Les héros de ce récit ont 28, 24, 40 ou 70 ans. Ils sont chauffeur de bus, aide-soignante, gardien d'immeuble, électricien, mère de famille ou comédienne... La persévérance et le défi sont de taille pour ces adultes désireux d'obtenir le baccalauréat qui s'inscrivent au Lycée d'adultes en seconde, première ou terminale. Je croyais que l'école ne voulait pas de moi est un essai littéraire à la croisée du documentaire et du témoignage qui montre à quel point un contexte bienveillant et des relations de confiance sont propices à l'apprentissage. Dans cet essai, l'auteure nous livre le mode d'emploi d'un lieu hors du commun en présentant des personnages attachants et volontaires. À travers une écriture très imagée, Françoise Noël nous plonge dans l'atmosphère particulière de ce lycée où l'on se laisse transporter pour vivre une année de cours du soir en compagnie des auditeurs et auditrices, des professeurs et de toute l'équipe. Une aventure humaniste où l'on se sent bien, une lecture qui dynamise, des récits émouvants qui donnent des ailes.
L'édition de mai est sans aucun doute la plus attendue de l'année, puisqu'elle fait office d'actes du congrès annuel de la Fédération Histoire Québec, tenu cette année dans le cadre des festivités du 350e anniversaire de la ville de Saint-Jean-su-Richelieu. Cette édition est riche en contributions de plusieurs conférenciers de renom, dont le texte de madame Françoise Noël, de l'Université de Nippissing, spécialiste des seigneuries de Gabriel Christie, qui se situaient dans la vallée du Haut-Richelieu. Un article de Laurent Busseau nous entretient de la Ligue iroquoise des Cinq-Feux, tandis que Réal Fortin nous explique pourquoi la canalisation de la rivière Richelieu était désuète le jour de son inauguration. Cette édition trace aussi l'histoire du premier chemin de fer du Canada, entre La Prairie et Saint-Jean-sur-Richelieu, témoigne du vécu de deux groupes installés dans le Richelieu, les Acadiens et les Loyalistes, et nous fait découvrir le patrimoine religieux de la région, notamment celui de l'église de Saint-Hilaire avec ses oeuvres d'Ozias Leduc.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.