Quand un train déraille, c'est l'existence entière de ses passagers qui est bouleversée...
À 32 ans, Luc Milovi mène la vie dont il a toujours rêvé : heureux, comblé, il est bercé par l'amour de sa femme et de ses trois filles. Mais un matin d'octobre, cette vie parfaite va basculer. Ce jour-là, lorsque Luc monte dans le train qui le mène à son travail, le ciel est étrangement déchaîné... Une météo qui résonne comme un présage. Comment Luc aurait-il pu deviner ce qui allait arriver ? Pouvait-il prévoir l'effroyable et tragique accident de train ?
Les rares rescapés, livrés à eux-mêmes et oubliés de tous, céderont petit à petit à leurs instincts les plus primaires pour tenter de survivre. Dans ce combat pour la vie, Luc devra lutter contre les autres, mais aussi contre ses propres certitudes. Déchiré entre l'amour et le désespoir, entre son désir de vivre et son sens moral, il sera contraint de faire des choix radicaux, quitte à devoir en payer le prix...
Un roman percutant, qui interroge sur le destin et le sens de la vie !
EXTRAIT
Il arrive un moment dans l'existence où certaines personnes se disent : « Voilà ! Ça y est ! J'ai enfin atteint mon Everest, la vie m'a donné ce que j'espérais, je suis comblé. Alors... que vouloir de plus ? »
C'est un peu comme si les formules toutes faites qu'on répète chaque année à la même période devenaient accessibles. Pourtant ces fameux voeux du 1er janvier, tout le monde les connaît à force d'être rabâchés, et par pure formalité on remercie toujours les personnes qui nous les adressent en sachant pertinemment qu'elles n'auront aucun impact sur notre futur proche.
Au bout du compte, quelle que soit la vie que l'on souhaite mener, une question récurrente frappera inéluctablement à la porte de notre conscience : « Les pages du livre de notre destin sont-elles écrites à l'avance ? »
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Dupont est né à Lyon et vit aujourd'hui dans la petite ville de Morestel, dans le Nord-Isère. Depuis sa plus tendre enfance, il est attiré par l'écriture comme par une passion mathématique : l'assemblage et la cohérence des mots le fascinent. Après de nombreux textes lyriques, il écrit Sortie de Voie, son premier roman, centré autour d'une question qui l'obsède : notre destin est-il déjà écrit ?
Le numéro de l'automne des Cahiers de lecture de l'Action nationale se penche sur des essais qui traitent de la terre, du territoire et de l'histoire. La terre, celle qu'on habite, qu'on cultive, qu'on harmonise, le territoire, celui qu'on revendique, qu'on négocie, qu'on traverse et l'histoire, celle qu'on personnifie, qu'on enseigne, qu'on perçoit dans le regard de l'autre. Ces trois thèmes traversent les essais lus pour ce numéro. Sans oublier quelques piques politiques et relectures approfondies de notre littérature. Parmi les titres recensés, trouvez entre autres La révolution agroécologique d'Alain Olivier, C'est le Québec qui est né dans mon pays d'Emmanuelle Dufour, Bilan et perspectives en historiographie de l'Amérique française par Julien Goyette et Louise Bienvenue (dir), Gens du fleuve, gens de l'île de Roland Viau, Un seul Québec de David Cliche, Kosmos de Michel Maltais, Choisir l'environnement par Sylvain Perron et Jean-François Gingras.
L'édition printanière des Cahiers de lecture de L'Action nationale « Prendre soin du Grand Fleuve » souligne les démarches pour donner un statut juridique au Saint-Laurent en abordant l'essai dirigé par Yenny Vega Cardenais et Daniel Turp, Une personnalité juridique pour le fleuve Saint-Laurent et les fleuves du monde. Cette édition présente aussi un extrait en primeur de La caution verte de Louis-Gilles Francoeur qui relève le désengagement du gouvernement envers la crise climatique. Dans la section « Des idées, des oeuvres, des ruines » les Cahiers se penchent sur la continuité de la culture québécoise jusqu'à aujourd'hui. Aussi dans ce numéro, des ouvrages faisant référence aux guerres et au nazisme, à la nature symbolique du pays et aux curiosités de son histoire, des essais scientifiques au sujet des astres et des microbes, ainsi que sur le transhumanisme.