de la féconde collaboration unissant les processualistes de l’Université catholique de Louvain, de l’Université de Milan, de l’Université Paris II (Panthéon-Assas) et du Max Planck Institute (Luxembourg), le présent ouvrage aborde dans une même approche comparative confrontant les droits allemand, belge, français et italien, le rôle respectif de l’arbitre et du juge étatique dans le déroulement du procès arbitral.
Ce thème important connaît une particulière actualité. Dans les quatre systèmes juridiques examinés, le droit de l’arbitrage se trouve en pleine mutation. Depuis plusieurs années déjà, l’institution arbitrale a fait l’objet, en droit allemand et en droit italien, d’importantes révisions. Il en est de même de la réforme réalisée en droit français, par le Décret du 13 janvier 2011. Quant au droit belge de l’arbitrage, il vient de faire l’objet d’une réforme majeure : remplaçant la sixième partie du Code judiciaire par des dispositions nouvelles, la loi du 24 juin 2013 remodèle entièrement l’institution arbitrale dans une perspective résolument moderne, directement inspirée de la loi type CNUDCI.
Le concours du juge étatique à l’arbitrage peut être envisagé à trois niveaux qui correspondent aux trois parties de ce livre dédié à la mémoire du regretté Professeur Giuseppe Tarzia.
Dans un premier type d’interventions, le juge œuvre de manière secourable au bon démarrage de la procédure arbitrable. En un second temps, le juge étatique prend davantage le visage du juge dit « d’appui » pour remplir son office de juge du provisoire lorsque la procédure arbitrale s’avère impuissante à assurer la protection provisoire ou quand il s’agit de prendre des mesures d’assistance permettant l’obtention de preuves nécessaires à la solution du litige. Enfin, à l’issue de la procédure arbitrale, le juge étatique peut se transformer en juge de contrôle chargé de statuer sur une demande d’annulation de la sentence arbitrale. -
Contentieux du droit de la concurrence de l'Union européenne ; questions d'actualité et perspectives
Collectif
- Bruylant
- 16 Mars 2017
- 9782802757566
Dès l'avènement du Traité de Rome, le droit et le contentieux de la concurrence ont occupé une place privilégiée au sein de l'Union européenne. Si leur position particulière ne s'est jamais démentie, ils ont connu de profondes évolutions, liées notamment à l'adoption de nouvelles dispositions, au développement de la politique de la Commission européenne et aux effets de la crise économique.
L'apport des juridictions de l'Union européenne s'est avéré essentiel, dès lors qu'elles ont accompagné le développement du droit de la concurrence, en ont affiné les principes et lui ont permis d'occuper un rôle central dans la construction du marché intérieur.
Important canal d'« européanisation », le contentieux des ententes, des abus de position dominante, des concentrations et des aides d'État suscite de nombreuses questions, tant actuelles que liées à ses perspectives d'évolution, que le présent ouvrage examine de manière approfondie.
Rédigées par des spécialistes des domaines précités, les diverses contributions offrent une analyse détaillée et innovante de questions essentielles auxquelles sont confrontés les praticiens du droit et les milieux académiques, mais également, de manière générale, toute personne s'intéressant au contentieux du droit de la concurrence de l'Union européenne. -
Ce deuxième tome des Traités de science politique brosse un portrait complet des études européennes telles qu'elles se sont développées depuis le début du 21e siècle. Rédigés par les meilleurs spécialistes francophones, 18 chapitres problématisent les principales dimensions de l'intégration européenne, établissent un bilan de la littérature scientifique et dégagent les axes de recherche les plus pertinents. Complet et didactique, ce traité mobilise les débats centraux de la discipline comme point d'entrée pour situer et comprendre la littérature scientifique disponible. Il examine l'ensemble des acteurs de l'Union et la manière dont ils interagissent, les principales actions qu'ils conduisent, dans les domaines les plus divers et, enfin, les grands enjeux actuels de la construction européenne.
Les auteurs proposent une vue englobante de leurs sujets respectifs et veillent à faire droit à la diversité croissante des paradigmes et méthodologies mobilisés par les études européennes. Chaque contribution souligne aussi les apports spécifiques de la recherche francophone, en insistant sur ce qui distingue ces travaux de la littérature anglo-saxonne dominante. Les auteurs veillent aussi à rendre compte des développements les plus récents des études européennes : après un net déclin au milieu des années 2000, elles ont connu un regain d'intérêt massif à la faveur des multiples crises qui ont affecté, mais aussi transformé, l'Union européenne, et ont mis de nouvelles questions à l'agenda des chercheurs. -
Personne et patrimoine en droit ; variations sur une connexion
Collectif
- Bruylant
- 11 Juin 2014
- 9782802746256
Dans un contexte d’éclatement des concepts et de recul continu de l’univocité des notions juridiques, l’étude des notions de Personne et de Patrimoine mises en relation révèle la diversité des formes et la relativité des forces qui tiennent encore liées les deux notions. En partant du postulat cher aux civilistes selon lequel toute personne a nécessairement un patrimoine, cet ouvrage répond aux différentes interrogations suscitées par le croisement de cette notion avec celle de Personne.
En effet, les questions se rapportant à la notion de Patrimoine constituent autant de points d’ancrage à la notion de Personne : constitution ou consistance, unicité ou pluralité (du patrimoine et/ou de son régime), titularité, droits et obligations, protection, valorisation, circulation, atteinte, disparition, etc. La connexion ainsi réalisée permet ensuite une somme de réflexions sur ces problématiques menées en se situant au niveau tant de l’émergence (gestation) de la personne, que de son existence (vie) ou de sa déliquescence (disparition).
Cet ouvrage intéressera les enseignants, chercheurs et étudiants spécialisés en droit commercial, droit des contrats, droit des sociétés, droit de la personne et droit des biens. Il intéressera également les notaires, les experts immobiliers, les magistrats, les huissiers ainsi que les experts comptables..
Sous la coordination de Louis-Daniel Tshibende Muka, cet ouvrage rassemble les contributions de Pascale Boucaud, Bastien Brignon, Michel Cannarsa, Carine Copain, María Dolores Cervilla Garzón, Maria del Rosario Carmona Luque, Karam Ghada,Béatrice Kan-Balivet, Peter Kóvacs, Peggy Larrieu, Frédérique Longere, Jacques Mestre, Marjolaine Monot-Fouletier, Urbain Ngampio Obélé Bélé, Mari Paz Sánchez Gonzáles, Carole Petit, Marie-Christine Piatti, Didier Poracchia, Samuel-Jacques Priso-Essawe, Raphaël Rodrigues, Dulce Soriano, Sziliárd Tattay, Ivan Tchotourian, Louis-Daniel Tshibende Muka, Franck Violet, Florence Wady et Isabel Zurita Martín.
Louis Daniel Tshibende Muka est docteur en droit privé et enseignant-chercheur à la Faculté de droit, sciences économiques et sociales de l’Université Catholique de Lyon.
L’ouvrage contient quatre contributions en espagnol. -
L'identité à la croisée des États et de l'Europe ; quel sens ? quelles fonctions ?
Collectif
- Bruylant
- 15 Juillet 2015
- 9782802752325
Identité nationale, identité constitutionnelle, identité des États sont autant de termes qui suscitent débats au sein des institutions européennes et nationales, entre juridictions constitutionnelles et européennes et, par voie de conséquence, au sein de la doctrine française autant qu’étrangère. Que signifient-ils véritablement ? Les notions d’identité nationale et d’identité européenne se recoupent-elles ? À qui revient-il d’en déterminer le sens et la portée ? Quelle place et quelle signification a ce débat au sein des deux Europe elles-mêmes en quête d’identité ? Les États sont-ils eux-mêmes d’accord entre eux sur les éléments constitutifs de leur identité, qu’elle soit nationale ou constitutionnelle, et sur ce qu’est ou devrait être l’identité européenne ?
Autant de questions qui méritaient d’être débattues afin de clarifier le sens donné à des termes auxquels il est de plus en plus fait référence dans les textes fondateurs et dans les jurisprudences européennes comme nationales. L’étude de la façon dont l’argument de l’identité est utilisé, dans la pratique, par les États autant que par l’Union européenne ou par la Cour européenne des droits de l’Homme ainsi que celle des conséquences du recours à cette notion est cruciale dans la période de crise que traversent l’Europe et l’idée même de construction européenne. Quel poids peut et doit avoir la revendication identitaire dans une union fragile qui peine à franchir le cap d’une union politique ? Dans quelle mesure ces précautions identitaires ne risquent-elles pas de la fragiliser davantage ? L’objectif de cet ouvrage est de faire part de réflexions autour de ces notions au-delà du seul cadre national et du cloisonnement des disciplines. -
Instances de législation, forums publics, lieux de jeux de pouvoir, réunions d'élites politiques... Les parlements apparaissent différemment selon la perspective de l'analyste. Définir ce dont le Parlement est le nom suppose ainsi de multiplier les focales - ce que la spécialisation de la recherche et l'éparpillement des connaissances rendent aujourd'hui malaisé. Face à un tel défi, ce volume collectif a l'ambition de proposer une revue des savoirs contemporains relatifs au Parlement qu'ils relèvent des sciences sociales ou juridiques.
Il regroupe les contributions des meilleurs spécialistes francophones ou internationaux qui présentent la façon dont leur discipline académique envisage l'objet Parlement. Aux côtés des approches relevant classiquement de l'histoire, du droit et de la science politique, on trouve également des perspectives disciplinaires moins attendues éclairant d'une lumière originale l'objet Parlement que ce soit l'anthropologie, l'économie ou les études de genre. Au total, les vingtdeux contributions ici rassemblées offrent une synthèse unique de l'état des savoirs sur le Parlement et aident ainsi à en saisir aussi bien la substance que ses transformations contemporaines. -
b-Arbitra is a biannual peer-reviewed journal that is the leading source of information and for research on arbitration in Belgium. b-Arbitra is an initiative of Cepani, the Belgian Center of Arbitration and Mediation. b-Arbitra subscribes to the objective of Cepani to promote edifying debate and in-depth research in the field of arbitration, to provide a valuable source of pertinent information to lawyers involved in arbitration, and to bring new developments to the policy makers' attention in order to further the quality of the arbitration law and practice.
b-Arbitra is also dedicated to promoting dialogue on novel issues in the field of arbitration and aims to provide a dynamic forum for the exchange of information on a European scale. It fosters a comparative approach that opens up new avenues of creative research and critical thinking, and this in light of the increasing number of cross-border disputes and the internationalization of arbitration.
b-Arbitra is unique in that it welcomes contributions in English, as well as in Belgium's official languages Dutch, French and German. Each of these articles is accompanied by a summary in the English language. -
Le présent ouvrage passe en revue les développements majeurs qu’ont connus la fiscalité des impôts sur les revenus et le droit pénal fiscal au cours de la période récente, en mettant l’accent sur les questions présentant le plus d’intérêt pour les praticiens non spécialisés dans ces matières.
Jean-Louis Davain et Denis-Emmanuel Philippe exposent les principaux développements en matière d’imposition des personnes physiques et d’imposition des sociétés, sélectionnés à la lumière de l’actualité la plus récente.
André Risopoulos fait le point sur la matière pleine d’embuches du blanchiment du produit de la fraude fiscale, tant dans ses aspects préventifs que répressifs, après l’importante réforme introduite par la loi du 15 juillet 2013. -
Le présent ouvrage aborde quatre thématiques à partir de développements récents et d’actualités jurisprudentielles dans le domaine pénal.
Damien Vandermeersch fait le point sur l’évolution de la jurisprudence en matière d’admissibilité de la preuve obtenue irrégulièrement, enjeu essentiel de la procédure pénale. À partir de différentes propositions de loi visant à conférer une assise légale à la jurisprudence dite « Antigoon », l’auteur questionne les critères dégagés par la Cour de cassation en se demandant s’il ne faut pas envisager d’autres balises ou moduler davantage les conséquences visant à sanctionner l’irrégularité commise.
Sophie Cuykens se propose d’étudier la contradiction de l’expertise pénale en matière de responsabilité médicale en mesurant l’état de la contradiction et en sondant les objectifs poursuivis par les expertises pénales. L’étude de ces paramètres permet à l’auteure d’évaluer le degré de sécurité juridique attaché à l’expertise pénale en matière de responsabilité médicale.
Mona Giacometti et Pierre Monville interrogent le rôle de la Chambre des mises en accusation à la clôture de l’instruction où les parties au procès peuvent lui soumettre diverses demandes. À travers l’examen de décisions récentes rendues tant par la Cour de cassation que par les Chambres des mises en accusation, les auteurs font le point sur l’étendue des pouvoirs dont dispose la juridiction d’instruction à ce moment clef de la procédure pénale que constitue le règlement de la procédure.
Dimitri de Beco mène une réflexion sur l’évolution de la jurisprudence en matière de cause d’excuse de provocation depuis l’arrêt Mirisola de la Cour de cassation qui a jugé que les critères de proportionnalité et de l’homme normal et raisonnable devaient être pris en considération pour apprécier l’existence ou non d’une cause d’excuse de provocation. À partir des décisions des cours et tribunaux, l’auteur se demande si l’application de ces critères ne vient pas relativiser la portée de la cause d’excuse atténuante. -
Annales du droit luxembourgeois Tome 21 (édition 2011)
Collectif
- Bruylant
- 24 Janvier 2013
- 9782802740346
Au sommaire de ce volume, on retrouve les contributions suivantes : Mes professeurs à la Faculté de droit et aux Sciences Po Paris, 1946-1947, par Georges Als Le droit de la grappe au Luxembourg par Nico Schaeffer La responsabilité des professionnels du droit par Alex Engel Retour sur la consolidation, cause d'extinction de l'usufruit par Hannes Westendorf Modalités de la réglementation des clauses d'indexation de prix au Luxembourg, en France, Belgique et Allemagne par Pascal Ancel, Bertrand Christmann, Xavier Dieux et Fabienne Kutscher-Puis Actualités du droit antidiscrimination par François Moyse Les évolutions récentes en matière d'assistance internationale en droit fiscal luxembourgeois par Jean-Pierre Winandy Droit des sociétés (2006-2012) par Franz Fayot et Cintia Martins Costa Cour de justice de l'Union européenne (2010) par Georges Friden et Jacques Thill La pratique luxembourgeoise en matière de droit international public (2009-2010) par Georges Friden et Patrick Kinsch
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Les thèmes et points abordés dans ce module tendent à faire le bilan sur les questions classiques, mais qui ont sensiblement évolué, relatives à la responsabilité des pouvoirs publics. Depuis le début des années 80 et la consécration par la Cour de cassation de l’illégalité comme équivalente à la faute, des évolutions notables sont venues nuancer cette affirmation. Il n’est désormais plus nécessairement acquis que toute illégalité ou inconstitutionnalité équivaut à une faute. En dresser le bilan en 2014 sera l’objet de la première intervention. Par ailleurs, dès lors que le Conseil d’État est sur le point de faire l’objet d’une réforme très importante, notamment quant à ses pouvoirs d’intervention en cas d’illégalité, il est apparu important d’en rappeler les éléments essentiels et d’en apprécier, à titre prospectif, les incidences en matière de responsabilité des pouvoirs publics. Celle-ci tendra-t-elle à disparaître, dès lors que le Conseil d’État pourra parfois réformer certaines décisions administratives ou à recourir encore à la boucle administrative. Le troisième thème, directement lié au précédent, est focalisé sur le mécanisme de maintien des effets, dont il ne peut être fait usage qu’à titre exceptionnel, mais qui devient une préoccupation de plus en plus importante. Son impact sur les questions de droit civil n’est pas négligeable et, en particulier, sur la possibilité de demander la réparation d’une illégalité ou d’une inconstitutionnalité, nonobstant le maintien des effets par le juge administratif ou constitutionnel : peut-on encore, en ce cas, parler de faute ? Peut-on encore parler d’un dommage ? Etc.
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Mélanges en l'honneur du professeur Alain-Serge Mescheriakoff ; service public, puissance publique : permanence et variations d'un couple mythique
Collectif
- Bruylant
- 22 Mai 2013
- 9782802739395
De Léon Blum au Bac d’Eloka, des actes administratifs au service public, du droit des associations au droit de l’économie, Alain-Serge Mescheriakoff a embrassé, par ses écrits et ses enseignements, l’essentiel des sujets et problématiques du droit administratif. Aussi, ses collègues et amis ont souhaité revenir, au moment de lui rendre hommage, sur les critères mêmes du droit administratif : le service public et la puissance publique. Car, fondamentales depuis plus d’un siècle, les réflexions à cet égard connaissent certainement un renouvellement dans la période récente. La complexité et la variété des sources internes et externes du droit, l’affirmation des juridictions internationales et européennes, l’insertion dans le marché intérieur de l’Union européenne, la globalisation, le développement du droit et du contentieux constitutionnels, l’essor de la régulation ou des garanties procédurales sont autant de phénomènes qui relancent le débat récurrent sur la justification d’un droit administratif autonome. . C’est en effet à une réflexion sur la nature et la pérenité mêmes du droit adminstratif post-moderne qu’invitent au total les études rassemblées ici. L’ouvrage accueille sur ce thème des contributions d’horizons divers, à l’image de la carrière du dédicataire. Universitaires – de droit public et de droit privé – mais aussi avocats se réunissent pour rendre cet hommage à sa pensée et à sa carrière.
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De Rome à Lisbonne : les juridictions de l'Union européenne à la croisée des chemins
Collectif
- Bruylant
- 29 Août 2013
- 9782802740742
Les diverses contributions, divisées selon les trois parties clés de l'ouvrage, abordent des thématiques d'actualité du droit de l'Union européenne, dans les domaines chers à Paolo Mengozzi durant sa carrière d'universitaire ainsi que de magistrat au Tribunal de l'Union européenne puis à la Cour de justice de l'Union européenne. Ces thématiques sont : - les relations entre le droit de l'Union européenne et le droit international ; - le droit de la concurrence dans l'Union européenne et la protection des consommateurs ; - la protection des droits fondamentaux dans l'Union européenne. Les diverses contributions sont rédigées par des membres et anciens membres des deux juridictions mentionnées, des universitaires ainsi que des collaborateurs de Paolo Mengozzi, spécialisés dans le droit de l'Union européenne. Les juridictions de l'Union européenne sont au coeur de l'évolution du droit de celle-ci, qu'il s'agisse, par exemple, des rapports qu'il entretient avec le droit international ou de la protection des droits qu'il confère aux particuliers. Depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en décembre 2009 et la crise financière en Europe, ces juridictions sont aussi confrontées à une série de questions nouvelles, souvent d'ordre constitutionnel. Parallèlement, la Cour de justice et le Tribunal de l'Union européenne doivent poursuivre leur dialogue avec les juridictions nationales et internationales. Les vingt-cinq contributions réunies dans les Mélanges en l'honneur de l'avocat général Paolo Mengozzi, à l'occasion de son soixante-quinzième anniversaire, illustrent à quel point les juridictions de l'Union européenne se trouvent ainsi à la croisée des chemins. Ces contributions examinent, en particulier, la jurisprudence relative au statut du droit international, à la Charte des droits fondamentaux, aux droits de la concurrence et des consommateurs, thématiques auxquelles tant dans sa carrière universitaire qu'au sein de la Cour de justice de l'Union européenne, l'apport de Paolo Mengozzi a été et demeure riche et important.
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Le droit, entre autonomie et ouverture ; mélanges en l'honneur de Jean-Louis Bergel
Collectif
- Bruylant
- 22 Juillet 2013
- 9782802739531
Si, de longue date, Jean-Louis Bergel a ressenti l’impérieuse nécessité pratique pour les juristes d’avoir recours à la méthodologie juridique et à la théorie du droit, c’est qu’il a eu la conscience aigüe de ce qu’impliquent les évolutions du droit dans un univers de plus en plus complexe, plus internationalisé, plus technique aussi qui rendent insuffisante une approche purement dogmatique du droit fermé sur lui même.
Qu’il s’agisse de la question des sources du droit, du rapport du droit à l’espace ou aux faits sociaux, des concepts et des catégories juridiques, des méthodes d’interprétation et des styles du raisonnement judiciaire, son travail est empreint de cette exigence d’ouverture de la science du droit.
Les évolutions de la régulation juridique montrent combien la voie que Jean-Louis Bergel a empruntée est un passage obligé dans les enseignements du droit et dans la formation des magistrats et des avocats.Ces Mélanges honorent l’engagement qui a été celui de Jean-Louis Bergel dans toutes ses actions, un engagement personnel et professionnel qui ne se laisse pas décourager et que l’on admire dans sa force de conviction.
Ils rendent hommage à Jean-Louis Bergel au travers de contributions d’universitaires et de professionnels du droit qui viennent des nombreux cercles, groupes de travail et institutions qu’il a créés ou dans lesquels il a agi et qui souhaitent ainsi lui témoigner leur amitié et leur reconnaissance. -
On 7 December 2000, the newly created non-profit organization DNS. be adopted the Terms and conditions for domain name registrations under the ".be" domain. These terms and conditions revolutionized the registration of ".be" domain names. The ".be" domain evolved from a small, closed domain, where domain names were reserved for organizations and undertakings showing that the requested domain name corresponded to their name or trademark, to a modern, open domain that applies the "First come, first served" rule as one of its key principles. This choice to liberalize the ".be" domain paid off extremely well. As expected, the liberalization also brought with it some cases of cyber squatting. The experience in the generic Top Level Domains or gTLD's, like the ".com" or ".net" domains, showed that more freedom is used by some (a small minority) to infringe upon the intellectual property rights of others. DNS.be was well aware of this risk and with the liberalization, it introduced in its terms and conditions a Dispute Resolution Policy. Pursuant to this policy, the registrant of a ".be" domain name agrees that his domain name will be transferred to a third party (the complainant) if that party asserts and proves that: CEPANI, the Belgian Centre for Mediation and Arbitration, is proud that it has been, from the very beginning, the accredited Dispute Resolution Entity for the ".be" domain name disputes. Aided by a working group of experts, CEPANI set up the Rules that govern the proceedings to solve domain name disputes. From January 2001 until September 2012, more than 283 cases have been introduced with CEPANI. Because the online world is changing rapidly, also the terms and conditions of DNS.be and the Rules of CEPANI are amended regularly. After more than 10 years of dispute resolution regarding ".be" domain names, CEPANI thought that the time has come to reflect about what has been and about what has yet to come. CEPANI asked a few eminent authors to share their experience and their ideas, and is proud to publish their contributions in this book. Cet ouvrage est bilingue (Français/Neerlandais).
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Annales du droit luxembourgeois. Volume 22. 2012 Editions Bruylant, Bruxelles.
Revue de droit luxembourgeois paraissant tous les ans. -
Entreprises stratégiques nationales et modèles économiques européens
Collectif
- Bruylant
- 16 Novembre 2012
- 9782802738930
Comment s’opère la mutation des politiques industrielles par les États nations dans le cadre de l’Union européenne et des règles de la gouvernance économique mondialisée ? Les actions nationales menées au nom du patriotisme économique ne sont plus adaptées à l’Union européenne. Leur efficacité est limitée par les stratégies des groupes « globalisés », tandis que les règles communautaires interpellent et encadrent leur légitimité. La portée des politiques publiques est donc en cause et débouche sur la question de l’échelle pertinente d’une intervention. C’est, a minima, la capacité de réponse aux défis de la globalisation de l’Union européenne qui est interrogée. Après plusieurs ateliers relatifs aux golden shares, aux OPA, aux aides d’États, etc. organisés dans le cadre du programme « Droit et Compétition européenne » du Centre européen de droit et d’économie de l’ESSEC et un récent colloque sur ce sujet, les auteurs ont consacré une étude approfondie à ces questions complexes.
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La société européenne ; droit et limites aux stratégies internationales de développement des entreprises
Collectif
- Bruylant
- 29 Juillet 2013
- 9782802743293
Il existe aujourd’hui un peu plus de mille entreprises ayant opté pour la forme de Société européenne. À partir de cette réalité statistique, l’ouvrage met en évidence les atouts compétitifs de cette forme de société:
– la flexibilité dans la gouvernance d’entreprise,
– la mobilité transfrontalière,
– l’image européenne.
Dans une perspective de concurrence verticale entre les formes nationales et européennes de société, l’intérêt de cette étude réside dans les explications profondes qu’elle apporte à l’utilisation de la Société européenne par les opérateurs économiques. Pourquoi les entreprises préfèrent-elles la SE pour transférer leur siège social? Pour quelles raisons la SE est-elle si utilisée en Allemagne ou au Luxembourg ? Quelle est la réalité de la Société européenne en France ?
Afin de réaliser cet ouvrage, des connaissances de droit européen des sociétés, de droit comparé, ainsi qu’une importante série d’études empiriques ont été mobilisées. La diversité des contributions témoigne de la richesse des sources juridiques.
Rédigé dans un style accessible, l’ouvrage présente un intérêt pour tous les praticiens, professeurs et chercheurs concernés par le développement du droit européen des sociétés. -
Families an end-of life ; treatment décisions ; an international perspectives
Collectif
- Bruylant
- 23 Juillet 2013
- 9782802740681
"The book of life is the supreme book that we can neither close nor reopen at will."This quotation from Lamartine, the French poet, once a perfect illustration of the end of life in bygone societies, can no longer be said to apply. In fact, today, in one out of two cases in our modern societies, it is the medical team who closes this book without any intention of cutting life short. Generally, however, the physicians do not make this decision alone. While a competent patient increasingly participates in medical decisions, including when it's a matter of life or death, those nearest to him (usually the family but not always) endorse this responsibility once he becomes incapable of expressing his wishes. Many questions surround not only this concept of «nearest and dearest», or "loved ones", but also their roles and legitimacy. Whether they act as the patient's legal representative, authorised agent or trustee, or if they are stripped of all legal power, will the «loved one» be simply consulted by the caregivers on the presumed wishes of the patient regarding end-of-life choices? Or must they guarantee him a genuine right of self-determination? To this end, will they be granted a right of information only about the patient's condition, or even access to his medical records? Will their role be affected by the existence of living wills drawn up by the patient in question ?
The outcome of debates between legal experts and physicians, philosophers and sociologists from seventeen countries, the chapters in this book analyse the current status and role of these relatives (and non- relatives) close to the patient at the end of life. Numerous European national laws are thus compared and are also benchmarked against other practices, in North and South America, in Africa and in some Asian countries.
Beyond the legal, cultural and ethical differences that clearly separate these various traditions, a recurrent question arises: more than providing paternalistic protection, does the "loved one" not always have to ensure respect for what «their patient» would have wanted, thus guaranteeing up to the end of his life a basic right, namely his decision-making autonomy? If this book demonstrates the difficulty of such a task in different contexts, it also attempts to pave the way to a more humanistic approach across cultures to advocate respect for the patient at the very end of his life.