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Francois Truffaut
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François Truffaut livre ses secrets de cinéma.
En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films.
En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981).
Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste.
Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ? -
Avant de s'imposer comme un immense metteur en scène, François Truffaut a inauguré une nouvelle façon de regarder les films et d'en parler. Ses articles passionnés pour les Cahiers du cinéma en témoignent. Ce livre, devenu une bible pour tous les cinéphiles, rassemble les articles que Truffaut avait lui-même sélectionnés - sur les classiques français, les grands d'Hollywood, mais aussi ses copains de la Nouvelle Vague et ses réalisateurs préférés : Bergman, Renoir, Chaplin...
Le premier de ces écrits, intitulé "À quoi rêvent les critiques ?", analyse l'ambiguïté des relations entre les créateurs et ceux qui les jugent. "Lorsque j'étais critique, écrit Truffaut, je pensais qu'un film, pour être réussi, doit exprimer simultanément une idée du monde et une idée du cinéma. Aujourd'hui, je demande à un film que je regarde d'exprimer soit la joie de faire du cinéma, soit l'angoisse de faire du cinéma et je me désintéresse de tout ce qui est entre les deux, c'est-à-dire de tous les films qui ne vibrent pas." -
Correspondance avec des écrivains : 1948-1984
François Truffaut
- Gallimard
- Hors série Connaissance
- 3 Mars 2022
- 9782072925740
Sur une photographie ancienne, il est cet enfant sage et mélancolique, déjà penché sur son livre... ' Tout au long de notre vie, écrit François Truffaut, nous devenons des personnes différentes et successives, et c'est ce qui rend tellement étranges les livres de souvenirs. Une personne ultime s'efforce d'unifier tous ces personnages antérieurs. ' Depuis sa première lettre de jeune cinéphile à Jean Cocteau, en 1948, jusqu'à sa disparition prématurée en 1984, c'est son goût commun pour la litt érature et le cinéma qui traverse cette Correspondance inédite.
Truffaut s'y réinvente une famille de coeur auprès de ses écrivains de prédilection (Genet, Cocteau, Audiberti, Louise de Vilmorin), sollicite des figures renommées de l'édition (Jean Cayrol, Marcel Duhamel, Robert Sabatier) et les auteurs qu'il veut adapter à l'écran (Maurice Pons, David Goodis, Ray Bradbury, Henri Pierre Roché, René-Jean Clot...).
Ce sont les coulisses de la création, les passions des tournages que l'on découvre ici, mais aussi les remises en question et les zones d'ombre d'un homme pressé, auquel le temps va cruellement manquer... Et c'est à son ami Jean Mambrino, le père jésuite rencontré en 1954 dans le sillage d'André Bazin, que Truffaut adresse ce dernier petit mot, quelques mois à peine avant sa mort : ' Bonne année 1984, mon cher Jean. Je remonte la pente, je lis vos poèmes, ils m'aident et vos signes d'amitié me touchent beaucoup, affectueusement vôtre, françois. -
Chroniques d'arts-spectacles ; 1954-1958
François Truffaut
- Gallimard
- Hors série Connaissance
- 28 Mars 2019
- 9782072715600
En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie un violent pamphlet qui dénonce la "tradition de qualité française" et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans : une critique directe et sans concession. Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison...
Pour Truffaut, écrire sur le cinéma, c'est déjà en faire, mais la critique n'est pour lui qu'un viatique. Dès août 1957, il s'en éloigne en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste... -
Correspondance
François Truffaut
- Le Livre de poche (réédition numérique FeniXX)
- Le Livre de poche
- 18 Septembre 2019
- 9791037602084
François Truffaut parle. De ses projets, de ses lectures, de ses idées. De la critique, de ses passions, de ses confrères. Il en parle à des correspondants célèbres - Hitchcock, Lelouch, Godard - ou moins connus - Helen Scott, l'amie new-yorkaise, Robert Lachenay, le complice d'enfance. Sans fard, sans précautions, avec humour, conviction, pudeur aussi. Cinq cents lettres, écrites entre 1945 et 1984, date de sa disparition, par le cinéaste de Baisers volés, de Jules et Jim, du Dernier Métro. Un document unique, prodigieusement attachant, sur l'homme et le créateur.
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Avec L'Argent de poche, l'auteur des 400 coups et de L'Enfant sauvage continue d'explorer l'univers de son enfance.
Sylvie est privée de restaurant à la suite d'un caprice, Richard prête à deux copains l'argent destiné au coiffeur, Oscar refuse de parler et préfère s'exprimer en sifflant, Bruno ne veut pas réciter « avec les intonations », Grégory fait une chute de plusieurs étages, Patrick devient amoureux de la mère de son copain, Julien est maltraité à la maison, Martine vit son premier baiser en colonie de vacances : on voit que la trame de L'Argent de poche est constituée de petits événements, mais il faut se rappeler que rien n'est petit de ce qui concerne l'enfance.
Certains des épisodes sont gais, d'autres graves, certains sont de pure fantaisie, d'autres sortent tout droit de faits divers cruels, l'ensemble devant illustrer l'idée que l'enfance est souvent en danger, mais qu'elle a la grâce et qu'elle a aussi la peau dure. L'Argent de poche voudrait, en même temps, poser cette question : Pourquoi, dans les luttes que mènent les hommes, les enfants sont-ils si souvent oubliés ? -
Bertrand Morane avait une quarantaine d'années. Il vivait à Montpellier où il travaillait comme ingénieur à l'Institut Études de la Mécanique des Fluides. C'est un métier qui le satisfaisait mais auquel il cessait de penser dès qu'il avait franchi les portes du laboratoire car la passion de Bertrand était exclusive : la femme, les femmes, toutes les femmes.
Pour Bertrand les jambes de femmes étaient des « compas qui arpentent en tous sens le globe terrestre, lui donnant son équilibre et son harmonie ».
Ni playboy ni dragueur traditionnel, Bertrand était un chasseur solitaire et anxieux. Il n'avait pas de famille, pas d'amis et, sur son agenda, en face de la mention « Personne à prévenir en cas d'accident », il n'avait inscrit aucun nom. Comme tout le monde, Bertrand avait souffert, comme tout le monde, il avait fait souffrir, peut-être un peu plus que tout le monde...
Il éprouvait une émotion véritable en face de chaque nouvelle femme, chacune lui semblait posséder quelque chose d'unique et d'irremplaçable, une promesse de plaisir qu'il ne fallait pas laisser se perdre.
L'Homme qui aimait les femmes est à la fois le roman que le personnage principal du film écrit et le scénario du film de François Truffaut vient de tourner. -
«Mon petit Truffe, ma grande Scottie» : correspondance, 1960-1965
François Truffaut, Helen Scott
- Denoël
- Document
- 3 Mai 2023
- 9782207176337
"Mon petit Truffe, ma grande Scottie".
Helen Scott et François Truffaut se rencontrent à New York en janvier 1960, lorsque le jeune cinéaste s'y rend auréolé du succès de son premier film, Les Quatre Cents Coups. Dès qu'elle l'aperçoit débarquant de l'avion, cette attachée de presse influente a le coup de foudre. Leur amitié fusionnelle commence à cet instant.
Entre 1960 et 1965, période où ils se sont le plus écrit, Scott vit à New York et se consacre à la promotion de la Nouvelle Vague et de l'oeuvre de Truffaut aux États-Unis. Au gré de cette sélection de lettres inédites, on suit la genèse de Jules et Jim, de La Peau douce, de Fahrenheit 451, mais aussi du livre d'entretiens mythique entre Hitchcock et Truffaut dont Helen Scott fut la cheville ouvrière.
Dans ces échanges pleins d'esprit, l'intime l'emporte souvent sur le professionnel : Truffaut, grand épistolier, se confie sur ses amours et ses doutes, tandis que Scott s'épanche à son tour, éprise de celui qu'elle considère comme un génie, son "ruffaut chéri", son "Truffe", son "beau gosse".
Témoignage précieux sur le cinéma français outre Atlantique, cette correspondance fulgurante se lit comme un roman. -
Les Quatre Cents Coups - Scénario du film
Francois Truffaut, Marcel Moussy
- Presses Électroniques de France - L'Avant-Scène Cinéma
- 1 Octobre 2013
- 9791022001021
Découvrez le scénario du film Les Quatre Cents Coups
Âgé de 13 ans, mal aimé par sa mère et détestant l'école, Antoine Doinel multiplie les bêtises en compagnie de son copain René et fait l'école buissonnière. Jusqu'au jour où il est arrêté pour le vol d'une machine à écrire et placé dans un centre de délinquants mineurs.