Vous avez entre les mains un livre qui raconte un voyage en mots et en photos. Puisque c'est un voyage fictif, il est possible que ce soit le vôtre. Il se passe sur cinquante-deux bancs publics et retrace en autant de cartes postales la virée de la vie comme elle arrive ou comme il arrive qu'on l'invente. En espérant retenir un instant, les saisons s'arrêtent à l'occasion sur un banc. Chacun est libre et garde une place pour vous. Pour souffler un peu. Pour regarder le temps qu'il fait autour. Pour ensuite reprendre la route et ouvrir un autre jour.
Une soixantaine de textes comme autant de tableaux avec des échappées de lumière, des brèches dans le quotidien. À l'arrière-plan, le décor de quelques grandes villes. Montréal, Québec, Ottawa, ou de plus petites, Saint-Jean-sur-Richelieu, Wakefield. Mais surtout des cours d'eau : le fleuve Saint-Laurent, la rivière Richelieu et la Gatineau. Des hommes et des femmes vaquent à l'ordinaire, des enfants et aussi des gens âgés, ceux et celles qui attendent aux extrémités de la vie.