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Prix
Djamila Ribeiro
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Gagner le monde : sur quelques heritages feministes
Zahra Ali, Rama Salla Dieng, Silvia Federici, Verónica Gago, Lola Olufemi, Djamila Ribeiro, Sayak Valencia
- La fabrique éditions
- 19 Novembre 2024
- 9782358722940
Alors qu'une aspiration féministe à la justice et à l'égalité s'est emparée d'une génération et fait feu de tout bois, c'est par le détour de l'histoire que les textes rassemblés ici nous parlent d'aujourd'hui. Contre les récupérations conformistes, les offensives réactionnaires qui ciblent le féminisme, leurs autrices évoquent des luttes et des figures qui ont compté pour elles et s'arment d'un héritage internationaliste fécond et vivant. On verra ainsi à l'oeuvre au fil des pages cette étonnante aptitude des concepts et des mots d'ordre féministes - comme des militantes elles-mêmes - à franchir les frontières à travers les décennies et les continents qui fait la puissance du féminisme, sa capacité à changer le monde.
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LA PLACE DE LA PAROLE NOIRE questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l'hétérosexualité sont la norme. S'appuyant sur les réflexions de féministes historiques comme Simone de Beauvoir et de féministes noires modernes, Djamila Ribeiro révèle la position critique de la femme noire : elle est l'autre de l'autre, à la marge du débat sur le racisme centré sur l'homme noir, et à la marge du débat sur le genre centré sur la femme blanche. Le féminisme noir ne crée pas de scissions, bien au contraire : il rompt avec la scission créée par une société inégale et réfléchit à la façon dont les oppressions de race, de genre, et de classe s'entrecroisent.
Djamila Ribeiro, chercheuse en philosophie politique, est la référence du mouvement féministe noir, antiraciste, pro-LGBT et antimachiste au Brésil. Chroniqueuse pour la presse papier et TV, elle donne aussi des conférences dans le monde entier. Avec un million de suiveurs sur les réseaux sociaux, c'est une activiste de poids.
« Un excellent objet de débat entre les différentes interprétations du féminisme » (Folha de São Paulo)
« Faut-il lire Djamila Ribeiro ? Évidemment ! » (Folha de São Paulo)
« Avec l'émancipation des femmes noires, c'est toute la société qui évoluera et se rapprochera de fait vers l'éradication de ses problèmes les plus aigus. » (librairie Vivement Dimanche, Lyon) -
Racisme et machisme à la télévision, métisses et carnaval, Serena Williams, féminisme, quotas raciaux, mobilisation sur les réseaux sociaux, blackface... Rien n'échappe au regard aiguisé de la philosophe, féministe et activiste Djamila Ribeiro. Dans ces chroniques originellement publiées dans la presse, Djamila Ribeiro réagit à chaud sur des situations du quotidien, à partir desquelles elle aborde des concepts comme le patriarcat, les droits LGBT+, l'autonomisation des femmes, et évoque des auteures de référence pour le féminisme comme Angela Davis ou Simone de Beauvoir. Parce que l'exemple brésilien nous aide aussi à penser la situation française, son regard critique est plus que jamais nécessaire.
Djamila Ribeiro, chercheuse en philosophie politique, est la référence du mouvement féministe noir, antiraciste, pro-LGBT et antimachiste au Brésil. Chroniqueuse pour la presse papier et TV, elle donne aussi des conférences dans le monde entier. Avec un demi-million de suiveurs sur les réseaux sociaux, c'est une activiste de poids.
« Djamila Ribeiro démystifie le féminisme noir » (Globo)
« Faut-il lire Djamila Ribeiro ? Évidemment ! » (Folha de São Paulo) -
Gagner le monde
Silvia Federici, Francoise Verges, Djamila Ribeiro, Veronica Gago
- Éditions du remue-ménage
- 5 Mars 2024
- 9782890918801
Des luttes passées aux luttes actuelles, comment faire du féminisme une onde de choc mondiale? À rebours d'une histoire du mouvement pensé en «vagues», qui laisse dans l'ombre les féminismes non occidentaux, les militantes et penseuses de renom rassemblées ici proposent des pistes de résistance radicale aux oppressions. En écrivant depuis, ou en dialogue avec les féminismes du Sud global, elles créent des outils tant conceptuels que matériels pour penser et expérimenter la solidarité internationale, attentives aux contextes locaux et aux vécus singuliers. Il devient alors possible de bâtir un langage commun et des formes d'organisation qui traversent le temps et les frontières. Elles nous rappellent que le féminisme contemporain ne s'adresse pas qu'aux femmes, mais vise, selon les mots de Silvia Federici, «une lutte plus globale pour la libération humaine et la régénération de la nature».