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Francois Marc Gagnon
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Études françaises. Volume 51, numéro 2, 2015
Ginette Michaud, Jean-Luc Nancy, Hélène Cixous, Georges Didi-Huberman, Francois-Marc Gagnon, Joana Masó, Isabelle D
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 15 Août 2019
- 9782760641112
À la croisée de la littérature, de la philosophie, de l'esthétique et des Visual Studies, ce dossier aborde la question des arts du point de vue de la déconstruction, à partir des travaux de Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Hélène Cixous et Georges Didi-Huberman. Il explore plus précisément l'ekphrasis et les nouvelles poétiques que cette figure suscite dans les oeuvres de ces philosophes et écrivains. Chez chacun des auteurs, il s'agit moins d'écrire « sur » l'oeuvre d'art que d'aller à la rencontre de ce qui, en elle, récuse toute appropriation ou traduction. Comment dès lors en parler ? Cette interrogation conduit à des approches multiples et singulières, voire idiomatiques, et permet de mesurer l'apport des concepts issus de la déconstruction, sa critique de l'appareil optique, de la représentation et de la visibilité/invisibilité, de l'image. En soulignant les enjeux esthétiques, philosophiques et éthiques engagés pour ces penseurs par l'oeuvre d'art, ce numéro met ainsi en relief leurs axiomes les plus inventifs dans un champ qui ne fut jamais confiné pour eux dans la désignation ancienne des « beaux-arts », mais bien toujours saisi comme le lieu mouvant d'une véritable pensée, d'un « penser voir » autrement.
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Études françaises. Volume 34, numéros 2-3, automne-hiver 1998
Gilles Lapointe, Ginette Michaud, Francois-Marc Gagnon, Ray Ellenwood, Lucie Bourassa, Patricia Smart, Michel Biron
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 17 Janvier 2022
- 9782760645417
Texte-phare de la culture québécoise, Refus global demeure toujours aujourd'hui un geste d'éclat dont le sens est à déchiffrer. Moins commémorative que critique, cette livraison souligne le dynamisme du mouvement automatiste, manifeste tant dans ses relations au surréalisme, ses représentations et figures littéraires que dans l'exploration multidisciplinaire pratiquée par ses membres, ou, sur un autre plan, dans les relations ambivalentes, les tensions et dissensions qui avaient cours dans le groupe, moins homogène que son mythe ne l'a voulu. Des documents inédits des signataires du manifeste permettent de saisir sur le vif le bouillonnement des idées, l'urgence de l'action et le « ferment de liberté » qui se sont cristallisés dans l'automatisme.
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Images du castor canadien, XVI-XVIII siècles
Gagnon Francois-Marc
- Les éditions du Septentrion
- 16 Décembre 2010
- 9782896640843
Il est souvent question du castor dans les écrits de la Nouvelle-France. Après tout, la survie de la colonie française au Canada a longtemps dépendu de la fourrure de cet ingénieux animal. Loin de s'intéresser exclusivement à ses aspects économiques, nos vieux auteurs ont manifesté de la curiosité pour les moeurs de cet animal qui non seulement construisait des cabanes, mais édifiait des digues. Il leur a paru vivre «en république» ou obéir à la voix d'un «commandant», tant ses ouvrages leur parurent étonnants et parfais. Bien plus, ces prouesses du castor canadien étaient sans exemple chez leur cousins européens. On se mit donc en frais non seulement d'en écrire, mais d'illustrer de gravures son propos. C'est ainsi que naquit une véritable iconographie canadienne du castor, le commencement d'un bestiaire illustré de la Nouvelle-France.
Dans le présent ouvrage, l'historien de l'art canadien, François-Marc Gagnon, professeur à l'Université de Montréal, traite essentiellement des images qui représentent le castor dans les récits de voyages, les traités d'histoire naturelle et les cartes géographiques de la Nouvelle-France. Il est question des images représentant le castor lui-même et de celles qui nous le montrent au travail à ses digues et à ses cabanes. L'analyse des images se fait toujours en conjonction avec celle des textes qu'elles voulaient illustrer. Le lecteur est entraîné dans un dédale d'érudition qui n'exclut ni la surprise ni l'amusement, y compris la remarque du père Charlevoix qui raconte que le castor, sachant pourquoi le chasseur le poursuit, devrait se dépouiller lui-même de sa fourrure pour se sauver la vie.
François-Marc Gagnon est bien connu du public qui suit ses cours d'histoire de l'art à la télévision. Il a publié tant sur les arts de la Nouvelle-France que sur l'art plus récent au Québec et sur le peintre Paul-Émile Borduas en particulier.