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Henri Bernard
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Que s'est-il passé le 7 octobre 2023 ?
Un choc dans l'âme juive ? un pogrom sans précédent depuis la Shoah ? un ébranlement de la conscience universelle ? une étape dans la guerre mondiale menée contre les démocraties ?
Quel lien avec l'invasion de l'Ukraine ?
Quel sens donner à l'alliance, autour des terroristes du Hamas, de l'Iran, de la Turquie, de la Russie impérialiste, de la Chine, de l'islamisme sunnite ?
La riposte de Tsahal fut-elle « proportionnée »?
Que voulait dire Emmanuel Levinas quand il parlait de l'« exception juive » ? Et Romain Gary et Albert Cohen quand ils annonçaient à l'auteur le retour de « la plus vieille des haines » ?
La solitude d'Israël est-elle irrémédiable ?
Telles sont quelques-unes des questions posées dans cet essai de colère et de combat que nourrit un demi-siècle d'amour pour l'Etat des Juifs et de méditation sur son destin. -
Au début de l'année dernière, janvier 2020, Paris-Match, associé à d'autres grands journaux étrangers, a commandé à Bernard-Henri Lévy une série de 8 reportages dans la tradition de Joseph Kessel, Graham Greene, Ernest Hemingway ou Romain Gary.
Ce livre rassemble ces reportages qui conduisent le lecteur dans le Nigeria de Boko-Haram, aux Kurdistan d'Irak et de Syrie, sur la ligne de front où s'affrontent Russes et Ukrainiens, dans la Somalie livrée à l'illégalisme et aux bandes islamistes, au coeur du Bangladesh martyr, dans les camps de la misère de Lesbos, dans l'Afghanistan en train de retomber sous la coupe des Talibans et, encore, en Libye.
Mais le livre s'ouvre sur un autre texte, de longueur équivalente, intitulé « Ce que je crois » et où il explique ce qui conduit un philosophe à aller, au bout du monde, témoigner pour des guerres oubliées ou ignorées ; ce qui, des rêves internationalistes de ses aînés, lui semble encore valable et digne d'être prolongé ; et comment le goût de l'aventure, dans la tradition - pêle-mêle - de Cendrars, Byron à Missolonghi ou, bien sûr, Malraux, l'anime depuis sa jeunesse.
Qu'est-ce que le genre humain ? Son unité est-elle menacée par la montée des souverainismes et des égoïsmes ? Qu'en est-il de l'idéal de fraternité ? Pourquoi aller si loin pour illustrer cet idéal quand il y a de la misère au coin de votre rue ? La guerre est-elle aimable ? Pourquoi Don Quichotte est-il ridicule ? Que dit Achille ? Hector ? Qu'est-ce que la grandeur ? L'héroïsme ? Et pourquoi prend-on, quand on est un écrivain nanti, le risque de mort ? Telles sont quelques-unes des autres questions que pose ce nouvel essai. -
Tout, comme on dit, nous sépare - à l'exception d'un point, fondamental : nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables.
J'ai eu un père mélancolique et puissant, silencieux et guerrier, joueur d'échecs, insondable, lucide et incrédule, solitaire et souverain. Un grand dirigeant d'entreprise, le souvenir que j'en ai, est celui qui sait dire Salade pour tout le monde ! au bon moment. Il n'est pas impossible que vous ayez déjà mis de votre côté les rieurs, les sourieurs, les qui ont de l'humour alors que, moi, c'est bien connu, je n'en ai aucun.
Il est possible au fond que le fait de ne pas avoir eu de mère vous renforce, mais alors c'est d'une manière qu'on ne souhaiterait à personne. Je revois Aragon, poussant la porte du bar, haute silhouette, chapeau à larges bords, cape marocaine sur un costume de lin gris, très élégant, qui lui donnait, huit ans après la mort d'Elsa, le même air de deuil inconsolé. A certaines personnes, peut-être, il est arrivé de faire l'amour dans un état de pleine lucidité ; je ne les envie pas.
Tout ce que je suis, moi, arrivé à faire dans un état de pleine lucidité, ce sont mes comptes ; ou ma valise. Je peux faire toutes les mises au point possibles et imaginables : je ne ferai qu'aggraver mon cas de salaud de bourgeois qui ne connaît rien à la question sociale et qui ne s'intéresse aux damnés de la terre que pour mieux faire sa publicité. -
Pourquoi les Juifs sont à jamais glorieux.
Où est Ninive aujourd'hui - et que s'y passe-t-il vraiment ?
Proust et le Zohar, Claudel et le Livre d'Isaïe.
Vivons-nous, ou non, le retour des années 1930 ?
Pourquoi il n'est pas demandé de croire, mais de savoir.
Comment le Royaume des Hébreux a inspiré l'idée française de République - et quand ce fait a été occulté.
Lacan et la Kabbale.
Ce qu'Auschwitz eut d'unique.
Quand un talmudiste invente la langue française.
Pourquoi l'antisionisme est le masque de l'antisémitisme de masse.
Alexandre Kojève et le prophète Jonas.
A quand un Talmud musulman ?
Une conversation avec Romain Gary, une confidence de Michel Foucault.
Partir ou rester ?
Le sable contre la terre.
Solal le fort, et sa couronne de carton.
Qu'est-ce qu'un « Peuple Élu »?
Quand Louis Althusser jetait les bases de la grande alliance judéo-catholique.
Ce que veut dire « être Juif ».
Itinéraire personnel, familial, intellectuel, d'un philosophe qui, trente-sept ans après Le Testament de Dieu, donne L'Esprit du Judaïsme. -
La terre a tremblé au Kurdistan.
Assiste-t-on à l'éclipse de l'Empire américain et au ressac de l'Occident ?
Où l'on voit les cinq Rois des empires déchus - perse, turc, chinois, russe, arabe - partir à la reconquête de leur gloire passée.
Comment Trump enterre, non l'Amérique d'Obama, mais celle de Virgile.
A quoi pensaient les Iraniens quand ils rebaptisèrent l'ancienne Perse, en 1935, pour lui donner un nom nazi ?
Pourquoi le vrai piège est celui, non de Thucydide, mais d'Hérodote.
L'Empire est-il, comme le pensait Dante, la forme aboutie de la Cité ?
Géopolitique ou géophilosophie.
Jeremy Bentham, mort en 1832, serait-il le véritable maître à penser de Mark Zuckerberg ?
Une rencontre avec l'idéologue de Poutine. Ce qui manque à la Chine pour devenir la première puissance mondiale.
Spengler, Vico, Hegel - ou aucun des trois.
Qu'il y a un temps pour Josué, et un temps pour Abraham.
Le Messie se cache-t-il, vraiment, parmi les mendiants de Rome ?
Que la terre américaine est, comme l'avait compris Melville, un océan.
Que le désordre du monde a plus de sens qu'il n'y paraît quand on le voit avec les yeux des penseurs et des poètes.
Quarante ans après La Barbarie à visage humain, Bernard-Henri Lévy, philosophe et écrivain, propose ici sa lecture des barbaries contemporaines.
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Une épidémie est, toujours, un phénomène social en même temps qu'un désastre sanitaire. Que nous dit, donc, cette épidémie-ci de la société qui est la nôtre? Que nous révèle-t-elle de son rapport au mal, au tragique et à la mort ? Un virus est-il un message ? Un agent de la providence et de l'histoire ? Est-il l'envoyé d'une Nature épuisée, et qui demanderait grâce ? D'une humanité exsangue, et qui voulait un carême planétaire ? A-t-on bien fait de mettre la planète à l'arrêt ? A-t-on raison d'espérer que, de ce coma où on l'a plongé, notre monde sorte régénéré ? Qu'est-ce que l'hygiénisme ? Que veut dire le Talmud quand il affirme que le meilleur médecin ira en enfer ? Que penser de ce « pouvoir médical » qui semble, partout, se mettre en place et prendre le relais du Politique tel qu'il s'est défini de Platon à Jacques Lacan ? Et qu'est-ce qui a changé, en nous, depuis l'époque où Paul Claudel, dans L'Annonce faite à Marie, magnifiait le baiser au lépreux ? Ce sont quelques-unes des questions posées dans ce livre de colère et de savoir. L'hommage aux soignants n'y interdit pas la lucidité.
Les droits d'auteur seront reversés à l'ADELC (Association pour le Développement de la Librairie de Création).
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Depuis la deuxième guerre d'Irak - et même bien avant... - les Etats-Unis occupent, dans l'imaginaire mondial, une place symbolique qui dépasse largement les notions de puissance, de politique, de géographie. L'Amérique, en vérité, est devenue un concept, une « région de l'âme », une matrice de passions et de phobies dont le déploiement contradictoire n'en finit pas d'infuser nos propres débats. C'est, précisément, cette réalité ontologiquement diverse que Bernard-Henri Lévy a voulu cerner, observer, penser, dans ce livre où le reportage se mêle à la réflexion, et où le pittoresque emprunte à la philosophie de l'histoire.
A l'origine, ce livre est né d'une « commande » de l'influent magazine « Atlantic Monthly » : demander à un célèbre intellectuel français de visiter l'Amérique et de donner sens à ce pays-continent en refaisant - en plus vaste - le fameux voyage qu'Alexis Tocqueville avait entrepris au début du XIXème siècle, à partir duquel il avait écrit son désormais classique « De la démocratie en Amérique ». Pendant une année, B.-H. Lévy a ainsi sillonné les Etats-Unis. Plus de vingt mille kilomètres d'est en ouest et du nord au sud, la plupart du temps par la route : de Rikers Island à Chicago, des communautés islamiques de Detroit à une enclave Amish de l'Iowa, l'auteur interroge la nature du patriotisme américain, la coexistence de la liberté comme de la religion, le système pénitenciaire, la « tyrannie de la majorité », le retour en force de l'idéologie...
B.-H.L. a rencontré tous les visages de l'Amérique : les illustres, les anonymes, ceux du désert ou des mégapoles. De Sharon Stone à une veuve de mineur du Wisconsin, d'un milliardaire philantrope à Norman Mailer, de Woody Allen à un « homeless » de Californie, d'Hillary Clinton à un contestataire turbulent, de Barack Ohama, la star montante de la politique, à la pensionnaire d'un bordel du Nevada, il écrit la comédie humaine de ce pays-continent. D'où la vitalité prodigieuse de ce « reportage philosophique » qu'on dévore, page après page, avec un enthousiasme qui ne se dément jamais. Un oeil de romancier, et une profondeur de penseur.
Les conclusions de ce voyage ? B.-H.L. les tire en chemin, et elles sont souvent contradictoires. A l'heure où la « démocratie en Amérique » est de plus en plus contestée, ce livre atteste, au contraire, de sa prodigieuse vitalité. A cet égard, l'épilogue substantiel de ce livre (une centaine de pages) permet au « philosophe » de reprendre le pas sur le « journaliste » et le final de cet ouvrage conduit son lecteur au coeur des grands débats - des thèses de Fukuyama ou Huntington aux arrières-pensées des « Néo-conservateurs » - dont la complexité, bien souvent, gouverne le destin du monde. -
L'oeil du cyclone ; questions de principe XIV
Bernard-Henri Lévy
- Le Livre de Poche
- Biblio essais
- 24 Octobre 2018
- 9782253236917
Bernard-Henri Lévy poursuit, ici, la série de ses Questions de principe. Cette fois, c'est le recueil des années 2012-2018 du « Bloc-notes » qu'il donne à lire. Ces textes sont parus, chaque semaine, dans l'hebdomadaire Le Point - et ont été repris, du Corriere della Sera au País, du Wall Street Journal au Guardian ou au Spiegel et à beaucoup d'autres, dans toutes les langues et sur tous les continents.
Des massacres en Syrie à la guerre d'Ukraine, de l'élection de Trump à celle de Macron, de la montée de l'antisémitisme à la guerre des deux islams, du réveil de l'Iran à la guerre de Libye, ce sont les événements majeurs de notre temps qui se trouvent passés au crible. On y lira aussi des chroniques de livres, des voyages dans l'oeuvre d'écrivains célèbres ou méconnus, des reportages, des portraits pris sur le vif, des réflexions philosophiques. Dans ce tableau d'une époque dans tous ses états, à la façon de l'oeil du cyclone qui reste immobile dans les turbulences du monde, la plume de l'écrivain, à travers ces péripéties, s'enfièvre mais ne tremble pas. -
Précisément à cause de ses curiosités multiples, Bernard-Henri Lévy est, il le sait, fortement contesté sur le terrain de son métier d'origine. Les uns lui reprochent de préférer les média à la méditation. Les autres de n'avoir, depuis la Barbarie à visage humain, jamais produit de concept véritable. Les autres encore de s'être laissé happer par ce qu'un grand poète français appelait « l'universel reportage ». C'est à ces critiques qu'il répond dans ce livre, en livrant ses « secrets de fabrication » comme on retourne ses cartes. Il le fait, selon les cas, de manière indirecte ou frontale. Mais il le fait, toujours, avec franchise et probité. Quel rapport aux textes de la tradition ? Relations avec les contemporains ? Usage de la citation ? Nostalgie, ou non, du Système et de la Totalité ? La notion d'engagement a-t-elle un sens pour un philosophe ? Et faut-il se résigner, vraiment, à ce que la chouette de Minerve ne se lève jamais qu'à la nuit tombée ? C'est à ces questions, et à d'autres du même type, que répond ce livre court, concis, mais qui n'esquive aucune difficulté. Issu d'une Conférence prononcée à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm au printemps 2009, De la guerre en philosophie rassurera les détracteurs de l'auteur du Siècle de Sartre (Grasset, 2000, 55.000 exemplaires en édition courante) : Bernard-Henri Lévy n'est pas près de déserter le terrain de la pure philosophie.
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Ce grand cadavre à la renverse
Bernard-Henri Lévy
- Grasset
- essai français
- 3 Octobre 2007
- 9782246688297
Le point de départ de ce livre est, en janvier dernier, une conversation de Bernard-Henri Lévy avec celui qui ne va pas tarder à être élu Président de la République et qui, pour l'heure, sollicite son soutien : Nicolas Sarkozy. L'auteur quitte son interlocuteur (dont il brosse, au passage, et en écrivain, un portrait vif et passionnant) avec la double conviction : primo, qu'il n'est pas question, pour lui, de prendre le chemin que prennent, au même moment, certains de ses amis et qu'il votera donc une fois encore, comme il l'a fait toute sa vie, pour ce qu'il est convenu d'appeler la gauche ; mais, secundo, qu'il est difficile de donner tout à fait tort à ce que lui dit le futur Président de l'état d'archaïsme, de décomposition politique et morale, voire d'indigence idéologique, dans lequel se trouve sa famille politique. Quel sens y a-t-il, aujourd'hui, à se réclamer de cette gauche dont Sartre disait déjà, il y a presque cinquante ans, dans sa préface à Aden-Arabie de Paul Nizan, qu'elle était « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? C'est la première question que pose donc ce livre et à laquelle il répond sur le double registre du récit personnel et de la réflexion théorique. De quoi le progressisme contemporain est-il malade et quels sont les symptômes, les figures, les causes, de cette maladie ? C'est la seconde question qu'il soulève, plus complexe, et qui le conduit à des développements sur, pêle-mêle, l'anti-américanisme, les mythes de l'empire, la question de l'Islam, le retour de l'antidreyfusisme, les illusions de l'anti-libéralisme ou le parfum munichois qui rôde autour de nombre de discussions sur la guerre et sur la paix. A cette seconde question, qui occupe la plus grande partie de l'ouvrage, il répond par une thèse simple, mais paradoxale, et qui fera débat : la gauche, en France et dans le monde, a eu à faire face, au XXème siècle, à une première tentation totalitaire qui tournait autour de l'idée communiste et dont elle est, pour l'essentiel, revenue ; elle connaît aujourd'hui, en ce début du XXIème siècle, une seconde tentation totalitaire qui grandit à la place de la précédente, sur les décombres qu'elle a laissés, et dont le trait le plus singulier est qu'elle puise son inspiration dans une thématique venue plutôt de la droite, quand ce n'est pas de l'extrême-droite, ou du logiciel de ce que l'auteur appela, naguère, « l'Idéologie française ». Pour la gauche, donc, mais à condition de la refonder. Pour la refondation, donc, mais à condition d'en reconnaître, par delà les batailles de clocher, les enjeux véritables et planétaires. Trente ans après La Barbarie à visage humain et L'idéologie française, Bernard-Henri lévy persiste dans son combat de toujours : celui de la liberté de l'esprit contre toutes les variétés de l'obscurantisme.
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Questions de principe Tome 13 ; qui a peur du XXIe siècle ?
Bernard-Henri Lévy
- Le Livre de Poche
- Biblio essais
- 15 Février 2017
- 9782253193487
Ce volume rassemble des textes écrits par Bernard-Henri Lévy entre 2011 et 2016, et qui témoignent d'une philosophie en acte. Articles, conférences, discours, préfaces, tribunes : toutes ces formes sont mobilisées pour questionner et analyser les turbulences du monde d'aujourd'hui. On retrouve, à travers neuf grands thèmes, les engagements et les personnalités qui sont chers à l'auteur : la philosophie et les maîtres disparus, la politique et les bouleversements internationaux (l'Ukraine, la Syrie, Daech), la religion et « l'esprit du judaïsme », l'art et la littérature. Au fil des pages se dessine en creux le portrait d'un philosophe-artiste engagé, qui réfléchit moins sur son identité que sur celle de son époque et sur les crises qu'elle doit affronter.
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Amanda chocolat
Bernard Friot, Henri Meunier
- Editions Milan
- Milan cadet
- 12 Février 2014
- 9782745973542
Amanda mange du chocolat depuis sa naissance. Normal quand on est la fille d'un célèbre chocolatier ! Sauf qu'elle n'en peut plus. Un jour, elle annonce à son père qu'elle ne veut plus manger ne serait-ce qu'une miette de chocolat. Et là, c'est la cata. Que va-t-il se passer ? À vous de choisir !
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Manifeste philosophique, écrit dans une langue belle et limpide, ce livre entend poser les bases d'un pessimisme historique de type nouveau. Convoquant auprès de lui les leçons de l'histoire récente, les enseignements du plus lointain passé, des références littéraires autant que métaphysiques, il peut se lire comme une véritable "archéologie du temps présent", acharnée à démontrer cette thèse résolument noire : la vie est une cause perdue et l'homme un Dieu manqué, le bonheur est une idée vieille et la société bonne un rêve meurtrier, le Maître a toujours raison parce qu'il est l'autre nom du monde. Renvoyant dos à dos toutes les versions modernes de l'optimisme, les confrontant à la pesante réalité de "la barbarie à visage humain", il irritera les gais savants qui continuent de croire dans les fables éternelles qui gouvernent le troupeau humain ; il répond pied à pied aux mensonges progressistes qui, à force d'enchanter le monde, le mènent peut-être à la catastrophe ; il n'épargne bien sûr pas le socialisme, cette tradition politique qui s'est tant de fois égarée, qu'elle n'est peut-être plus bonne aujourd'hui qu'à fournir au Nouveau Prince ses nouvelles armes politiques.
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On se souvient avec effroi des images diffusées en février 2002 montrant le supplice de Daniel Pearl, ce journaliste américain enlevé puis décapité, à Karachi, par une bande de « fous de Dieu ».
Hanté par le meurtre barbare du reporter du Wall Street Journal, à la fois juif et ami du monde arabo-musulman, Bernard-Henri Lévy a mené sa propre enquête.
Celle-ci l'a conduit de Karachi à Londres, de Sarajevo à Dubaï, de Kandahar à Los Angeles et... Karachi. Il a remis ses pas dans les pas de la victime et de son bourreau. Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat. Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables.
A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux « possédés », deux questions : qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ?
Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe. Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses. -
Hôtel Europe ; réflexions sur un nouvel âge sombre
Bernard-Henri Lévy
- Grasset
- essai français
- 3 Septembre 2014
- 9782246853701
Deux textes en vérité.
D'abord Hôtel Europe, monologue en cinq actes, dont l'action se déroule le 27 juin 2014, à Sarajevo, en pleine cérémonie de commémoration du déclenchement de la guerre de 1914. Un homme, sans doute un écrivain, est enfermé entre les quatre murs d'une chambre d'hôtel qu'il a connue vingt ans plus tôt et où il est censé préparer le discours qui lui a été commandé pour la circonstance et qui doit porter sur l'Europe, ses valeurs constitutives, son futur et l'état présent de son esprit. Il est seul. Le monde extérieur ne lui parvient qu'à travers l'indistincte clameur qui monte de la rue en fête. Et il a, posé devant lui, un ordinateur où il navigue en quête de vieilles photos, de documents vagues, d'inspiration.
Ensuite, Nouvelles vues sur l'Europe, un essai philosophico-politique développant ou élucidant les points les plus énigmatiques du texte théâtral. Il y est question de Husserl, de Heidegger, de la montée des populismes et des souverainismes, du malaise (ou de l'impasse...) dans la civilisation d'aujourd'hui ainsi que des progrès, partout, du nihilisme - et puis, aussi, de la façon dont peut et doit se nouer, ici et maintenant, le triple fil, constitutif du génie européen, de l'esprit d'Athènes, de celui de Rome et du génie de Jérusalem. Un diagnostic. Des solutions. Et des raisons de croire et d'espérer. -
Les derniers jours de Charles Baudelaire
Bernard-Henri Lévy
- Grasset
- Littérature
- 7 Septembre 1988
- 9782246401797
Ici, Charles Baudelailre sera le héros bien réel d'un roman aussi fidèle aux exigences de la vérité qu'à celles de l'imagination. Il sera, surtout, cet homme misérable surpris à la fin de sa vie, dans une chambre de l'hôtel du Grand-Miroir, à Bruxelles, pendant les quelques jours où, usé par la syphilis, il va perdre une partie de sa raison et l'usage de sa parole... Pour le romancier, il y avait là un pari et un mystère: que s'est-il vraiment passé pendant ces jours qui virent, pour la dernière fois, le poète des Fleurs du Mal confronté à sa mémoire? Pourquoi a-t-il choisi de s'égarer ainsi, corps puis âme, en maudissant le monde et le ciel? C'est autour de ce Baudelaire exilé, convaincu de son échec, bientôt aphasique, que Bernard-Henri Lévy a bâti son roman. Sur un mode presque policier, qui conduira le lecteur d'un bordel belge aux cénacles post-romantiques, d'un dîner chez les Hugo aux tourments d'un prêtre défroqué, on suit une enquête dont les témoins sont méthodiquement convoqués; de Jeanne Duval à un disciple ambigu, de Sainte-Beuve à Madame Aupick, d'une logeuse à l'éditeur Poulet-Malassis, ils vont, chacun à son tour, dans sa langue, et selon la composition à plusieurs voix qui avait déjà fait le style du Diable en tête, nous racnter cette lente agonie. Par-delà leurs récits et leulrs mensonges, par-delà les péripéties d'une intrigue pathétique ou cocasse, l'auteur retrouve des thèmes qui lui sont chers: le goût du malentendu et de la gloire, l'éloge de l'artifice, l'art comme vengeance, la tragédie propre aux oeuvres inachevées, les ruses de la sainteté et de la chute. Tels sont les enjeux d'un roman qui revendique toutes les libertés - et où il s' agit aussi, dans l'ombre immense de Baudelaire, d'interroger la littérature et son destin.
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Malraux et Barrès appartiennent-ils à la même légende ? D'où vient l'étrange fidélité de Louis Aragon à ce communisme qui ne lui ressemble guère ? Les maurrassiens ne se recrutent-ils qu'à droite ? André Breton fut-il vraiment le libérateur que l'on prétend ? Que se passait-il dans la tête fasciste de Drieu La Rochelle ? Que reste-t-il de Bataille, de Mauriac, de Barthes ou de Raymond Aron ? Cocteau, Camus, Gide ou Foucault sont-ils encore nos contemporains ? Telles sont, parmi beaucoup d'autres, les questions qui rythment ces Aventures de la liberté. Est-ce une histoire des intellectuels ? Sans doute. Mais c'est surtout la chronique, voire le roman, de la grande famille qu'ils composent et où chacun - ancêtre mythique, bâtard, frères ennemis... - tient, à jamais, le rôle qu'il s'est choisi. De l'affaire Dreyfus au réveil de l'Islam, d'octobre 1917 à mai 1968, de la guerre d'Espagne à la décolonisation ; du sartrisme triomphant à la double mort de Louis Althusser, c'est notre mémoire et ses enjeux qui se récapitulent ici.
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Correspondance du comte de Thiard
Henri-charles de Thiard de bissy, Bernard Alis
- Editions L'Harmattan
- Historiques
- 9 Octobre 2015
- 9782296449602
Cette correspondance met en lumière l'ascension passionnante d'un cadet de famille sans fortune au XVIIIe siècle : général intrépide mais réfléchi, gouverneur de provinces avisé, gentilhomme des Lumières, libéral, il opte pour des réformes dans la mesure. Il s'agit ici des chroniques d'un homme, emporté auprès du roi dans toutes les journées tragiques de la Révolution, qui verra ses illusions s'écrouler en même temps que le régime.
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Et si la France n'était pas seulement cette patrie des libertés, des lumières, des droits de l'homme que nous disent les légendes et la bonne conscience officielles ? Et s'il fallait en finir avec la trop commode habitude qui fait toujours chercher ailleurs - à Berlin, à Moscou, par exemple - les sources de la barbarie et des égarements contemporains ? Et s'il était temps, enfin, de regarder aussi chez nous, à nos portes, dans nos mémoires, pour tenter de rendre compte de cette infamie discrète ou parfois brusquement explosive qui, de loin en loin, nous rappelle à la réalité ? Telle est la question posée ici par Bernard-Henri Lévy. Et telle l'exigence qui commande à cette enquête, à ce voyage au bout de l'idéologie française. L'« idéologie française » ? Il entend par là une masse, un bloc, comme une hideuse banquise de textes qui cheminent et dérivent, depuis un siècle maintenant, à la surface de notre culture. Une purulente plaie de mots qui, souvent, ont eu le poids des choses et qui, marqués au sceau de nos plus dignes penseurs nationaux, n'ont jamais vraiment cessé de suinter dans nos terres et d'envenimer nos têtes. Un ventre fécond, abominablement fertile, quoique obstinément ignoré, et où se sont enfantés, de l'affaire Dreyfus à Vichy et de Vichy jusqu'à nos jours, quelques-uns des plus sombres délires de l'Age où nous vivons. Bref, la matrice de ce qu'il appelle - en construisant son concept et en déduisant ses figures - le fascisme aux couleurs de la France
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Wellington : le chef de guerre et l'homme.
La plupart des personnes qui étudient la bataille de Waterloo ignorent tout de la personnalité et des méthodes de Wellington. Sans un examen préalable des campagnes du général, invaincu en Inde, dans la péninsule ibérique et en France méridionale, l'étude des journées de juin 1815 est vide de sens. Le professeur Henri Bernard, officier, ancien combattant, grand résistant et professeur à l'École Royale militaire, pour la première fois en langue française, étudie l'homme mais aussi, et surtout, sa stratégie. L'auteur nous présente ce grand homme de guerre que fut Wellington et nous explique les négligences de Napoléon. En effet, si ce dernier n'avait pas omis de l'étudier lui et ses victoires, jamais il n'aurait livré la bataille de Waterloo à cet endroit et de cette manière. Nous découvrirons également un homme sensible qui fit la guerre à contrecoeur et qui avait horreur des sacrifices humains, que ce soient ceux de l'ennemi ou des siens. Tout Wellington est résumé dans l'une des phrases qu'il prononça au soir de la bataille de Waterloo : « Comment, avec de telles pertes, pourrais-je ressentir la moindre joie de ma victoire ? »
Découvrez une analyse approfondie du duc, de sa personnalité, de son sens de la stratégie, et de sa sensibilité.
EXTRAIT
Mais Berthier, l'incomparable, n'est plus là. Rallié à Louis XVIII, retiré avec celui-ci à Gand lors du retour de Napoléon, il s'en est allé ensuite, via Bruxelles, vers Bamberg en Bavière où il meurt accidentellement le 1er juin 1815. Le chef d'état-major que Napoléon a choisi, lors de son retour de l'île d'Elbe, est le maréchal Soult qui n'a aucune expérience de ces fonctions. Non seulement au cours de cette brève campagne les ordres écrits sont imprécis, mal rédigés, souvent crayonnés sans date ni signature, mais beaucoup d'ordres verbaux, même très importants, ne sont pas confirmés par écrit. Quant aux officiers de liaison de jadis, « beaucoup sont morts, quelques-uns sont à Gand, d'autres commandent des régiments de cavalerie légère où ils feront merveille. D'aimables jeunes gens leur ont succédé, qui mettront six heures pour faire deux lieues, se tromperont de route cinq fois sur six et arriveront toujours trop tard... pour autant qu'ils arrivent. » Ainsi la campagne de Napoléon en 1815, sera-t-elle, en tout premier lieu, marquée par la faillite de la liaison et des transmissions. -
Cet ouvrage de synthèse se veut exhaustif, chaque aspect de la production étant abordé par un spécialiste différent. Croissance, reproduction et alimentation sont traitées à côté d'aspects plus économiques et techniques.
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Par la grande porte, l'auteur de la Barbarie à visage humain entre en littérature avec un livre polyphonique aussi ambitieux que réussi, et destiné à faire date dans l'histoire des lettres modernes.
En cinq chapitres organisés selon une passionnante et savante architecture, un demi-siècle y défile en effet - depuis la dernière guerre, le conflit algérien, les années 60, l'aventure gauchiste et maoïste, la décennie 70 enflammée par les bombes des terroristes, jusqu'à aujourd'hui où se clôt ce roman itinérant, cosmopolite et tentaculaire qui éclaire une époque haute en couleurs, en horreurs et, malgré tout, en espérances.
Ce roman, cependant, est aussi et surtout une très belle histoire aux épisodes innombrables. Bernard-Henri Lévy s'y montre aussi doué pour le roman d'espionnage que pour la grande histoire d'amour, aussi convaincant dans la peinture, de l'intérieur, des vertiges de la sexualité féminine que dans la description minutieuse d'un assassinat politique sur fond de roman familial, aussi percutant dans les bas-fonds du terrorisme international que dans les coulisses d'une banque suisse...
Oui, tout fascine dans ce livre-fresque : la performance littéraire, la lucidité intellectuelle et politique, la variété des styles et des personnages, la beauté de la prose, et ce n'est pas sans tristesse que l'on quitte le héros principal, Benjamin, dont on a suivi, au fil de pages inoubliables, les aventures et l'étrange duplicité. -
L'AVENIR D'UNE REGRESSION. SARTRE BARTHES FOUCAULT REMPLACES PAR TAPIE COLUCHE. PENSEE EN PERIL. COMME UN VISAGE DE SABLE. URGENCE RIPOSTE. FAUT-IL BRÛLER LA TELE ? UN CLIP SUR L'AFFAIRE DREYFUS ? LE DESERT DES BARBARES. ZOLA OU ES-TU, L'INVASION DES SARTRONS. ATTENTION DROIDLOMS. L'AXE BAUDELAIRE LACAN. COURAGE ANNEE ZERO. RETOUR DU CLERC OBSCUR. MALLARME ET LES ORDINATEURS. LA TRAHISON DANS LE SANG. UN GOUT DE LIBERTE. L'HONNEUR DU XX° SIECLE. ELOGE DES INTELLECTUELS.
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Dans ce livre, écrit à la première personne, Bernard-Henri Lévy a choisi, "au milieu du chemin de sa vie", de faire le point, de se pencher sur lui. Ca se passe à Tanger, en quelques heures. Là, celui qui dit "je" va attendre son vieux maître, un éminent prof de philo, qu'il n'a pas vu depuis trente ans, avec lequel il a un vague rendez-vous et qui, peut-être, ne viendra pas. En chemin, ce "je" va se souvenir, observer, délirer. Il va, dans un désordre apparent - quoique strictement composé en six mouvements - s'interroger sur l'incroyable quantité de hasards qui ont fait sa vie d'écrivain. Sur la non moins considérable quantité de malentendus qui ont tramé son destin, souvent pour le meilleur, parfois pour le pire. Au passage, on croise Romain Gary ou Guy Debord, le cinéma et la politique, l'échec et le succès, l'amour, les femmes, les idées. Ce livre - autobiographique et imaginé -, répond, au fond, à cette question : comment, en ces temps de brouillage généralisé, apparaître tel que l'on est.