Filtrer
Langues
Accessibilité
Gérard Grunberg
7 produits trouvés
-
La République et les sauveurs : la France a-t-elle encore besoin d'un homme providentiel ?
Gérard Grunberg
- Calmann-Lévy
- Liberté de l'esprit
- 23 Mars 2022
- 9782702184882
Depuis plus de deux siècles, la France est une république. Pourtant, notre histoire n'a cessé de voir ressurgir les hommes providentiels, s'autoproclamant « sauveurs de la nation » : Napoléon I et III, Pétain, de Gaulle, sans même parler du général Boulanger ; des hommes ambitieux, issus du monde militaire, persuadés d'être investis de la mission de guider la nation dans son histoire, capables d'en persuader les autres, et entretenant avec le peuple une relation directe par-delà
les institutions représentatives.
Dans La République et les sauveurs, Gérard Grunberg raconte l'histoire de ces hommes habités d'une ambition césarienne et explique comment leur figure s'est durablement installée dans notre culture politique comme dans la pratique de nos institutions.
Emmanuel Macron s'inscrit-il dans cette tradition politique ? Sommes-nous sortis de l'ère des sauveurs ? Les actuels leaders populistes sont-ils de nouveaux césars ?
-
Napoleon Bonaparte ; le noir génie
Gérard Grunberg
- CNRS Editions
- Histoire
- 9 Avril 2015
- 9782271086273
Quel homme politique fut Bonaparte ? Faut-il, comme Chateaubriand, souligner le " contraste entre ses actions prodigieuses et leurs misérables résultats " ? En spécialiste de l'histoire institutionnelle, Gérard Grunberg passe au crible les différentes réalisations de l'antilibéral absolu que fut Napoléon Bonaparte. Incapable d'établir un système d'institutions stables et légitimes, animé d'un esprit de conquête qui aboutit à un grave bouleversement de l'Europe dont la France ne tira aucun profit, l'homme qui voulait terminer la Révolution laissa la société française aussi divisée après son règne qu'avant sa prise du pouvoir. Les deux grands legs de Bonaparte, l'État central tentaculaire et l'amour de la gloire, ont longtemps retardé l'entrée de la France dans la modernité. Le réquisitoire éclairé d'un grand politologue.
-
La loi et les prophètes ; les socialistes français et les institutions politiques
Gérard Grunberg
- CNRS Editions
- Sociologie/Anthropologie
- 12 Septembre 2013
- 9782271079084
Les socialistes français n'ont jamais élaboré une vision claire du régime représentatif. Leur critique persistante de la Ve République a fait oublier leur relation ambiguë et contradictoire avec le parlementarisme " bourgeois " sous les deux républiques précédentes. Jean Jaurès, Léon Blum et Guy Mollet ont tour à tour incarné cette contradiction. La manière dont le socialisme français a pensé et géré tout au long de son histoire son rapport au régime représentatif forme la trame de cette vaste fresque. Par quel processus historique un parti de classe marxiste a-t-il fini par se muer en France en un parti parlementariste ? Quelles ont été pour lui les conséquences de son intégration au régime parlementaire ? Pourquoi les socialistes n'ont-ils pu détruire le " régime gaulliste " et comment François Mitterrand a-t-il réussi à les amener au compromis avec la Ve République ? Des " enragés " de la Révolution française et des premiers disciples de Marx à l'acceptation du libéralisme politique par François Mitterrand et François Hollande, de Jean Jaurès et Léon Blum à Lionel Jospin en passant par Paul Faure, Daniel Mayer et Guy Mollet, voici retracés deux siècles d'histoire politique et intellectuelle qui éclairent d'un jour neuf, ô combien d'actualité, le difficile rapport des socialistes aux institutions politiques, et, par voie de conséquence, à l'exercice du pouvoir.
-
Le vote des quinze ; les élections européennes du 13 Juin 1999
Gérard Grunberg
- Presses de Sciences Po
- CHRONIQUES ELECTORALES
- 6 Septembre 2000
- 9782724686210
Cet ouvrage permet de rendre compte des véritables tendances politiques européennes qui apparaissent en 1999 : on assiste, au sein du duopole PPE-PSE, à un léger rééquilibrage à droite en faveur du premier ; le communisme européen continue son déclin, concurrencé fortement par une extrême gauche hétéroclite ; l'écologisme articulé sur les valeurs post-matérialistes et les nouvelles couches moyennes prospère ; l'ethno-régionalisme se développe en écho local à l'intégration européenne ; enfin l'extrême droite nationaliste s'essouffle.
-
La démocratie à l'épreuve ; une nouvelle approche de l'opinion des français
Gérard Grunberg, Nonna Mayer, Paul Sniderman
- Presses de Sciences Po
- ACADEMIQUE
- 22 Mai 2013
- 9782724686296
Abstentions record, montée des partis antisystème, mouvements sociaux à répétition, rejet des élites, les indices de mécontentement se multiplient en France. Annoncent-ils pour autant la faillite du politique, voire une crise de la démocratie ?Pour le savoir, cette enquête innove, en ajoutant aux questions classiques de sondage, des petites histoires, qui mettent en scène les valeurs démocratiques (liberté, justice, tolérance, etc.). Autant d'expériences qui permettent de mieux comprendre ce que signifie la démocratie pour les personnes interrogées, tout en testant la solidité et la cohérence de leurs convictions. Elles mettent, au sens plein du terme, la démocratie à l'épreuve. Les résultats vont à l'encontre des idées reçues. Ils montrent que, sur la démocratie, les citoyens ordinaires ont des opinions, stables et cohérentes, même s'ils n'ont pas fait d'études. Si la défiance à l'égard des dirigeants est réelle et profonde, si l'action collective protestataire (manifester, descendre dans la rue) paraît de plus en plus légitime, s'il y a une revendication de démocratie directe, ce rejet à l'égard de la politique politicienne ne remet pas en cause l'attachement aux valeurs démocratiques. Bref, les Français demandent plus de démocratie, ils la veulent plus sociale, plus forte, plus participative. Le problème est du côté de l'offre politique, de la capacité des partis et des élites à s'ouvrir et à se transformer.
-
La France vers le bipartisme? ; la présidentialisation du PS et de l'UMP
Gérard Grunberg, Florence Haegel
- Presses de Sciences Po
- NOUVEAUX DEBATS
- 29 Mars 2007
- 9782724686876
La personnalisation de la vie politique française est si visible qu'elle tend à reléguer les partis politiques en fond de décor. Et pourtant, ceux-ci jouent un rôle central et deux d'entre eux, le PS et l'UMP, sont parvenus en se transformant à dominer le système politique. Quelle est la solidité de cette domination et quelles en sont les entraves et les failles ? En quoi repose-t-elle sur la présidentialisation de ces partis ? Quelles pourraient-être les lignes d'évolution de ces organisations ? Cet essai fait le pari d'analyser conjointement les dynamiques à l'oeuvre au PS et à l'UMP, dynamiques induites par la similarité des places qu'ils occupent dans le système politique, dynamiques propres à chacun de ces partis, d'ailleurs liés entre eux par une relation de mimétisme, dynamiques de leur offre politique qu'il s'agisse des candidats ou des programmes. Mais poser ces questions, c'est ouvrir le débat sur l'évolution - qui peut sembler paradoxale aujourd'hui - de la France vers le bipartisme. Un tel débat conduit plus largement à s'interroger sur les transformations en cours du système partisan, et les élections présidentielles et législatives de 2007 sont évidemment un moment crucial pour les comprendre.
-
L AMBITION ET LE REMORDS : Les socialistes français et le pouvoir (1905-2005)
Alain Bergounioux, Gérard Grunberg
- Fayard
- Espace du politique
- 26 Octobre 2005
- 9782213656359
Le Parti socialiste français a dirigé pour la première fois un gouvernement il y a près de soixante-dix ans. Il a exercé le pouvoir sous trois républiques et il est devenu, plus encore sous le régime actuel que sous le précédent, un parti du système, parvenant enfin, pendant trois législatures, à diriger ce « gouvernement parfaitement normal de la nation tout entière » que Gaston Defferre appelait jadis de ses voeux. C'est sous ces couleurs que François Mitterrand a conquis la présidence de la République et il est l'un des deux seuls partis français à pouvoir espérer raisonnablement gagner à nouveau cette élection dans un avenir prévisible. Pourtant, paradoxalement, ce parti n'a jamais assumé aisément son action gouvernementale. Il s'est généralement senti soulagé quand il est retourné dans l'opposition, s'accusant lui-même, ou ceux qui avaient gouverné en son nom, d'avoir trahi ses objectifs et son projet, bref, de n'avoir pas conduit une véritable politique de gauche. Après chaque défaite, envahi par le doute, il a recherché dans son identité originelle les ressources nécessaires à l'élaboration d'un projet authentiquement socialiste. Sa vocation gouvernementale, qui paraît établie, ne lui apparaît pas à l'évidence comme le résultat et la preuve de ses succès. Au contraire, elle suscite chez lui méfiance et suspicion. L'exercice du pouvoir ne le satisfait pas, ne lui suffit pas. II veut autre chose. Comme le remarquait Léon Blum, il veut accomplir des réformes qui laissent « une trace éblouissante ». D'où ses déceptions répétées et son intention, réitérée régulièrement, de mener, la fois suivante, une action enfin résolument transformatrice.
Chaque cycle de pouvoir débute ainsi par la réaffirmation de la doctrine, puis, une fois au pouvoir, par un malaise croissant débouchant sur une critique de l'action gouvernementale, des désillusions et l'appel à un retour aux sources avec la réaffirmation d'une volonté de « rupture ».