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Gwen Guilyn
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La porte a disparu. Comment imaginer que la fin commencerait comme ça ? Au début, on pensait que la maison voulait coquiner. On aurait pu s'en accommoder, parce qu'une fois entré dedans, par la naissance ou le mariage, on y reste, et même la mort ne peut séparer la maison de ses habitants. Il y a que la Femme, un jour, qu'a glissé dehors comme un pet qu'on peut plus retenir. Depuis, l'Ongre, a beau cogner contre les murs qui biscornent et hurler que la maison est mauvaise, personne n'écoute. Il tape, tape, tape, mais les oreilles de la Mahrgrand, du Pahr et des Filles restent scellées. Mais avec la porte qu'a disparu et les murs qui commencent à s'effriter, personne n'est à l'abri des crocs de la maison. C'est toute la famille qui risque de se faire digérer ! Avec ce second roman, Gwen Guilyn, l'autrice de Malou dit vrai, est passée maître de la littérature gothique contemporaine. Son écriture envoutante à la croisée du conte et de l'horreur, nous offre un bijou noir serti d'une langue délicieusement malmenée pour notre plus grand plaisir et le meilleur effroi.
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Sur la place du marché, On raconte que la ville fut bâtie sur des strates d'histoires, et les rues tracées par des géants. On raconte aussi qu'Ivraie est née sur un tas d'ordures lors d'une nuit d'orage ; qu'il fut un temps lointain où Malou la sorcière était Reine.
On murmure à qui veut le croire que dans la Salle Ouverte aux Quatre Vents, le Vieux Roi a quitté son trône et marché vers sa mort, égrenant derrière lui la promesse de voeux exaucés, et qu'un Jeune Prétendant naitra de la mer pour faire advenir un nouveau cycle.
Entre ombre et lumière, comme un jeu de piste à travers les pages, Malou dit Vrai est une immersion dans les "On-dit" et les "non-dits" pour mieux comprendre leurs mensonges et leurs vérités.
Plongez dans le dédale pour percer les secrets de familles qui empoisonnent Ivraie et l'entravent dans ces histoires qui constituent son héritage.