One hundred years before the Hollywood film The Great Impostor, Alfred Thomas Wood roved through the momentous mid-19th century events, from Halifax, Nova Scotia, to New England, Liberia, Great Britain, Ireland, Germany, Canada, the U.S. Mid-West and the South. He is the great "absquatulator."
Posing as an Oxford-educated preacher in Maine and Boston, he claimed to be a Cambridge-educated doctor of divinity in Liberia. He spent 18 months in an English prison, then in Hamburg in 1854, he published a history of Liberia in German.
Speaking in Montreal, he claimed to have been Superintendent of Public Works in Sierra Leone. Wood served the African Methodist Episcopal Church in Ohio, Indiana and Illinois as an Oxford-educated Doctor of Divinity, then toiled in post-Civil War Tennessee during Reconstruction as a Cambridge-trained MD.
Perusing the life of a resourceful but dubious "absquatulator," Frank Mackey wittily casts new light on vital mid-19th century events.
Frank Mackey is a Montreal writer whose recent books include Black Then: Blacks and Montreal 1780s-1880s and Done with Slavery: The Black Fact in Montreal, 1760-1840. He has worked as a journalist throughout Canada and in England and taught journalism at Concordia University.
Webster (Aly Ndiaye) is a Senegalo-Québécois rap artist who has pioneered hip-hop in Quebec. He speaks widely on the history of Africans and slaves in Quebec. He lives in Montreal.
Praise for The Great Absquatulator
"Frank Mackey has a knack of digging up and dusting off stories that, were it not for him, would very likely have been swallowed up by time. Or to put it more metaphorically, he has forced time to cough up its children who have been buried for centuries. That's what he did with Alexander Grant, and now it's Alfred Thomas Wood's turn." Webster
"The latest fruit of Frank Mackey's research into Black history is both startling and absorbing. A.T. Wood defied the stereotypes and conventions of his age: a great traveller and a master of deceit, he worked by turns as a carpenter, a preacher, an author, a teacher, a public speaker, a doctor and a political activist. Mackey fears that Wood "is trapped in the pages of this book" but for once he is wrong - his words release a grand impostor into the public eye." Mark Abley
"A foremost authority on African-Canadian history pertaining to all things Montréalais and/or Québécois, Frank Mackey drafts a portrait of Alfred Thomas Wood that claims the hitherto unknown "Great Absquatulator" was a practitioner of outrageous frauds, serial seductions (perhaps even fringing on incest), and also a master plagiarizer of other people's titles, attainments, and prestige. Indeed, Mackey recovers-via obsessive research-a scoundrel, a scamp, a scalawag, who plied his deceptions on three continents and in at least five countries, and who may have been born George Andrew Smith in Nova Scotia. However, whatever or whoever "Wood" or "Smith" really was, he was an author, and the translation from German and reprinting of his History of the Republic of Liberia renders the mysterious deceiver a possible, early African-Canadian scribe who now may take his place in our bibliographies-even if always with an asterisk." George Elliott Clarke, 7th Parliamentary Poet Laureate of Canada (2016-2017), Author, Where Beauty Survived: An Africadian Memoir (Knopf, 2021)
« Connaître l'histoire du lieu où l'on demeure... N'est-ce pas faire de nous des citoyens soucieux du patrimoine et de l'avenir d'un espace commun? » (Francis Back). D'Hochelaga à Montréal en passant par Ville-Marie, ce numéro estival de Cap-aux-Diamants se consacre au « Montréal inédit ». Sous la direction de Francis Back, éditeur invité, ce numéro aborde des sujets inusités et inédits liés par la vie des anciens résidents de la métropole. Entre autres, Gilles Proulx présente Abraham Bouat, pionnier de l'hôtellerie montréalaise et Frank Mackey revient sur le métissage et la descendance des esclaves noirs dans la foulée de l'abolition. Rénald Lessard nous instruit sur Montréal et la reddition de la Nouvelle-France, alors que Francis Back traite de la mode. Pierre Monette et André Delisle relatent l'emprise des révolutionnaires américains sur la ville et Jean-Luc Allard offre un album photo de Montréalais en guise de conclusion de ce dossier soulignant le 375e anniversaire de la métropole.
L'esclavage a-t-il existé à Montréal? Si oui, à quoi ressemblait-il? Frank Mackey s'attaque à cette question dans Une fin à l'esclavage, une étude sur les Montréalais noirs au cours des 80 années qui se sont écoulées entre la Conquête britannique et l'Union des Canadas.
Grâce à un examen attentif de documents d'archives et d'ouvrages plus récents, Mackey met au jour de nombreux aspects méconnus de la transition vécue par les Noirs entre l'esclavage et la liberté. Sans négliger l'évolution du statut juridique de l'esclavage, l'ouvrage fournit une reconstitution précise et nuancée de la situation des Noirs à Montréal, de leur vie et de leur expérience. Il en résulte un portrait remarquablement complexe, mettant en évidence la diversité des métiers et professions exercés par les Noirs, les relations qu'ils tissaient avec leurs maîtres et leurs employeurs, leurs contacts de toute sorte avec les systèmes judiciaires et politiques, ainsi que les métissages découlant des mariages mixtes et des contrats d'apprentissage. Une fin à l'esclavage jette un éclairage nouveau sur la notion d'esclavage et celle de négritude (blackness); il démontre que les études historiques portant sur ce sujet doivent tenir compte de l'existence concrète des populations noires «marginales».
Étayé par une vaste recherche documentaire, Une fin à l'esclavage invite les lecteurs à regarder la société coloniale à travers le prisme de l'expérience des Noirs et à découvrir que les racines du présent ne sont ni aussi saines qu'on le souhaiterait, ni aussi amères qu'on pourrait le prétendre.
