Retenir les images des lieux plutôt que les lieux. Vêtue de poussière, des gravats. Je rampe, la peau écorchée. Le vol des outardes en un V inversé, net et franc au-dessus du fleuve et des Amériques. Le vent cherche une trajectoire.
Arrachée, je renverse ce récit conjugué au conditionnel. À l'angle et à l'envers de l'univers, entre les cailloux et les mots doux d'un bruité. C'est ce qu'on appelle un mystère, celui d'une lumière ancienne, venue de l'enbas, de sa propre force inconnue, mais souterraine et aérienne. La route devant ne s'offre pas. Ni à moi. Ni à Personne.
Arrive-t-on à accepter l'autre en soi ?
Qu'est-il arrive a cette femme pour qu'elle devienneune proie ? Dans une longue lettre ecrite a un homme qu'elle a aime, elle exorcise le desenchan-tement amoureux afin de retrouver une certaine serenite. Il ne s'agit pas tant d'oublier que de se pardonner : comment peut-on tomber sous une telle emprise, jusqu'a être depossedee de soi, jusqu'a ce que la honte vous devaste ? Armee de mots, elle sauvera sa peau.
Le cent-cinquante-cinquième numéro de la revue Les écrits vous propose un parcours varié, alliant récits, poésie et réflexions littéraires. Lisez d'abord le second texte de l'écrivaine en résidence Evelyne de la Chenelière où il est question d'écouter des films vieux et français. Suivent l'arnaque, le mensonge, le deuil, la disparition, la peine et l'errance dans six récits à l'écriture évocatrice. Découvrez trois poètes néerlandais : Kreek Daey Ouwens, Han van der Vegt et Hélène Gelèns, présentés et traduits par Jan H Mysjkin. Poursuivez votre périple poétique avec les mots de Paul Bélanger, Yannick Resch, Clémence Dumas-Côté, Jonas Fortier et Sonia Anguelova. Le numéro se clôt par deux essais : l'un, un texte de Michel van Schendel retrouvé dans ses archives, texte établi et édité par Pierre Ouellet, l'autre, De filmer et d'écrire vrai par André-Guy Robert et le récit du chemin vers la lecture de Laurier Lacroix, historien de l'art. Des oeuvres de Catherine Seghers accompagnent le numéro.
Des rues de Montréal au village nordique de Salluit, de la Bretagne du Nord à l'Afrique du Sud, en passant par la Grèce antique et la Bulgarie postsoviétique, le 150e numéro de la revue Les écrits a beaucoup voyagé. Il a ramené de ses périples de nouveaux extraits inédits des carnets d'André Major ; des récits de Laure Morali, Benjamin Hoffmann, André Carpentier, Jean Désy et Vincent Brault ; des poèmes de Michaël La Chance, Patrice Desbiens, Jonathan Lamy, Laurent Cauchon et Jean-François Bernier ; une oeuvre théâtrale de Dario Larouche ; une suite de poèmes bulgares traduits par Marie Vrinat ; et des chroniques littéraires de Sherry Simon et Raymond Gervais, qui signe aussi dans ce numéro un portfolio d'oeuvres visuelles inspirées par la musique et qui explorent les rapports entre la vue et l'ouïe, le regard et l'écoute, le regard qui écoute...
Le guide d'élevage « Les grands gibiers domestiques » se compose de 21 feuillets techniques distincts traitant de l'élevage du cerf rouge, du wapiti, du bison et du sanglier. Outre le démarrage d'une entreprise, l'amélioration génétique, la médecine préventive, la viande et la commercialisation, ce guide d'élevage sur les grands gibiers s'intéresse à la gestion de la reproduction, aux principales maladies, à l'alimentation et aux installations d'élevage de chaque espèce. Ces feuillets sont aussi offerts à l'unité ou en collections (cerf rouge, wapiti, bison, sanglier).
Le tout récent numéro de la revue Les écrits est le premier numéro conçu sous la direction de Danielle Fournier. L'écrivain en résidence André Major y livre des pages inédites de ses carnets. Un dossier est consacré au thème de la lecture et de l'écriture, avec, entre autres, les contributions de Renée de Ceccatty, Benjamin Hoffmann et Denis Grozdanovitch. Le numéro comprend une vingtaine de textes d'auteurs d'ici et d'ailleurs, avec, notamment, une suite poétique de Jean-Paul Daoust sur l'idée de tolérance, un récit de Luc Bureau sur le thème de l'émasculation et un essai de Jean Désy sur les communautés du Nord. Le portfolio est consacré à l'artiste Stéphanie Béliveau, dont l'oeuvre, tendue entre l'idée de la ruine, du rebut, de la relique, et celle de la réparation, de la récupération, de la rédemption, pose un regard mélancolique et sur le monde et ses habitants, leurs blessures et leurs cicatrices, mais aussi leurs capacités de résilience et de régénération.
C'est sous un nouvel habillage graphique que se présente ce numéro de la revue Les écrits. Les oeuvres de Marie-Claude Pendleton, en couverture, accompagnent aussi les textes. Un portfolio en fin de numéro laisse la parole à l'artiste quant à sa démarche et ses inspirations. Au sommaire, trouvez un texte d'Évelyne de la Chenelière, autrice en résidence, un essai de Gérard Cartier et quatre récits par Laurence Nobécourt, Patrick Lane, Guillaume Asselin et Jean-Paul Goux. Lisez ensuite une « suite italienne » : quatre auteurs italiens, maintenant installés à Paris, et traduits en français. José Morel Cinq-Mars raconte dans sa présentation des auteurs comment un simple hasard heureux lui a permis de croiser le chemin de Francesco Forlani, Andrea Inglese, Giacomo Sartori et Giuseppe Schillaci. Lisez enfin un exlibris par Jean Royer et des poèmes de Vincent Filteau, Marco Bélanger, Jean-Philippe Gagnon, Jacques Rancourt, Franck Vilain et Mireille Fargier-Caruso.
Dans le numéro printemps-été de la revue Les écrits, laissez-vous transporter dans l'imaginaire et les mots, en vers ou en prose, de Marie-Christine Lévesque, Marie Bélisle, Boris Gamaleya, Vigile Hoareau, Rose Normandin, Christine Palmieri, Carl-Keven Korb, Antonin Mireault-Plante, Jonathan Charette, Pascale Auger, Renaud Longchamps et François Minod. Lisez aussi deux autrices réunionnaises, Ann O'aro et Anne Cheynet. Le numéro présente aussi un portfolio de l'artiste JackBeng-Thi, lui aussi originaire de L'ÎLe de la Réunion.
Que fait l'art à la littérature ? Comment l'écriture s'enrichit-elle de la rencontre avec d'autres formes de création artistique ? Comment l'écrivain s'y prend-il pour traduire et rendre lisible la démarche d'un musicien ou celle d'un peintre ? La relation esthétique avec les objets d'art peut-elle servir de modèle pour penser le rapport aux textes littéraires ? Ce sont ces questions - et bien d'autres encore - que pose le présent numéro, en variant les points de vue et les prises de parole, mélangeant réflexion, hommage et témoignage, poésie et récit, textes et images. Le numéro comprend notamment un dossier « Écrire l'art », avec des textes d'Herménégilde Chiasson, de Nancy R. Lange et de Stéphane Lambert, et un dossier « Hommage à Louise Viger » composé de textes brefs écrits par dix-sept auteurs différents autour de l'oeuvre de l'artiste qui illustre le numéro.
La pandémie. Comment en parler? Comment ne pas en parler? Partout vous en lisez le récit. Les poèmes, essais, textes théâtraux et récits de ce numéro de la revue Les Écrits se trouvent arc-boutés à ce dilemme à la fois moral et littéraire. Les textes qui composent la Suite béninoise ont, quant à eux, été écrits avant la pandémie. Ils vous emmènent en principe tout à fait ailleurs, dans un monde d'oralité et de maléfices où règne la foi dans ses versions les plus extrêmes. Le portfolio de l'artiste béninois Ishola Akpo, qui signe la couverture du numéro, est composé de portraits photographiques colorés où des visages et des corps qui se manifestent dans leur dimension la plus charnelle et « portent » des objets qui leur sont costume, masque, ornement, arme, ou même camouflage.
Le numéro de l'automne de la revue Les Écrits, bien garni, vous transporte dans une autre dimension. Le portfolio de l'artiste Irene F. Whittome n'a rien d'ordinaire : ses couleurs, son mouvement ouvrent la porte à l'imaginaire. Ce numéro présente un hommage posthume à Jean Royer, écrivain, ami, membre de l'Académie et collègue tant apprécié de la revue. Par ailleurs, les poèmes et la Suite roumaine font entendre de nouvelles voix et Le laboratoire de l'écrivain amène la littérature québécoise à sortir des sentiers battus. Dans ce numéro, vous voyagerez dans le passé, dans l'inconnu, et dans la fiction, bercés par la langue et les mots.
Ce numéro hivernal de la revue Les écrits se décline en formes variées. Retrouvez d'abord l'autrice en résidence Évelyne De la Chenelière dans un texte où il est question du 14 juillet. Poursuivez en récits où l'on cherche une disparue (Julie Fauteux), où l'on séjourne à St-John's (Vincent Fournier-Boisvert), où l'amour vit malgré la guerre (Marie Claire Lanctôt Bélanger), où l'on souhaite être transformée en langues (Guillaume Asselin). Le numéro vous entraîne ensuite dans une suite poétique mexicaine, à la découverte d'Elsa Cross, Jorge Ruíz Dueñas, Audomaro Hidalgo, Daniel Medina, Patricia Velasco, Claudia Berrueto, Verónica G. Arredondo et Marciela Guerrero, dans une traduction de Françoise Roy. Puis, viennent le théâtre (Michaël Glück) et la poésie (Nicholas Giguère, Béatrice Machet, Emmanuel Merle, Louise Marois). Enfin, lisez deux essais, l'un sur l'écriture de poésie, l'autre sur le littéraire et le numérique et un exlibris empli de souvenir de lectures. La couverture est une oeuvre de Guillaume Desrosiers-Lépine.