Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Tous les outils pour comprendre et maîtriser le roman de Nathalie Sarraute o Le résumé du romano Des repères pour la lecture o Des clés pour analyser :- le contexte, - les différents thèmes et procédés,- la visée de l'oeuvre...
L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser le roman d'Émile Zola.
o Le résumé et les repères pour la lecture sont suivis de l'étude des problématiques essentielles, parmi lesquelles :
- Thérèse Raquin dans l'oeuvre de Zola
- Les personnages
- Autopsie d'un crime
- Un vrai faux roman policier
- Un roman de la folie et de la névrose
- Vers le naturalisme.
o Ce Profil d'une oeuvre comprend également six lectures analytiques :
- un extrait du chapitre I ;
- un extrait du chapitre VIII ;
- un extrait du chapitre XVIII ;
- un extrait du chapitre XXI ;
- un extrait du chapitre XXV ;
- un extrait du chapitre XXXII.
William Blake (1757-1827) est bien connu du public comme dessinateur, graveur, peintre, aquarelliste; le succès renouvelé des expositions de la Tate Gallery l'atteste. La variété des oeuvres picturales séduit chez cet artiste proche de Henry Fuseli, à mi-chemin entre le «gothique» et le fantastique selon Goya, qui a en outre illustré la Bible, Dante, Shakespeare ou Milton.
Mais Blake est aussi un poète considérable qui -fait assez exceptionnel- a lui-même illustré ses oeuvres poétiques. Certes, «innocence et expérience», ou Le Mariage du ciel et de l'enfer ont toujours été associés à Blake; cependant cela a conforté sa réputation de naïf ou d'illuminé pour de mauvaises raisons, car l'essentiel de l'oeuvre poétique est demeuré fort longtemps méconnu, voire même pratiquement inédit.
Cet ouvrage propose un portrait qui s'efforce d'être complet, avec une biographie, restituée à partir des faits connus, des journaux, lettres, anecdotes dont on dispose, une introduction à l'ensemble des oeuvres picturales ou poétiques, sans les amputer de la moitié d'entre elles, et en s'interrogeant sur les rapports que gravure et écriture (la plume et le burin) entretiennent. Songeons que la plupart des poèmes sont publiés sans les illustrations avec lesquelles Blake les a conçues, alors qu'il s'agit d'un double texte, pictural et verbal, quelquefois sur la même page.
Le grand prêtre James Joyce fut l'un des premiers à exhumer et à utiliser cette oeuvre singulière. Les titres étranges ou insolites (Urizen, Ahania, Thel, L'Amérique, Tiriel, Milton, Jérusalem) nous font découvrir hommes, femmes, enfants -un univers humain appréhendé dans sa gloire et sa boue, entre abjection et sublime, véritable archipel avec ses bas-fonds, ses coraux, ses écumes, ses vagues successives- Jésus selon Blake y émergeant en surimposition.
Présenter Blake comme un précurseur ou un «pré-romantique» n'a plus guère de sens. Son oeuvre s'impose comme un roc sur un océan, énigmatique et d'une troublante immédiateté.
Armand Himy, professeur émérite de l'Université Paris-X, a enseignéla littérature anglaise et américaine en France et à l'étranger. Ses travaux comprennent des études sur Milton (Milton, Fayard, 2003), les poètes métaphysiques anglais, le puritanisme ainsi que des traductions dont une édition bilingue du Paradis perdu, et des nouvelles américaines contemporaines.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Les actes du colloque « Octave Mirbeau : passions et anathèmes » dressent le portrait d'un personnage complexe et fascinant. C'est un hédoniste, avide de toutes les formes de la vie, qui a bien vu les possibilités de conquête qu'offre le progrès, et notamment l'automobile. C'est aussi un bon connaisseur des salons parisiens, et un chantre de l'amitié. En même temps, il est concerné de façon clinique par la douleur - personnelle, quand il s'agit de sa difficulté à écrire, collective face à la misère sociale. Sa trajectoire personnelle, faite de tensions, d'antagonismes, de préoccupations profondes, est tout entière dans son oeuvre, et dans la théorie des personnages singuliers qui y défilent, si singuliers qu'ils ont suscité des adaptations cinématographiques, entre autres de Buñuel et Gion. Les choix d'écriture de Mirbeau conduisent le lecteur au vertige, devant le statut indécidable d'une oeuvre qui entrouvre bien des portes qu'on peut hésiter à franchir. La théorie de l'art qui peut ressortir de ses divers écrits montre une grande intelligence de la place du lecteur, de la question du public, dans l'avenir de l'oeuvre.