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J Noli
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Dans une petite ville, une poignée de clients désoeuvrés observe derrière la vitre d'un café le quatuor qui avance à longues enjambées lentes... Pas épais, les types. Mais gabarits secs, noueux, musclés... que l'on sent capables de bondir. Des individus mi-chats, mi-pumas. Il y a un rouquin aux yeux verts, dont la joue gauche est balafrée. Il y a un blond au regard de porcelaine, qui claudique imperceptiblement. Il y a un châtain moustachu, qui scrute partout. Il y a, enfin, un brun corbeau, qui porte un bandeau noir en travers du front, et dont l'unique oeil a le bleu sombre d'un ciel d'orage. Ce sont des anciens légionnaires rendus à la vie civile après la guerre d'Algérie. Avec leurs soldes, ils ont acheté une vieille ferme délabrée, dans laquelle ils espèrent mener tranquillement leur nouvelle vie de légionnaires-farmers. Mais la petite ville se méfie des étrangers. Les conflits naissent. Puis, les sympathies et l'amitié. Un jour pourtant, les portes et les volets de la ferme sont clos. Les légionnaires sont partis sans prévenir. Quelle raison impérieuse et mystérieuse les a incités à tout abandonner ? C'est le secret de ces quatre militaires, rescapés d'une embuscade nocturne dans le djebel, que raconte Vengeance. Une histoire authentique.
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Le Pied à l'étrier
A Artillan, J Noli
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- 18 Février 2016
- 9782349000521
Ils étaient quatre, deux frères musclés, un charcutier et un maréchal-ferrant, décidés à faire fortune sur les hippodromes. Leur première acquisition sera un demi-sang boiteux. Avec une passion de maquignons, ils le soignent, le bichonnent, le guérissent. Le cheval court et gagne. Byzance. L'argent afflue. Un temps, parce que l'animal se blesse de nouveau et, cette fois-ci, sans espoir de guérison. Ruinés et affamés, les quatre propriétaires ont alors une illumination. Ils achètent sept médiocres demi-sang, les engagent sous des casaques diverses, avec la complicité des entraîneurs et des jockeys. L'astuce est originale : dans une course de quatorze engagés, quand on sait que sept - la moitié - finiront en queue de peloton, il suffit d'établir des martingales sur les autres, parmi lesquels se trouve, obligatoirement, le gagnant. La combine fonctionne à la perfection. Les truqueurs sont comblés. Jusqu'à ce que l'épouse d'un jockey, rongée par la jalousie...