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Emile Brami
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Le récit d'un exil empreint de nostalgie, prix Méditerranée 2007. " Un tableau sans complaisance de la di fficulté de vivre ensemble en terre d'islam, puis de la quitter. " (Robert Solé, Le Monde) Une femme écrit le roman de sa mère, enfermée depuis des années dans la surdité, incarnation d'une communauté chassée de sa terre jusque sur les pentes de Belleville.
Des juifs de Tunisie, que reste-t-il ? Quelques souvenirs déformés par le prisme du folklore méditerranéen et de malentendus historiques, quand il aurait fallu comprendre la mélancolie et le sentiment de déshérence qui les hante.
Dans ce livre de l'exil, d'une nostalgie universelle, Émile Brami les réhabilite - les sauve peut-être.
Prix Méditérannée 2007 -
De sa mort en 1961 à sa naissance en 1894, à l'aide de témoignages et de textes rares, Émile Brami brosse un Céline à rebours du temps et des lieux communs, tour à tour génial, pitoyable ou hideux. L'un des meilleurs spécialistes de cet auteur, il revient en détail sur l'affaire des manuscrits retrouvés, dont il fut un protagoniste.
Guerre, Londres, La Volonté du roi Krogold... Plus de soixante ans après sa mort, le fantôme de Céline continue de hanter les librairies.
Celui qu'André Gide appelait le " maboul " a gagné la postérité, mais au prix d'une notoriété de misanthrope, d'imprécateur et d'affabulateur. On en oublierait presque l'écrivain, qui est sans égal, et le style, sans lequel il n'y aurait pas de scandale. Sa noirceur est si dense qu'on n'y discerne plus l'humoriste. Seul demeure l'épouvantail grimaçant de Meudon.
Le
Céline d'Émile Brami n'est pas un " autre " Céline. Ce n'est ni un essai, ni un plaidoyer, ni un portrait à charge. C'est Céline raconté de sa mort en 1961 à sa naissance en 1894, à l'aide de témoignages et de textes rares. On y découvrira un être terriblement complexe, individualiste forcené, haï ou adulé, avec ses violentes passions et ses nombreuses faiblesses.
Un Céline à rebours du temps et des lieux communs, tour à tour génial, pitoyable ou hideux : Dr Destouches et Mr Céline, ange et démon de notre littérature.
" Érudit et enlevé, indispensable " (Livres Hebdo) " Une biographie impressionniste et attachante " (Lire) -
De retour en Tunisie en 1995, trente ans après que sa famille a quitté le pays dans un climat de terreur, Émile Brami cherche à recoller les morceaux d'une histoire oubliée : celle des juifs de Tunisie. Quête impossible qui se poursuit dans les méandres de sa mémoire, bien plus tard, sur un lit d'hôpital. Mais faut-il croire aux " vérités boiteuses " de cet affabulateur ?
La vérité sort de la bouche des menteursÀ la suite d'une dénonciation calomnieuse, Haï Victor Brami est enlevé en pleine nuit dans l'appartement familial de Tunis, en 1964.
Après trois semaines de sévices, il est retrouvé dans le sud du pays, jeté d'un camion sur le bord d'une piste. C'est un miraculé, mais un homme brisé qui est rendu aux siens. Contraints de quitter leur terre natale pour la France, lui et sa famille prendront la route de l'exil, comme tant de familles juives de Tunisie.
C'est ce monde " oublié puis nié " qu'entreprend d'écrire son fils. Quête impossible, qui se poursuivra plus tard dans un hôpital.
Mais a-t-il vécu ou rêvé les souvenirs épars qui lui reviennent ?
Comment croire ce trafiquant de " vérités boiteuses " ? N'y a-t-il que l'affabulation pour faire passer la vérité en contrebande ?
Entre autofiction et quête mémorielle, le nouveau roman d'Émile Brami joue avec virtuosité des faux-semblants pour rassembler les débris d'une culture engloutie. -
Émile, écrivain raté, est recruté par son riche et inquiétant cousin, Azed, pour raconter l'imposture de sa vie. Doit-il se dérober ? Humour, suspense et autofiction au menu de ce roman-gigogne.
Auteur timide et angoissé , vilain canard d'une tribu juive tunisienne haute en couleur, É mile rencontre lors d'une fête de famille le cousin " Azed " - Abraham Zeitoun -, que l'on invite encore pour son argent.Azed, consultant d'affaires, a mauvaise re putation : son pè re est mort de chagrin, sa meère vit dans la honte, ses frères et soeurs lui tournent le dos... Mais il a besoin d'É mile pour reédiger son histoire, celle d'une vocation contrarieée. Alors qu'il se destinait à la musique, Azed s'est soumis à la volonté de son père, employé dans un garage parisien, qui a sacrifieé sa vie pour lui payer des é tudes de droit. Il est devenu avocat dans un prestigieux cabinet. Du moins tout le monde le croyait-il...Un jour, E mile est convoqué devant notaire pour l'ouverture du testament d'Azed. Qui lui lègue une forte somme et des liasses de documents pour se mettre a l'oeuvre. De quel crime inavouable va-t-il se trouver le té moin ? Tel est l'enjeu de ce roman en trompe-l'oeil, étrange et inquié tant. -
Abel Gance, Julien Duvivier, Godard, Audiard, Claude Berri, Sergio Leone... Les plus grands noms du cinéma ont rêvé d'adapter Voyage au bout de la nuit. Aucun n'y est parvenu. À l'aide de documents rares ou inédits, Émile Brami raconte les noces impossibles entre Céline et le cinéma dans un livre illustré. Depuis sa parution en 1932, Voyage au bout de la nuit n'a cessé d'exciter l'imaginaire des producteurs, scénaristes et metteurs en scène. Pourtant, le chef-d'oeuvre de Céline n'a jamais été porté à l'écran, alors qu'À la recherche du temps perdu l'a été plusieurs fois. Comment l'expliquer ?
Si Céline faisait concurrence au langage filmé, s'essaya à l'art du scénario, aimait les plateaux de cinéma et fit même de la figuration, on ne compte pas les projets avortés d'adaptation de Voyage. À commencer par celui d'Abel Gance, dont subsistent les esquisses d'un scénario.
Par la suite, plusieurs grands réalisateurs envisageront de s'y frotter : Julien Duvivier, Claude Autant-Lara, Claude Berri, André Téchiné, Louis Malle, Michel Audiard, mais aussi Maurice Pialat et même Sergio Leone, qui s'en serait inspiré pour Il était une fois en Amérique.
Plus près de nous, François Dupeyron a travaillé neuf mois sur ce projet, avant que Yann Moix ne rêve à son tour d'un Voyage avec Mathieu Kassovitz et Louis Garrel... Mais plus les années passent, plus il devient difficile de se mesurer à cette oeuvre intimidante. Un seul aura réussi à convertir les mots en images : le dessinateur Tardi.
À l'aide de nombreux documents iconographiques, Émile Brami raconte les noces impossibles de Céline et du 7e Art. -
Le 8 décembre 2005 à 15 h 07, Élie Ben Itah a soudain basculé dans la vieillesse. Jamais ce libraire parisien, écrivain velléitaire, n'aurait imaginé qu'un jour lui et son épouse Maud, chercheuse en physique, se résigneraient à hospitaliser leur fils Raphaël, qui leur a calmement annoncé son projet de mettre fin à ses jours. Une altercation avec un garçon de salle méprisant fait soudain ressurgir en lui tout un " passé de brutalité ", d'humiliations et d'exclusions. Son enfance dans la Tunisie de Bourguiba... La haine inexpiable de son père, trahi par ce fils trop doué pour être studieux... Son calvaire de souffre-douleur, dans la pension française où il vit en banni...Se pourrait-il que ce parcours tortueux, telle une confuse partie d'échecs, ait conduit Élie Ben Itah jusqu'au cul-de-sac où s'écrit ce roman - jusqu'à cette situation de zugzwang, " où le meilleur coup serait de ne pas jouer " ? Telle est la question posée par cette enquête intime et obstinée.
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Joseph Laborieux, policier rayé des cadres à la Libération pour intelligence avec l'ennemi, a une obsession : démasquer le tueur en série qui, depuis 1926, abandonne des cadavres de femmes vidées de leur sang. Le dernier de ces meurtres se produit en 1945 à Sigmaringen, où il a suivi les collabos français dans leur fuite. L'étau se resserre sur le coupable... mais les troupes alliées s'approchent. Le premier polar d'Émile Brami.
Enquête à Sigmaringen Aujourd'hui, mercredi 3 juillet 1946, j'ai été condamné à mort. " Ainsi commence la confession de Joseph Laborieux, ex-officier de police judiciaire, rayé des cadres en novembre 1944 pour n'avoir pas eu l'intelligence de jouer double jeu sous l'Occupation. Comme son collègue Verjus, Laborieux a pourchassé les juifs, les rouges et les " terroristes apatrides " du groupe Manouchian. Mais ce flic irréprochable n'avait en réalité qu'une idée en tête : démasquer le tueur en série qui, depuis 1926, dépose sur les quais de Paris les cadavres de très jeunes femmes vidées de leur sang. Le dernier de ces assassinats s'est produit en mars 1944, sous le Pont-Neuf. Et toujours aucune piste... Cinq mois plus tard, Laborieux n'a eu que le temps d'emporter les clichés de ses " Ophélie " dans sa fuite jusqu'à Sigmaringen, où la fine fleur des collabos continue d'espérer la victoire nazie. Et c'est là, un matin de février 1945, qu'une nouvelle victime est retrouvée sur une crique du Danube... Le coupable se trouve donc parmi les quelques centaines d'individus de l'enclave française. L'avancée des Alliés laissera-t-elle à Laborieux le temps de boucler cette enquête devenue son unique raison d'être et, qui sait, sa seule chance de rédemption ? Sur les traces d'un enquêteur buté et d'un tueur obstiné, Émile Brami entraîne le lecteur dans les recoins les plus sombres de " Sig ", dernier carré des ultras de la Collaboration. -
Finira-t-on jamais de prendre parti " pour ou contre " Céline ? Celui qu'André Gide appelait le " maboul " s'en est plutôt bien sorti, mais au prix d'une notoriété de Diogène infréquentable, d'imprécateur furieux et de dangereux affabulateur. On en oublierait presque l'écrivain, qui n'a pas d'équivalent, et le style, sans lequel il n'y aurait pas de scandale. Sa noirceur est si dense qu'on n'y distingue plus l'humoriste. Seul demeure l'épouvantail de Meudon, grimaçant à la postérité.Le Céline d'Émile Brami n'est pas un " autre " Céline. Ce n'est ni un essai, ni un plaidoyer, ni un portrait à charge, ni une biographie. C'est Céline tel qu'en lui-même, raconté par ceux qui l'ont connu, par ses romans, par ses pamphlets, par ses lettres, par ses lecteurs. Le " célinien " averti y trouvera un regard neuf, soutenu par une documentation originale ; l'amateur découvrira un être infiniment complexe, individualiste forcené, fantasque, contesté, avec ses passions immenses et ses nombreuses faiblesses.De sa mort en 1961 à sa naissance en 1894, à l'aide de témoignages et de textes rares ou inédits, Émile Brami brosse un Céline à rebours du temps et des lieux communs, tour à tour génial, pitoyable ou hideux : Dr Destouches et Mr Céline, ange et démon de notre littérature... Première édition : " Céline. Je ne suis pas assez méchant pour me donner en exemple... " (Ecriture, 2003) saluée par la presse : " Erudit et enlevé, modeste et indispensable " (Livres Hebdo), " une biographe impressionniste et attachante " (Lire), " tantôt accablant pour l'homme, tantôt éblouissant concernant l'écrivain " (L'Arche).
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Élie Benarous, écrivain, rencontre Bernard Cisse, entrepreneur cousu d'or. Ce dernier est en train de créer une maison d'édition qui s'appellera Double-Cisse : il propose à Benarous d'en devenir le directeur éditorial.Élie accepte et, alors que rien ne l'y préparait, se retrouve confronté aux aléas du métier : cohabitation difficile avec un patron aussi mégalomane qu'imprévisible, rapports conflictuels au sein l'équipe qu'il dirige, avalanche de textes illisibles, face-à-face comiques avec des auteurs suffisants et susceptibles, gestion de circuits de distribution inefficaces, presse goguenarde devant ces nouveaux venus surgis de nulle part... Mais il connaît aussi l'immense bonheur de partir à la recherche de talents ignorés, d'en découvrir quelques-uns et de pouvoir les publier. Comme il se doit, tout finira mal...Caricature drolatique et cruelle, plongée à l'intérieur d'un microcosme véhiculant d'innombrables fantasmes, Éditeur ! fera tout à la fois rire et grincer des dents.
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Question : Georges Rémi, dit Hergé, a-t-il puisé aux pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline pour alimenter le réservoir à jurons du capitaine Haddock ? Telle est l'intuition d Émile Brami, spécialiste de Céline : " Un jour, j étais en train de parcourir Bagatelles pour un massacre . Au détour d'une phrase dans laquelle Céline prend à partie les prolétaires anglais, je suis tombé sur ceci : Fellahcieux, Incas à lumes, coolies, benibouffes, anthropogans, cafans rouges, orthocudes, Karcolombèmes Cela m'a littéralement sauté aux yeux : c était du Haddock ! Au terme de mon enquête, je ne possède aucune certitude absolue, mais je dispose d'un extraordinaire faisceau de présomptions. " Lesquelles ? Les coïncidences chronologiques. 1938 : date de la première apparition du nom de Haddock dans un carnet d'Hergé et date de mise en vente de Bagatelles pour un massacre . 1941 : publication du Crabe aux pinces d'or , où Haddock apparaît pour la première fois. La comparaison quantitative des injures du pamphlet de Céline avec celles du Crabe aux pinces d'or et l'étude de leur technique identique de " fabrication " par le jeu des sonorités et des transferts de sens. Parmi les jurons que les deux oeuvres ont en commun : parasite, renégat, aztèque, noix de coco, bachi-bouzouk, iconoclaste, sapajou, ornithorynx, macaques, canaque, cannibales (ces trois derniers à connotation explicitement raciste chez Hergé) L'examen des contextes politiques dans lesquels évoluaient Céline et Hergé. L'approche du personnage de Robert Poulet, critique littéraire, ami intime de Hergé et proche de Céline, qui aurait pu donner à lire Bagatelles au père de Tintin.