La prière nous est-elle vraiment nécessaire ?Est-ce si difficile de prier ? Comment faire ?
La prière est comme un diamant : elle est précieuse, non parce que rare, mais parce qu'elle est le carburant et le moteur de notre vie de foi, de charité et d'espérance. Comme la multitude de facettes du diamant, la prière revêt autant de formes qu'il y a de personnalités et de moments différents dans une journée, dans une vie.
Le Saint-Père, grand communicant, nous guide sur ce chemin complexe avec force de conseils très pratiques comme il sait si bien le faire, avec des mots qui toucheront chacun.
Ce recueil thématique est complété par une sélection de belles prières du pape. "La clé qui ouvre la porte à la foi, c'est la prière."
Comment demander pardon à Dieu ? À nos frères ? Comment pardonner ? Comment recevoir le pardon ?
Quel est ce monde dans lequel nous vivons et qui n'a plus de péché à se faire pardonner ? Ou qui n'a plus besoin de Dieu et se pardonne tout à lui-même ?Les paroles du pape François recueillies ici sont une invitation à faire le point sur nos fautes, sur notre vie, à prendre conscience de la gravité du plus petit péché et de l'infinie miséricorde de Dieu, et à nous émerveiller de l'amour de Dieu dans le sacrement de la réconciliation, de son amour dans les pardons demandés, donnés et reçus entre les hommes.
« Jésus a donné sa vie pour notre paix, pour notre joie, pour le don de la grâce dans notre âme, pour le pardon de nos péchés. Il est très beau de regarder ainsi Jésus ! »« Quand nous allons nous confesser de nos faiblesses, de nos péchés, nous allons demander le pardon de Jésus, mais nous allons aussi renouveler le baptême avec ce pardon. »« Un chrétien qui n'est pas capable de pardonner scandalise : il n'est pas chrétien !... Mais si tu n'es pas capable de pardonner, tu n'es pas non plus capable de recevoir le pardon de Dieu... » Pape François
Un numéro de téléphone, un exemplaire de La Peau de chagrin et un briquet de la Légion étrangère. C'est tout ce qui est retrouvé sur le cadavre d'un homme abandonné dans un bassin du jardin des Tuileries. Alors qu'il piétine déjà dans une enquête sur la disparition de trois jeunes femmes, le commandant Julien Delestran est chargé de l'affaire. Le numéro de téléphone est sa première piste : c'est celui du CNAOP, l'organisme permettant aux enfants nés « sous X » de retrouver leurs parents biologiques. Mais tandis que le commandant essaie d'avancer sur cette nouvelle enquête, la précédente se rappelle à lui quand sa hiérarchie lui adjoint l'aide d'une psychologue. Tout d'abord sceptique face à cette « ingérence », Delestran est bien obligé de reconnaître que Claire Ribot sait mettre au jour la vérité aussi bien que le plus fin des limiers. Et qu'elle ne sera pas de trop pour sonder, avec son groupe, les tréfonds de l'âme humaine...
Chimiste de formation, Jean-François Pasques est capitaine de police. Après une quinzaine d'années à Paris, notamment à la Section Criminelle de la 1ère DPJ, il travaille désormais à Nantes en Sécurité Publique. La police satisfait son appétit de curiosité humaine, et Fils de personne met en scène ces personnages hauts en couleurs auxquels il est confronté quotidiennement dans son métier.
Palmarès Le Point - Les 30 livres de l'année 2022
« C'est à l'âge de quinze ans que le chant s'est éveillé en moi. Je m'ouvrais à la poésie et entrais, comme par effraction, dans la voie de la création... » Depuis son premier essai sur l'eau et la soif - unique témoin de son adolescence chinoise qu'il a emporté en France et dont il nous livre aujourd'hui la traduction - en passant par ses rencontres avec Gide, Vercors, Lacan, Michaux, Emmanuel, Bonnefoy et tant d'autres, François Cheng nous fait partager la longue route qui l'a conduit à devenir, lui l'exilé qui ne savait dire ni « bonjour » ni « merci » lorsqu'il est arrivé à Paris, un poète français.
Cette route, malgré les affres de la guerre en Chine, l'extrême précarité matérielle des premières décennies en France, et de cruels tourments intérieurs, mais est toujours éclairée par la poésie française qu'il intériorise au fond de sa nuit solitaire. Elle l'est aussi par un amour passionné pour la langue d'un pays dont François Cheng a fini par épouser le « chant » et le destin. La lumière singulière qui émane de ce récit est celle d'une symbiose qui unit la Voie du Tao et la voie orphique et christique, orientant sans cesse le poète vers l'authentique universel.
" Une merveille." Challenges
En 1938, Blaise Cendrars a cinquante et un ans. Il est "le bourlingueur", et l'un des écrivains les plus connus du temps. Pourtant il est triste, et n'arrive plus à écrire. Un soir, un ami lui présente Élisabeth Prévost. Elle a vingt-sept ans, a déjà traversé l'Afrique plusieurs fois ; elle est belle, riche, c'est une aventurière.
Pendant un an, Cendrars part vivre avec elle dans la forêt des Ardennes, où elle élève des chevaux. Auprès d'elle, il puise l'enthousiasme et se remet à l'oeuvre. Ils forment le projet d'un tour du monde à la voile, s'organisent. Mais c'est la guerre : Cendrars la quitte presque sans un mot, pour s'engager à nouveau. Ils ne se reverront pas.
Nul ne sait ce qu'il y a eu entre eux pendant cette année hors du temps, mais cette rencontre fugace, magique, fut importante pour tous deux.
Dans des notes trouvées après sa disparition, Élisabeth Prévost écrit : "Blaise Cendrars est l'homme qui a le plus marqué mon coeur et mon esprit."
Derrière l'épouvantail woke, le vieux monde allié à l'extrême droite s'attaque à la jeunesse et à son combat renouvelé pour la justice, sexuelle, raciale, sociale, climatique - en fustigeant une génération de fanatiques qui menaceraient la civilisation. Or, la violence et l'intolérance, le cancel et le shaming, sont en face : là où on fait la guerre aux minorités, hurle au racisme anti-blanc et à l'hystérie féministe, ridiculise les transitions de genre et punit les écolos radicaux. Contre ces retours de bâton, quelque chose d'inédit est en train de se lever, qui a ses tics de langage mais aussi ses ruses, ses affects, son ancrage et son intelligence critique, en quête d'une civilité nouvelle et d'un horizon d'émancipation commun.
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané.
Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"...
Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui surement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... »
Alors que Max et le manchot sont à la recherche de Baïa, en fuite à
travers la jungle avec le capitaine Rego, ceux-ci sont eux-mêmes
poursuivis par les hommes du chef du camp de travailleurs, Hermann,
qui cherche à faire la lumière autour de la mort de sa fille. Les
course-poursuites se croisent et se multiplient dans la jungle
luxuriante mais toujours plus dangereuse. Sans compter que Max et le
manchot - autrement dit le fils et le père - partagent désormais un
autre secret : le trésor retrouvé dans l'épave de l'avion dans lequel
la fille d'Hermann trouva la mort et que le manchot pilotait.
En 2007, au CHU de Brest, de nombreux cas d'atteintes cardiaques inexpliquées attirent l'attention de la pneumologue Irène Frachon. Ses recherches mettent en cause le Mediator, coupe-faim des laboratoires Servier, dont le principe actif avait conduit au retrait de l'Isoméride en 1997. Celui du Mediator sera effectif en 2009. Depuis, elle poursuit son combat pour l'indemnisation des milliers de victimes...
Durant sa campagne, une porte après l'autre, François Ruffin a entendu cette petite musique sur « les assistés », « les cas soc' », eux qui « touchent des aides », pendant que « nous, on n'a droit à rien ». Au bistro, son voisin de bière le déplorait :
« Je vous aime bien, mais je ne peux pas voter à gauche : je suis pour le travail ! »
Alors, dans ces terres ouvrières, que dire, que faire ?
Mêlant analyses et témoignages, le député-reporter se bagarre, bien sûr, contre « les vrais assistés », ceux d'en haut, qu'on ne voit pas. Mais surtout, il en appelle à reprendre la valeur (du) travail, plaide pour une « République du faire ensemble » : plutôt qu'un « vivre-ensemble » passif et poussif, « faire-ensemble », c'est relever le nez vers un horizon.
Pourquoi un Dictionnaire amoureux de la bêtise? Parce qu'elle est la chose la mieux partagée en ce bas monde, mais aussi parce que son polymorphisme ajouté à son omniprésence en fait un des sujets les plus riches et les plus inépuisables qui soient.'Que de belles fleurs sont écloses depuis 22 ans sur l'arbre magique des Dictionnaires Amoureux ! Que de grands et beaux sujets : pêle-mêle, l'Inde, les Trains, le Piano, Shakespeare, l'Islam, le Rugby, le Nord, le Jazz, Napoléon, l'Alsace, le Cinéma, la Chine, le Général, le Théâtre, la Gastronomie, la Grèce...
Avec, çà et là, quelques fleurs atypiques, le Crime, les Faits Divers, ou l'Inutile, qui ont fait dire aux puristes : " Et pourquoi pas la Bêtise, tant qu'on y est !!?? ". Et chacun de souhaiter narquoisement bon courage au malheureux qui hériterait d'un sujet aussi incongru !
Le malheureux, ce fut moi, et le malheureux, qu'on se le dise, est follement heureux du cadeau.
Non seulement parce que la Bêtise est la chose la mieux partagée en ce bas monde, mais aussi parce que son polymorphisme ajouté à son omniprésence en fait un des sujets les plus riches et les plus inépuisables qui soient.
L'homme a écrit sur la Bêtise, des aphorismes, des livres, des chansons ; il a fait et continue de faire des Bêtises, des petites, des grosses, des récurrentes, des stupéfiantes ; il a réfléchi à la Bêtise, ce qui est oxymoron comme tout ; et puis, pour que la fête soit complète, il a sciemment écrit des Bêtises, pour faire rêver et surtout pour faire rire, et, je le confesse, je ne me suis personnellement pas privé de ce plaisir farfelu que j'espère bientôt partagé.
J'ai mis dans ce DAB mes amis, mes amours, mes idoles, mes passions, mes marottes, mes délires, mes coups de griffe, mes coups de coeur, ma joie de vivre... et tout ce que j'ai oublié, le lecteur le trouvera tout bêtement à l'entrée " Lacunes "...
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s'exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie.
Il n'a pas la prétention de délivrer un « message » sur l'après-vie, ni d'élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d'une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
Falsifiant des ordonnances, Thérèse a tenté d'empoisonner Bernard, son mari, un homme respectable mais froid, buté. Pour préserver sa famille du scandale, ce dernier a déposé en faveur de sa femme; Thérèse a obtenu un non-lieu. Sur le chemin qui la ramène du tribunal vers son mari, la jeune femme fait défiler sa vie, les blessures qui l'ont poussée à commettre ce crime démoniaque. Peut-être la plus belle, la plus violente prière romanesque de Mauriac.
Max, qui vient d'enterrer sa mère, se retrouve avec pour héritage deux photos d'elle et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d'elles, un homme différent. L'un d'eux serait-il son père ? Il plonge sur les traces de son passé, vers un camp forestier en Amazonie. Mais ses rêves d'aventure et d'exotisme buteront vite sur la réalité de cette jungle des années 70. Il découvre un territoire gangréné par la violence, les réseaux de prostitutions, et la loi du plus fort. Il s'appuiera sur un joyeux trio déluré dont deux infirmières françaises, et surtout sur une jeune brésilienne muette, Baïa, indispensable guide. Dans la moiteur tropicale de cet environnement hostile, chacun poursuit ses buts et tente de survivre.
Le livre idéal pour passer l'hiver.
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud.
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté ... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. »Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng livre ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicité. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l'horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du côté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers,les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l'espoir.
Tandartsen worden in hun praktijk vaak geconfronteerd met bruxisme: dagelijkse en nachtelijke parafunctionele activiteit, zoals knarsen, wrijven, klapperen en persen van de elementen. Het behandelen van bruxisme is complex, want de tandarts heeft te maken met zowel esthetische als functionele factoren. De juiste behandeling kiezen is dan ook niet gemakkelijk. 'Bruxisme beteugelen'geeft de tandarts een handleiding voor het maken van deze keuze. Het boek gaat in op de zorgwekkende gebitsslijtage die wordt veroorzaakt door bruxisme. De laatste jaren is de wetenschappelijke kennis over bruxisme sterk toegenomen. In dit van oorsprong Franstalige boek worden de nieuwe ontwikkelingen uitgebreid besproken. Hierbij worden de volgende vragen behandeld. Welke factoren veroorzaken bruxisme? Wanneer moet er behandeld worden?Welke rol speelt de occlusie?Kan bruxisme worden gestopt?Zijn vergaande therapeutische maatregelen noodzakelijk? De auteurs maken duidelijk hoe belangrijk het voor de tandarts is om bruxismepatiënten te herkennen en hun bijbehorende risicos op tijd te onderkennen. Daarnaast besteedt 'Bruxisme beteugelen' ruime aandacht aan de functie en vervaardiging van de harde geperste opbeetplaat, een hulpmiddel dat de patiënt tegen nachtelijk bruxisme beschermt. Alle onderwerpen worden met veel beeldmateriaal geïllustreerd. De talloze langdurig gevolgde casussen, variërend van 3 tot 18 jaar, maken dit boek uniek.
"Vous, roi de Naples ? Le titre dont vous vous parez n'existe pas. Le droit de conquête est réservé aux princes. Un aventurier ne saurait s'en prévaloir. Vous n'êtes... rien, Monsieur."
En 1814, Joachim Murat est roi de Naples. Mais l'époux de Caroline Bonaparte s'apprête à perdre son trône. Lorsqu'il tente de le reconquérir un an plus tard, il est capturé et jeté en prison. Jusque-là, l'ascension de ce fils d'aubergiste du Quercy, devenu général de la Révolution puis maréchal d'Empire, semblait aussi impérieuse que celle de son mentor et maître, Napoléon. De son couronnement à sa chute, Roi par effraction raconte le destin aussi tragique que flamboyant d'un homme devenu roi en forçant les portes de l'Histoire.
Pour échapper aux hommes de main du camp minier, Max et Baia se
perdent dans la jungle. Qu'importe, Baia guide, nourrit et soigne
Max. En s'enfonçant toujours davantage dans cette forêt tropicale,
Baia arrive jusqu'à l'épave d'un avion écrasé il y a quelques années.
À son bord, le squelette d'une enfant dont les poignets sont encore
ligotés. Serait-ce l'épave de cette vieille histoire de kidnapping de
la fille du patron de la mine ? De leur côté, Christelle et Charlotte
prennent la fuite en direction de chez Corinne. Elles quittent le
dispensaire où elles abandonnent un cadavre. Recherchées, les deux
infirmières pourront compter sur l'aide de Rego, un vieux flic de la
région au passé douteux. Croisant malfrats, chasseurs de trésors, et
vieux secrets enfouis, chaque pas dans la jungle amazonienne semble
réduire les chances de survie de nos héros.
S'il a d'abord été connu du public français par ses ouvrages sur la pensée, l'esthétique et la calligraphie chinoises, ses méditations et ses romans, François Cheng a commencé par publier des poèmes et la poésie n'a cessé d'être l'alpha et l'oméga de son oeuvre. Le succès éditorial exceptionnel de ses deux derniers recueils (La vraie gloire est ici et Enfin le royaume s'explique assurément par l'évidence de leur lyrisme généreux, l'élan et la limpidité de l'écriture, son chant profond qui donne accès à une haute spiritualité imprégnée du taoïsme et cependant proche du coeur et des préoccupations de tout un chacun. «Car vivre / C'est savoir que tout instant de vie est rayon d'or / Sur une mer de ténèbres, c'est savoir dire merci», ces vers par exemple qui expriment un optimisme foncier et lucide résument parfaitement une position existentielle qui apparaît comme un point d'appui pour la conscience occidentale égarée par ses doutes.
«J'ai mal au dos, mal au genou, mal au bras. Pendant près de vingt ans, j'ai porté, porté, porté des
personnes âgées. »
Et Macron compte vraiment, pour toutes les Rosita du pays, repousser la retraite à 65 ans ? C'est à dire les condamner à une fin de carrière en pointillé, avec du RSA, de l'invalidité ? 65 ans et au-delà, ça va, quand on est banquier d'affaires ou conseiller chez MacKinsey, mais après des décennies dans le bâtiment, dans le ménage, comme soignants ou enseignants, qui le souhaite vraiment ?
La biographie de référence par le meilleur spécialiste.C'est l'histoire d'un gamin du passage de Choiseul, écolier à Diepholz et à Karlsruhe, étudiant à Broadstairs, apprenti chez Lacloche, puis soldat, aventurier, médecin. Né dans un petit monde égoïste où la misère régnait, Louis Destouches (1894-1961) a grandi comme un chien fou et dans la solitude. Il a fait le plein des images de son enfance et de sa jeunesse, à l'affût des malheurs au-devant desquels il se précipitait pour mieux s'étonner ensuite de les avoir reçus comme des paquets de mer, en pleine figure. Revenu de la Grande Guerre mutilé dans sa chair et halluciné par l'horreur, Louis Destouches eut encore à découvrir la vanité de la souffrance et de la mort qui avaient été les compagnes de ses vingt ans. Il se plut ensuite à se raconter et comme il avait le génie de l'expression verbale, il écrivit comme on parle, au prix d'un labeur formidable, toujours fidèle à sa musique personnelle et sans jamais tempérer un besoin irrésistible de voir, de comprendre, d'enlaidir et de délirer, mais aussi de rire au plus fort de ses détresses.
' Louis a demandé quand ce serait la fin du monde. J'ai dit : il n'y aura pas de fin du monde, mon chéri.Nous nous comporterons de façon responsable et le monde ne finira jamais. '
Pendant leurs vacances estivales à Royan, les Legendre continuent d'appliquer les bons préceptes : on mange bio, on fait du sport, on éduque dans la bienveillance. Pendant que le père surveille sa progression en running, sa femme formule ses reproches avec positivité. La fille aînée pratique son anglais de manière ludique. Seul le petit dernier, Louis, tarde à performer. Il s'obstine à creuser des trous dans le sable plutôt que d'apprendre à lire. Chercherait-il une issue à sa famille calibrée pour le succès ?