Éditions Libre expression
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Kukum
Michel Jean
- Éditions Libre expression
- En juin : Je lis autochtone
- 8 Novembre 2020
- 9782764814505
«C'est un de ces soirs où je trayais les vaches dans la lumière du soleil couchant que je l'ai vu pour la première fois. Un canot est apparu, descendant en silence la rivière. Un homme torse nu, à la peau cuivrée, ramait sans se presser, se laissant pousser par le courant. Il paraissait à peine plus âgé que moi. Nos regards se sont croisés. Il n'a pas souri. Et je n'ai pas eu peur.»
Ce roman raconte l'histoire d'Almanda Siméon, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus de Pekuakami. Elle apprendra l'existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Relaté sur un ton intimiste, le parcours de cette femme exprime l'attachement aux valeurs ancestrales des Innus et le besoin de liberté qu'éprouvent les peuples nomades, encore aujourd'hui. -
Les angoisses de ma prof de chinois : Oà s'en va la Chine ?
Jean-François Lépine
- Éditions Libre expression
- 12 Octobre 2023
- 9782764815946
« Ce qui me frappe à ce moment particulier du développement de nos rapports avec ce grand pays et ce peuple exceptionnel, c'est notre ignorance de ce qu'ils sont. »
Jean-François Lépine fréquente la Chine et les Chinois depuis quarante ans. D'abord en tant que journaliste à Pékin au début des années 1980, jusqu'à un mandat de près de six ans, qui s'est terminé en juin 2021, en tant que diplomate à la tête du réseau des Représentations du Québec en Chine. Il est un des rares Canadiens à avoir une expérience aussi longue et aussi riche de ce pays, dont il parle la langue. Dans ce livre, il nous présente, grâce aux témoignages recueillis auprès des Chinois au cours de ces quarante années - dont ceux de sa professeure de mandarin -, un portrait de ce peuple qui rêve de reprendre sa place au centre du monde,
ce qu'il pense de nous et ce que nous pouvons apprendre de lui. -
« Depuis cinq mille ans, l'inuktitut et le jappement des qimmiit résonnent dans le Nunavik.
La vie y est cruelle. Mais c'est ce qui la rend belle. Précieuse. »
Entre la taïga et la toundra, un jeune couple inuit du Nunavik se découvre et apprend à s'aimer. Accompagnés de leurs chiens, les qimmiit, Saullu et Ulaajuk parcourent un continent encore sauvage, tous libres et solidaires.
Quelques décennies plus tard, une avocate est dépêchée sur la Côte-Nord pour défendre un meurtrier inuk dont les victimes sont d'anciens policiers de la Sécurité du Québec. Sa quête de justice l'emmènera au-delà de ce qu'elle avait imaginé.
Roman vérité, Qimmik raconte l'histoire d'un territoire majestueux que les gouvernements ont voulu soumettre, lui et ceux qui l'habitent.
Quel qu'en soit le prix. -
Voici que six prophètes s'échappent de la Bible grâce à la magie d'un écrivain.
En traversant Charlevoix, Élie s'émeut de trouver «le lieux de la paix parfaite». En travaillant dans sa «Gaspésie montréalaise», Jonas découvre enfin sa vraie patrie, la mer. Quant à Balaam, venu de Jordanie, c'est à Québec qu'il rencontre son «ânesse». Puis Ézéchiel voit son destin révélé au cours d'une envolée miraculeuse au-dessus des eaux du Saint-Laurent et du Saguenay. Jérémie, lui, éprouve le bonheur sur une terrasse qui surplombe la mer et ses musiques. Finalement, après avoir échangé son lac Saint-Jean pour les rives du Saint-Laurent, Isaïe croise Yahweh à Montréal.
Seul Jean O'Neil pouvait imaginer pareille fantaisie qui se transforme bien vite en une merveilleuse balade au pays du fleuve géant. -
Bonjour Charles ! nous entraîne dans le parc de la Gatineau où se promène l'un des plus célèbres fantômes du Canada. Il nous conduit ensuite à Mégantic où nous faisons la connaissance d'un hors-la-loi sympathique, puis à l'île aux Noix où nous apprenons à quoi servent les granges. À Châteauguay, un héros nous attend, tandis qu'à Côteau-du-Lac une Amérindienne nous accueille. Nous nous rendons aux chutes de la côte de Beaupré avec un guide yankee avant d'aborder la magnificence du Saguenay en nous arrêtant au village si bien «peigné, rasé et parfumé» de L'Anse-Saint-Jean, à la baie Éternité, et aussi sur le quai de Petit-Saguenay. Nous cueillons des framboises à Port-au-Persil et voilà que l'envie nous prend de traverser le fleuve de Saint-Siméon à Rivière-du-Loup! L'été s'achève lorsque nous visitons Saint-Césaire et enfin Compton.
Que nous réserve l'automne ? La naissance d'un enfant qui sera «le plus petit et le plus grand chantier de l'année» et aussi bien sûr, les temps des pommes. -
Jean O'Neil ne s'est pas contenté de puiser dans ses souvenirs, ses expériences et ses lectures pour écrire Hivers. Il a également pillé les nôtres, et c'est tout le Québec qui s'agite ici sous la neige, sur la glace et même en canot sur le fleuve, en une mosaïque qui donnerait froid dans les os sans la chaude plume de l'écrivain différent qui célèbre avec nous et comme nous la saison différente.
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Le secret ! Quel mot pourrait mieux décrire la jalousie avec laquelle Janine Sutto a conservé pour elle-même, toute sa vie durant, les vraies émotions qui l'ont tourmentée ? Artiste au talent immense, cette femme, que son vieil associé Gilles Latulippe surnomme « Notre-Dame du Théâtre », a incarné les plus grands rôles féminins du théâtre classique et a contribué à la naissance de la télévision en langue française en Amérique ; ses rôles comiques ont attiré les foules. Mais jamais, pendant plus de soixante-dix ans de vie publique, elle ne s'est livrée vraiment. Petite fille déracinée à l'âge de neuf ans de son bonheur parisien, Janine Sutto représente à elle seule toute la renaissance culturelle qui a abouti à la richesse créative du Québec d'aujourd'hui. Pour la première fois, à près de quatre-vingt-dix ans, elle a accepté de lever le rideau sur sa vie riche et tourmentée.
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Ce livre s'ouvre avec l'aurore qui se lève sur la plus orientale des Montérégiennes, le mont Mégantic, et se rend bientôt aux collines les plus occidentales, à Oka. Au retour, on arrête, à midi, entre le mont Saint-Grégoire et Rougemont pour revenir à Mégantic avec le soir. Reste à savoir ce que réserve la nuit !
Les Montérégiennes : une pélerinage littéraire inoubliable en compagnie de l'écrivain Jean O'Neil qui nous offre une fois de plus un voyage au coeur du pays. Aujourd'hui, on rencontre le géologue Frank D. Adams, le frère André, le journlaiste Gérard Filion, les peintres Paul-Émile Broduas, Ozias Leduc, et beaucoup d'autres compatriotes anonymes et merveilleux, comme Léocadie Bernier et Pit le trappeur. -
L'âge du bois : les terres rompues
Jean O'neil
- Éditions Libre expression
- 2 Décembre 2010
- 9782764807132
L'Âge du bois est un diptyque, dont le premier volet , Stornoway, a été publié en août 1996. Voici le second, Les Terres rompues, qui esquissent à grands traits l'extaordinaire saga du Saguenay - Lac-Saint-Jean à travers des personnages qui en ont vécu toutes les péripéties.
Au milieu du XIXe siècle, les familles canadiennes-françaises sont à l'étroit sur les rives du Saint-Laurent et les jeunes qui se cherchent un avenir décident de prendre le bois, littéralement. Entre Québec et Montréal, on se dirige de préférence vers les Cantons-de-l'Est. En bas de Québec, on envahit le Saguenay et le Lac-Saint-Jean, ni plus ni moins. Anadabijou, les deux McLeod, William Price, Alexis Tremblay Picoté, Thomas Simard, Alexis le Trotteur, Jean-Paul Desbiens et Lucien Bouchard sont tous au rendez-vous de l'histoire, avec Alexander Murdock, plus effacé, dont la lignée sera associée à toutes les étapes de la saga, dans ce pays grandiose mais fragile où sont encaissées les Terres Rompues.
Les Terres Rompues complètent le diptyque de L'Âge du bois avec une force d'évocation qui emprunte tout autant à l'histoire qu'à la vie quotidienne d'un humble village, cette force d'évocation qui fait resurgir la beauté du Québec dans toute l'oeuvre de Jean O'Neil. -
Dans ce vingt-septième ouvrage intitulé fort à propos Bisous, Jean O'Neil aborde une foule de sujets : astronomie, agriculture, température, histoire, littérature, de tout, quoi. Il parle de la vie à la campagne, au village et à la ville avec le regard du passé autant qu'avec celui du présent. Le tout débute par une introduction qui dit la place que le répondeur a prise dans nos vies.
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Jean O'Neil revient de la Côte-Nord avec trente-trois textes qui racontent «des décors où le vent et la mer battent la mesure de symphonies que l'on croyait réservées aux rivages d'Irlande, d'Écosse ou de Scandinavie».
De Tadoussac à Blanc-Sablon, du Saguenay au détroit de Belle-Isle, voici le pays des grands rivages où la mer et la côte se fuient et se rapprochent le long d'un fleuve qui devient golfe, se narguent, se jalousent et s'aiment intensément, se racontent des histoires de voyages et de naufrages, des histoires d'Amérindiens et de Blancs, de chasseurs, de pêcheurs, de missionnaires, d'explorateurs et d'entrepreneurs, des histoires de baleines, d'acier et d'électricité, dans des endroits fort connus, comme Manicouagan, ou en des sites étranges, comme le cap de Bon-Désir, l'anse à la Vaisselle, la rivière au Tonnerre, l'île de la Demoiselle et le Petit Rigolet.
Si Ladicte coste du nort est l'occassion d'un voyage exceptionnel le long du Saint-Laurent, ce livre est aussi une invitation à l'aventure car, bien qu'elle ait été explorée et nommée par Jacques Cartier il y a trois siècles et demi, la Côte-Nord, «cette terre que Dieu donna à Cayn», appartient désormais aux Québécois, qui profitent largement de ses richesses tout en ignorant aussi largement ses beautés et la solide étoffe des gens qui l'habitent. Les mots de Jean O'Neil, qui sont ici accompagnés d'illustrations du peintre Gilles Archambault, deviennent l'instrument d'un inoubliable périple. -
Michel a soixante ans, il est flamboyant, provocateur et dépendant affectif assumé. Naïma a trente-trois ans, c'est une jolie Marocaine musulmane, en voie de se libérer d'un mariage très douloureux avec un Québécois de souche.
Ils ont fait connaissance lors d'une blind date. Pour lui, c'est le coup de foudre. Pour elle, la différence d'âge est un sérieux handicap. Tous deux doivent composer avec leur passé respectif à la fois lourd et riche, et avec leurs différences. Elle en viendra peu à peu à apprécier cet homme généreux et tolérant jusqu'au moment où Patrick, un séduisant chirurgien, l'entraîne dans un tumulte de désirs fous. Difficile de résister à l'attrait de vivre l'adolescence qu'elle n'a jamais connue. Mais entre Michel et Naïma tout est possible : autant l'échec que le « parfaitement imparfait ». -
Un enfant naît et s'éveille à la vie, à la science, à l'amour. Des voix multiples lui chantent les chansons de l'univers. Des voix multiples et contradictoires. La curiosité de tout lui fait faire le tour du monde et l'enferme dans une solitude impénétrable, car on n'est jamais aussi seul que quand on sait tout et qu'on sait tout faire.
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« Au début de la quarantaine, invincible, en santé, ayant beaucoup de succès comme auteur-compositeur, j'ai vu ma vie basculer, confie Jean Robitaille dans le prologue de son récit intitulé Guérir à s'en rendre malade. Tout s'est brisé. Les médecins ont conclu à de l'angoisse. "C'est dans ta tête, disaient-ils. Voici des calmants, des anxiolytiques. Prends-les au besoin. Ça va passer." Banal. Facile. Je traînais ma poche de pilules comme un baluchon. Je changeais d'hôpital pour qu'on ne me reconnaisse pas. J'étais devenu un poids pour mon entourage et une grosse dépense pour le système. Je me sentais devenir fou. Mais, en réalité, je l'étais déjà.. Je me surveillais, jour et nuit. En détresse, victime d'erreurs et de négligences médicales, rejeté par un psy sans explications, encore plus mal après avoir arrêté de boire et de fumer, je suis devenu une proie pour les marchands de bien-être en livres, en granules et en flacons. J'ai tout lu, tout bu, tout fait, tout essayé : la cartomancienne, la voyante, le guérisseur, les entités, la macrobiotique, les vitamines, le pendule, le charbon, le jus de chou, etc.
« J'ai failli rendre l'âme. Au plus profond de mon trou noir, couché en foetus devant le foyer, mes larmes ont coulé. Enfin. Elles m'ont dit de téléphoner à cet ami psychiatre. Il m'a écouté, longuement. Pendant des heures. Ensuite, il m'a mis en lien avec la bonne ressource. » Comme le dit l'auteur, « cette expérience traumatisante, qui s'est étalée sur une période de dix ans, m'a remis dans ma peau d'être humain fragile et vulnérable. J'ai encore de l'affection pour tous les illuminés que j'ai croisés. Mais, surtout, une immense reconnaissance pour ces quelques êtres exceptionnels qui m'ont aidé à me réparer et à me remettre en état de reprendre la route ».
Loufoque, insolite, cocasse et vrai, cet ouvrage est un témoignage touchant, rempli d'humour, de poésie et d'émotion. -
Gabzou, c'est un garçon de huit ans. Il aime jouer au hockey, courir les montgolfières et finir ses devoirs au plus vite pour aller jouer dehors. Jean, c'est son nouveau beau-père. Il a cinquante ans, il est excellent cuisinier et c'est lui qui reste à la maison tandis que Lyne, la mère de Gabzou, part, tous les matins, enseigner à trente enfants de huit ou neuf ans.
Gabzou, c'est un portrait de l'enfance tel que Jean O'Neil l'a croqué au fil des jours passés auprès de lui, dans son royaume de «Mandragalore». C'est l'histoire de l'attachement d'un grand pour un petit. Et c'est aussi l'ennui qu'on a quand, tout à coup, le petit n'est plus là... -
Correspondance entre Jean-Paul Desbiens et Jean O'Neil
Jean-paul Desbiens, Jean O'neil
- Éditions Libre expression
- 9 Décembre 2010
- 9782764807088
Les écrivains Jean-Paul Desbiens et Jean O'Neil nous font entrer dans l'intimité de leurs échanges épistolaires. Le célèbre auteur des Insolences du frère Untel écrivait une première lettre à Jean O'Neil en février 1993 après avoir lu son ouvrage Promenades et Tombeaux. Ils n'ont cessé de correspondre depuis.Délectable, cette correspondance possède l'âpreté que permet l'intimité, la sincérité que requièrent l'amitié et le respect. Remarques sur l'actualité et ses personnages, commentaires de lectures, discussions sur les auteurs aimés ou détestés, ces propos échangés «entre Jean» invitent à un savoureux partage.
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Voici trente textes de Jean O'Neil qui sont autant d'escapades dans un pays que la curiosité de l'écrivain ne cesse de découvrir. Ce voyage au fil des saisons raconte aussi bien «la paix des étoiles» que «que le bonheur d'une rivière», «le temps des gouttes» et les «les parfums de terre»...
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Une contrée enchanteresse, Charlemagne, un héros aussi astucieux qu'attachant, Renart, des adversaires plutôt sympathiques, enfin, une population fort affairée à tromper les ruses de tout un chacun. Voilà ce que nous donne à connaître ce bestiaire inspiré du Moyen Âge et conçu pour nous parler de la vie et de toute ce qui la rend savoureuse.
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Publié à l'automne de 1983 aux Éditions du Ginkgo, Montréal by Foot est un univers, le sonnet est un jeu, et le jeu, une façon d'affronter l'univers, de le fixer pour un instant dans sa course. La Charte de la langue française du Québec avait six ans, mais les façades montréalaises avaient encore - comme elles l'ont toujours - un visage franglais à la Monsieur Muffler, d'où le titre du recueil lui-même et de tous les poèmes qui, toutefois, respectent les plus strictes règles de la versification française. Bien sûr que Montréal a son accent aigu, comme il se doit, mais pourquoi by Foot ? Parce que Jean O'Neil avait marché dans la ville de long en large, à pied, cela va de soi, et parce qu'il la décrivait également en pieds, à coups de douze plus précisément, comme tout alexandrin qui se respecte. Des alexandrins, il y en a 1044 dans ce recueil, pour un total de 12 528 pieds; et comme deux poèmes sont en octosyllabes avec 392 pieds de plus, on en arrive à 12 920 pieds,une toute petite promenade pour une aussi grande ville.
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Un dernier baiser avant de te tuer
Jean-philippe Bernié
- Éditions Libre expression
- 15 Février 2018
- 9782764812808
Estrie, 1976, un chalet au bord d'un lac. C'est le début de l'été. Claire, onze ans et demi, est heureuse d'être là, cet endroit qu'elle aime le plus au monde.
Elle aime son frère, adore son père, n'aime pas particulièrement sa mère.
Mais elle s'inquiète. Ses parents ne s'entendent plus. Son père pourrait s'en aller.
Puis arrive Margaret.
Margaret va tenter de voler l'enfance de Claire et de son frère.
Entre le bonheur idyllique qui marque les étés d'enfance et le drame qui fait prendre conscience qu'on n'est plus enfant, l'histoire d'une jeune fille sur le point de devenir elle-même. -
Pendant quarante-deux ans à la télévision et à la radio, j'ai toujours eu à portée de main un de mes carnets de notes. À l'écran, ils faisaient partie de l'image.
Quand Marc Laurendeau m'a invité à participer à sa magnifique série radiophonique Nos témoins sur la ligne de feu, consacrée aux correspondants de Radio-Canada à l'étranger, j'ai eu envie de redécouvrir et de raconter, à travers les anecdotes tirées de ces carnets, les grands moments de mes expéditions sur la planète, quitte à en être bouleversé.
Durant ma vie de journaliste, j'ai couvert deux référendums qui ont déchiré les Québécois. J'ai vu des foules gagner leur liberté, contre l'apartheid en Afrique du Sud, contre l'empire soviétique en Europe. J'ai vu les enfants palestiniens contre les chars israéliens, les Arabes contre leurs dictateurs. J'ai vu les Chinois rejeter Mao pour partir à la conquête du monde. J'ai vu la guerre, au Liban, en Irak, en Iran, en Afghanistan. J'ai vu le monde changer.
Issu du parcours noté dans mes carnets, Sur la ligne de feu est un portrait personnel de l'état du monde et de son avenir. -
Cap-aux-Oies, ce sont des gens et mille secrets amoureusement fouillés et dits par Jean O'Neil qui nous montre, du réel, une dimension par nous insoupçonnée. Une fois sous le charme, on ne se surprend plus de rien. Van Gogh peut descendre par la côte à Soune ou Marie-Victorin sortir de sa Flore, on sait qu'à Cap-aux-Oies, le merveilleux recouvre toute choses comme au matin la rosée.
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Une autre ile d orleans recits
Jean O'neil
- Éditions Libre expression
- 30 Septembre 2010
- 9782764806555
L'île d'Orléans de Jean O'Neil est un regard ironique et amoureux sur une utopie durable. Elle émerge des eaux préhistoriques dans le plus lointain des nuits planétaires et se prend encore pour un paradis terrestre où coulent le lait et le sirop d'érable. Elle émerge de l'histoire quand Jacques Cartier y accoste en 1535et que son équipage si plaît au point qu'il la nomme d'abord «Isle de Bacchus». Elle s'affiche encore comme le berceau de la Nouvelle-France, l'assise du Canada-français, le musée de l'art ancestral et contemporain,le prototype du Québec agricole et maritime, le potager, le verger et le jardin de Québec, l'Éden du bon chic bon genre. Et la pomme y est toujours sur la branche. C'est la même île, accostée, cultivée, racontée, peinte et chantée par tant de gens. Mais les pommes ne goûtent pas toutes la même chose. Tout le monde a écrit sur l'île d'Orléans, sauf Jean O'Neil qui vient de s'y mettre après l'avoir fréquentée pendant bien des lunes, et qui aborde son sujet d'une façon pas très conventionnelle, tout en faisant le tour des municipalités et des saisons, en évoquant moins l'histoire que les histoires, et en côtoyant avec amitié, émotion et humour les étranges et les nés-natifs, tous sorciers, qui habitent et se disputent ce joyau patrimonial.
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Les nouvelles escapades de jean o neil
Jean O'neil
- Éditions Libre expression
- 23 Juin 2011
- 9782764807071
En parallèle à la vie sociale, économique, politique qui nous occupe et que nous assumons tous, il y a la vie ordinaire. Un regard sur le matin. Un flair du vent qui vient. Quelque chose qui est dans la vie, mais pas dans le journal, ni à la radio ni à la télévision. Quelque chose qui est dans nos émerveillements personnels, dans ceux de nos enfants, de nos proches, de nos amis. Ce livre parle simplement de cela.