Friselis sur l'onde. Quelques lignes sur le lac est un recueil de haïkus et dessins. À chaque poème de Jacques Boulerice est associé un dessin de May Bery. Le jumelage texte-image et la structure d'ensemble sont une création originale de Madeleine Ghys, qui signe d'ailleurs le texte d'introduction.
Madeleine Ghys a composé l'ouvrage comme une courtepointe, en glanant dans plusieurs cahiers remplis d'écritures manuscrites. D'un côté, des petits poèmes transcrits à la main dans les calepins de Jacques Boulerice. Trois lignes pour chaque poème, comme il se doit pour un haïku. De l'autre, des écritures asémiques dans les carnets de May Bery. En quelques lignes, ces dessins calligraphiques font image.
En feuilletant tous ces cahiers, un thème s'imposait : celui de l'eau. Alors que les poèmes de Jacques Boulerice mettent en scène un environnement d'eau, de nuages, de forêts ou de vie sauvage, les dessins de May Bery font apparaître ces paysages.
Une soixantaine de textes comme autant de tableaux avec des échappées de lumière, des brèches dans le quotidien. À l'arrière-plan, le décor de quelques grandes villes. Montréal, Québec, Ottawa, ou de plus petites, Saint-Jean-sur-Richelieu, Wakefield. Mais surtout des cours d'eau : le fleuve Saint-Laurent, la rivière Richelieu et la Gatineau. Des hommes et des femmes vaquent à l'ordinaire, des enfants et aussi des gens âgés, ceux et celles qui attendent aux extrémités de la vie.