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Éditions Somme toute
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Choisir l'environnement
Sylvain Perron, Jean-Francois Gingras
- Éditions Somme toute
- 23 Mars 2021
- 9782897942021
Les actions individuelles ne suffiront pas : la lutte au réchauffement climatique nécessite des changements musclés, drastiques, que seuls les différents paliers de gouvernement sont en mesure d'orchestrer. La responsabilité de l'État ne peut se résumer à simplement encourager les citoyens à recycler, à manger moins de viande et à poser les bons gestes. Si une majorité d'entre nous considérons la protection de l'environnement comme un enjeu prioritaire, nous savons maintenant que les gouvernements resteront silencieux si nous ne réclamons pas, haut et fort, des mesures pouvant nous permettre de gagner cette course contre la montre.
Pourtant, les solutions existent et sont à notre portée. Dans ce court essai, les auteurs répertorient et présentent différents leviers gouvernementaux susceptibles de nous permettre de réduire significativement notre empreinte environnementale collective. Les moyens proposés touchent autant nos façons de nous déplacer et de nous alimenter que nos manières d'occuper notre territoire et de protéger ses ressources. C'est au tour du gouvernement de mener cette bataille. -
Une girafe et un pont
Jean-Francois Casabonne
- Éditions Somme toute
- Paroles, paroles
- 27 Mai 2014
- 9782924283431
Synthèse de son imaginaire poétique, philosophique, musical et théâtral, L'inconnu zigzag et Une girafe et un pont, sont deux spectacles-chantiers dans lesquels les mots de Jean-Francois Casabonne sont des paratonnerres à la fois de la beauté et de la fragmentation qui marquent notre société. Un assemblage hybride de mouvements, d'images, de musique qui appelle un personnage, une voix tantôt parlée tantôt chantée. Dans cet univers qui est le sien, il conjugue tous les langages artistiques pour faire naitre un monde Casabonnesque hors des silos et des sentiers battus.
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« Rimbaud nous dit que « je est un autre ». Baudelaire nous parle de « Ce je, accusé justement d'impertinence [...] implique cependant une grande modestie ». Le dictionnaire, lui, statue que le « je » est un pronom personnel de la première personne du singulier, sans distinction de genre, en fonction du sujet. Pour moi, « je » est l'association d'une consonne plus une voyelle, c'est l'addition du majuscule et du minuscule, du grand et du petit, c'est le pluriel dans le singulier. Ce j et ce e s'assemblent pour fendre les mers, crever leurs eaux, s'affranchir de l'égo qu'il signifie avant de se marier au u qui attend patiemment de devenir jeu. Humblement dans l'arène des mots, se libérer du sujet et devenir roi de soi. » Avec Du je au jeu, Jean-François Casabonne se questionne sur la place de l'individu au centre de la création, le je, la connaissance de soi, pour mieux larguer l'égo. Il nous livre un essai expressionniste sur le jeu théâtral, une bible pour tout acteur, acteur en devenir ou pour celui qui s'intéressent tout simplement au jeu.
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Cabaret neiges noires
Dominic Champagne, Jean-Francois Caron, Jean-Frederic Messier, Pascale Raffie
- Éditions Somme toute
- Répliques
- 6 Décembre 2017
- 9782924606865
Cabaret neiges noires, pièce phare du théâtre québécois, fête ses 25 ans en 2017. Reflet d'une génération en quête de sens, ce cabaret délirant nous emmène, sur fond de musique et de chants, aux confins de la folie et de la nature profonde de l'humain, tout en dressant un portrait critique de la société québécoise de l'époque.
Il y est question de rêves déchus, de projets abandonnés, d'amour impossible, de fatalité, de religion; bref, de ces questions intemporelles qui témoignent d'un désenchantement d'une jeunesse pour qui le rêve américain n'était que pur mirage.
Écrit avec ironie et poésie, ce texte dépasse l'entendement, choque, libère et apporte même une légère lueur d'espoir, malgré son actualité mordante.
Comparée à l'Osstidcho, Cabaret neiges noires est désormais inscrite au patrimoine québécois. -
Les activités entourant la production de films pour adultes se sont accrues au Québec, au point où Montréal est devenue une plaque tournante de ce commerce international qui engrange annuellement des milliards de dollars. Portait ludique et sans concession de l'industrie pornographique, Pornodyssée donne la parole à ceux et celles qui font jouir nos écrans. À la fois reportage, essai littéraire et confession biographique, ce livre est le fruit d'une enquête basée sur de nombreuses entrevues avec les Québécoises et les Québécois qui façonnent le porno d'ici et d'ailleurs, qu'ils travaillent devant ou derrière la caméra. Il s'agit d'une invitation à passer au-delà de l'écran pour visiter les coulisses de la fabrique de l'érotique, avec ses rêves et ses cauchemars.
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Axe, Fluke, Monk.e, Wüna. Leurs noms résonnent comme autant de cris dans
la guerre qu'ils mènent contre l'ennui et l'anonymat. Avec Le chrome et le
noir, Jean-Marc Beausoleil mène une enquête qui lui permet de rencontrer
certains des artistes les plus influents et les plus prolifiques d'une culture à la
fois clandestine et commerciale. Dans une prose vive et alerte, Beausoleil livre
les portraits d'individus, hommes et femmes, jeunes et vieux, dont le destin
est marqué par l'amour de l'aérosol. Détenu à la prison de Bordeaux, élu à
l'hôtel de ville, intervenante sociale, muraliste globetrotteur, que leur quête
soit esthétique ou existentielle, ils unissent leurs confidences pour créer un
portait unique de Montréal dans sa diversité culturelle et politique, dans
ses ruelles les plus intimes. -
Les Impatients
Jean-Francois Belisle, Pierre Bellemare, Louise Blais, Anne-Marie Bouchard, Jean Brassard, Ellen Corin, Pauline Goutain
- Éditions Somme toute
- 26 Février 2019
- 9782897941086
En prenant le parti de l'expression et de la liberté créative, Les Impatients offre à des personnes qui ont vécu ou qui vivent des problèmes de santé mentale un lieu dans lequel tisser un rapport renouvelé à soi, aux autres et au monde, à travers l'art et la création. En ce lieu, souffrances, joies et découvertes peuvent se décliner ensemble, d'un même mouvement, et ouvrir ainsi sur de nouveaux possibles. Ce projet, entamé il y a plus d'un quart de siècle, s'est accompagné d'un souci de désenclaver l'art des Impatients. Leurs oeuvres, introduites dans des espaces muséaux, ont ainsi été mises en dialogue avec celles d'artistes reconnus, qu'ils soient invités à animer des ateliers ou à exposer avec des Impatients.
En interrogeant plus généralement les sources intimes de la créativité et en établissant des ponts avec d'autres acteurs de la scène sociale et culturelle dont la démarche s'inscrit dans un esprit semblable, Les Impatients contribue à jeter un regard différent sur la santé mentale, l'art et la créativité. C'est cette démarche, ce qui la porte et en fait la force ainsi que l'ouverture dont elle témoigne, qu'explorent les textes de cet ouvrage -
Dans ce récit intimiste, Jean Levasseur lève le voile sur la violence psychologique et physique que son père lui a fait subir et dévoile la souffrance qui a déchiré - et continue de déchirer - sa famille. Ça sent le chien sale propose un portrait de famille sans compromis où l'on dit, répète, martèle, ce qui devait rester secret; où le mutisme peut être dénoncé et le rejet, renversé.
En présentant successivement chaque membre de sa famille, Jean Levasseur révèle leurs cicatrices et leurs stigmates. Il y a les silences de sa mère; la « folie » de sa soeur; la colère de son frère. Il y a aussi Monique, l'« agace-pissette » qui découvre « ce qu'est un homme », et Paul, le demi-frère caché.
L'auteur dresse ainsi le portrait d'une famille brisée, mais aussi le portrait d'une époque, celle où les pères de famille régnaient en maître dans les foyers. -
Rétablir la santé.
Helena Bureau, Genevieve Dorval-Douville, Jean-Francois Gingras
- Éditions Somme toute
- Parce que demain...
- 22 Octobre 2018
- 9782897940454
Troisième titre de la série Parce que demain..., qui comprend déjà Réussir l'éducation et Rêver le territoire, ce bref essai porte cette fois-ci sur le thème de la santé, enjeu fondamental au sein de la société québécoise.
À partir d'un constat plutôt négatif, des propositions concrètes susceptibles de réellement améliorer et réorienter le système de santé au Québec sont énoncées : transformation du réseau public, meilleure accessibilité du système, valorisation du patient, collaboration de tous les acteurs, prévention accrue au sein de la société, etc.
Les auteurs, citoyens engagés, démontrent que des améliorations majeures sont possibles et ce, tout en contrôlant mieux les coûts engendrés par notre système de santé. Mais il faut, selon eux, agir là où peu l'ont fait jusqu'à présent: dans la prestation des soins plutôt que dans les structures habituelles du système. En considérant le patient comme un acteur-clé dans la gestion de sa santé, en réalignant les incitatifs financiers et en misant sur la richesse des données disponibles, ils proposent de transformer ce système, afin que l'assurance-maladie laisse enfin la place à l'assurance-santé. -
Rêver le territoire
Genevieve Dorval-Douville, Jean-Francois Gingras
- Éditions Somme toute
- Parce que demain...
- 10 Avril 2018
- 9782897940218
Nous parlons rarement de territoire. C'est paradoxal, car celui-ci est au coeur de notre culture. Parfois même sans qu'on s'en aperçoive. Serait-ce la "patte de chaise" manquante à notre définition identitaire? Dans ce court essai, les auteurs, citoyens engagés, se penchent sur le rapport complexe que nous entretenons face au territoire. Ils nous proposent un périple afin de découvrir les potentiels insoupçonnés que recèle notre vaste contrée. En embrassant les particularités de notre territoire, ils font le pari que nous y trouverons une source de fierté collective.
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Réussir l'éducation
Genevieve Dorval-Douville, Jean-Francois Gingras
- Éditions Somme toute
- Parce que demain...
- 10 Avril 2018
- 9782897940195
L'éducation est un pilier fondamental de notre prospérité à tous. Elle doit être la priorité permanente de l'État québécois, peu importe la couleur ou la saveur du jour. Dans cet essai, les auteurs, citoyens engagés, plaident pour cesser l'improvisation. Ils proposent plutôt de se mobiliser afin de mettre en oeuvre des mesures ayant démontré leur efficacité sur la réussite scolaire. Le premier volet cible le début du parcours éducatif : le développement dans la petite enfance ainsi que l'apprentissage de la lecture et de l'écriture sont cruciaux. Ils forment les ailes avec lesquelles tous pourront déployer leurs talents. Le deuxième volet se penche sur les enseignants : ils sont les passeurs du savoir et du pouvoir collectif. La situation actuelle ne rend pas justice à l'importance de leur rôle. C'est sur ces bases solides qu'ils proposent d'édifier un avenir meilleur.
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Les recherches scientifiques sur le clonage et le génome humain pourraient-elles être mieux encadrées ?
Devrait-on éliminer les maladies génétiques et autres particularités héréditaires ? Dolly fut-elle la mère des monstres en série ?
Depuis les dernières décennies, les prouesses et les maladresses de certains scientifiques ne cessent de nous surprendre : clonage d'animaux de ferme, dépistage de maladies, exploitation d'organismes génétiquement modifiés, développement de la chirurgie du génome, création de singes fluorescents... Si les percées dans le domaine sont appelées à occuper une place grandissante dans nos vies, les critères moraux devant encadrer leur développement sont loin d'être déterminés. Alors que des humains songent à en créer artificiellement d'autres ou à les rendre plus performants que nature, le débat sur le clonage et le génie génétique nous concerne toutes et tous, de près ou de loin.
Dans L'aventure de la génétique humaine, Jean Bergeron nous invite à réfléchir aux portées - morale, juridique et scientifique - de ces entreprises. Comme le docteur Frankenstein qui rassemble les pièces pour construire son monstre, l'auteur regroupe ici réflexions éparses, exemples inspirants et données surprenantes pour offrir un panorama diversifié et personnel de ce vaste sujet. -
Qu'aura été l'art vidéo ? Telle est la question qui sous-tend ce livre. Et au-delà de la réponse formelle ou définitive qu'on pourrait lui adresser, cette dernière signale qu'un bilan reste à faire et que « l'existence » de cet art demeure (aussi) une question. Jean Gagnon propose ici une chronique de l'art vidéo de 1972 à 1992, sans l'ambition de tout expliquer ni même d'être impartial. Fruit de recherches poussées, notamment à partir du fonds PRIM Vidéo, et d'une collaboration avec la Cinémathèque québécoise, Vidéocaméléon est le premier ouvrage québécois à s'intéresser d'aussi près à l'histoire de cet art et à témoigner, entre autres, de l'évolution des rapports entre vidéographie et pratiques artistiques - de l'art conceptuel et des performances des années 1970 aux oeuvres expérimentales et fictions des années 1980. Par-dessus tout, il atteste des rapports conflictuels et changeants entre, d'une part, la vidéo et le cinéma, et de l'autre, la télévision et la vidéo.
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Dans une atmosphère très Beat Generation, la plume vive de Beausoleil rappelle les coups de bombes aérosols sensibles et vivants de Zïlon
La marque de Zïlon... Vous l'avez sûrement déjà rencontré : androgyne, souffrant, moqueur, provocateur, angélique et démoniaque à la fois, le visage qui compose la base de son vocabulaire est aujourd'hui incontournable. Un mélange de Munch, de Rimbaud, de Cocteau, d'Albator et de David Bowie.
Ces visages forment l'une des faces les plus authentiques de la ville de Montréal, dont Zïlon épouse toutes les métamorphoses depuis plus de 40 ans. En plus d'être présent aux inaugurations des Foufounes Électriques et du mythique bar le Business, il a participé au Festival de jazz, a contribué au 375e anniversaire de la ville et a multiplié les collaborations, que ce soit avec le géant de l'industrie des jeux vidéo Ubisoft, avec l'homme de théâtre Robert Lepage, l'Opéra de Montréal ou encore la marque de luxe Givenchy. Premier artiste canadien à s'illustrer par le street art, Zïlon a marqué la trajectoire artistique de la société québécoise. -
Un homme aux racines emmêlées entame la quête de son identité alors que sur la terre qu'il vient d'acheter, sa pelle bute sur une pierre impossible à extraire du sol. Entre un père basque fantomatique, une mère sorcière, un frère surgi des limbes, une fille qui est et n'est pas la sienne et une femme qui après tout n'est peut-être pas la sienne non plus, le protagoniste fait le récit de sa vie.
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Pionnier au Québec du genre de la « creative non-fiction », Jean-Marc Beausoleil se place à mi-chemin entre les postures de l'auteur et du journaliste avec Créole Blues, recueil de témoignages et grand roman choral de la diaspora haïtienne.
Les paroles recueillies lors de multiples entretiens avec des immigrants haïtiens de première générations ou des Québécois d'origine haïtienne - parmi lesquels on compte des intellectuels connus comme Frantz Voltaire, Stanley Péan et Rodney Saint-Éloi, mais aussi un boxeur, une infirmière passionnée, le premier policier noir de Montréal, une interprète dont le fils s'essaie à l'escrime et bien d'autres - tissent une vaste fresque des Haïtiens au Québec, alors que ceux-ci parlent de rêves, d'embûches, de courage, du pays et des multiples sens que ce mot peut revêtir -
Dans le récit Au violon, Jean-Marc Beausoleil se penche pour la première fois sur son histoire personnelle et dévoile des pans de son enfance et adolescence dans un contexte familial insatisfaisant. En filigrane de ce récit initiatique, une question persiste : quels sont les pouvoirs de la lecture et de la culture ? En proposant des allers-retours entre sa vie d'adulte et celle d'avant, l'auteur nous entraîne d'une bibliothèque de banlieue à un pénitencier et du sous-sol de son adolescence à la cuisine d'une jeune rappeuse des années 80. Au violon témoigne de l'importance des rencontres pour tenter de cerner ce qui, dans une histoire individuelle, nous fait tanguer entre la création, la marge, le savoir, la transgression ou l'acceptabilité sociale. Dans ce récit, chaque fragment nomme des expériences intimes et révèle alors une parcelle de vérité du monde dans lequel nous vivons, de notre époque et de notre rapport à la culture.
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« Au début, ça se passe bien. Normal. Tony est parti du début. La famiglia, le primaire, le secondaire... Mais plus on boit, plus il décolle dans le name-dropping tous azimuts. Tout va très vite. La moitié des noms me sont étrangers. Quand il constate ma stupeur, il saisit un stylo, puis me dessine l'organigramme de sa vie sur notre nappe en papier tachée de sauce rouge. S'amorce un long explicatif graphique sur sa vie, vaste réseau personnel et professionnel tissé sur un demi-siècle entre Montréal, New York, Paris et Los Angeles, avec lui-même au milieu, bien sûr.
Tranquillement, l'image prend forme. Le Del Rio Combo, Ray Nelson, Pierre Nolès qui le présente aux Baronets, Donald Lautrec et Yvan Dufresne, Dominique Michel la cougar enfiévrée, Vigoda, Weintraub, Shadow Morton à New York, Nanette, Guy Cloutier qui nous ramène à Angélil, les Sinners, Charlebois, Ahmet Ertegun d'Atlantic, Eddie Barclay de Barclay. La France, les States. Un verre de grappa, puis deux. La nappe de la table se remplit de flèches et de noms, certains soulignés plusieurs fois. Tate et Finaldi, le deal raté de Capitol, le Japon, George Thurston, la grappa revole, le punk arrive, et puis Los Angeles, Pierre David et René Malo, le cinéma, le bon chum Chris Squire de Yes, Guy A. Lepage. Sacrament... » -
Francine Laurendeau
Jennifer Alleyn, Martin Bilodeau, Jeanne Crepeau, Robert Daudelin, Jeanne Desaulniers, Helen Faradji, Marcel Jean, Pierr
- Éditions Somme toute
- 5 Novembre 2024
- 9782897945152
Née en 1936, Francine Laurendeau a connu une longue carrière de journaliste, de réalisatrice et d'animatrice à Radio-Canada. Elle a également collaboré aux pages du quotidien Le Devoir en tant que critique de cinéma durant plusieurs années, ainsi qu'à nombre de revues et magazines consacrés à l'image en mouvement. Cinéphile incomparable, elle a vu son amour du 7e art s'épanouir en pleine Nouvelle Vague, au moment où s'affirmaient en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et au Québec les cinématographies nationales. Accompagnatrice du cinéma d'ici et de ses artisans, elle a défendu une éthique du regard critique qui l'amenait à affirmer : « Ce sont ceux qui aiment qui ont raison ». Une telle posture face à l'art et à la transmission ne peut aujourd'hui que nous éclairer et nous élever.
Ce livre-hommage, où se croisent portraits, entretiens, témoignages et photos (dont plusieurs signées Jean-Claude Labrecque), est également l'occasion de renouer avec la voix et la plume d'une pionnière du 7e art au Québec et de souligner que si la critique cinématographique est avant tout une voix, elle est aussi un regard. Francine Laurendeau avait les deux.
Avec des textes de Stéphane Lépine, Jennifer Alleyn, Martin Bilodeau, Jeanne Crépeau, Robert Daudelin, Jeanne Desaulniers, Helen Faradji, Marcel Jean, Pierre Jutras, Jean Laurendeau, Jean-Claude Marineau, Pierre Pageau, Louise Portal, Georges Privet et Roland Smith. -
25 décembre 1960: Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de banlieue sans histoire qui comptera cinq garçons. Le début d'une belle enfance, où s'entrecroisent Noël et anniversaire, avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, les séances de lavage de voiture et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père. Pas pour longtemps hélas! De 1960 à 1980, entouré de ses frères, de Pink Floyd et des Rolling Stones, entre les promenades à moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire. Le récit d'un petit garçon puis d'un jeune homme différent, qui ira jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père; récit tout en musique, en révolte, mais en humour aussi... Un portrait de famille qui décrit la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite du bonheur.