Jean-Charles est "amoureux ". Au point d'en être malade. Il souffre mille MAUX, les crie, les écrit haut et fort. Et les MOTS lui renvoient sa douleur-bonheur.
Il se gargarise à MOTS couverts. Il se saigne de MOTS qui pleurent, des mots qui rient mais jamais il n'utilise le PENSE-MENT. En le tournant sept fois, en le pelant, l'épelant, il se guérit avec é-MO-tion d'un mal-MOT dont il dit qu'il est bien seul : aimer. De la conviction à l'allégresse, de l'ironie au cri, de l'émail beau superficiel au secret des sens, Jean-Charles ne s'épargne rien dans la traque acharnée, chasse effrénée qu'il livre aux MAUX-MOTS. Et avec ses "EMOCATIONS" il trouve au bout de la phrase, cette cage aux MOTS, son MOT vrai : gagné !
Ce MOT qu 'il ne faut surtout plus Gaumé...
Gérard MYSZKA, journal "La Montagne"