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Collection XIX
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Patrie de Racine : la Ferté-Milon. - Jean Racine naquit à la Ferté-Milon, le 22 décembre 1639. « Il n'y a rien de si simple que cette petite ville, nous dit Saint-Marc Girardin ; et ceux qui voudraient établir quelque rapport entre la poésie de Racine et l'aspect de sa ville natale feront bien de ne pas la visiter. Ils se l'imagineront certainement plus pittoresque qu'elle n'est. Non pas cependant qu'à la première vue, qui n'a rien de grand ni même de gracieux, on ne s'aperçoive qu'elle est bien située et bien disposée.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les sens sont les organes par lesquels l'homme se met en rapport avec les objets extérieurs.
On doit en compter au moins six :
La vue, qui embrasse l'espace et nous instruit, par le moyen de la lumière, de l'existence et des couleurs des corps qui nous environnent ;
L'ouïe, qui reçoit, par l'intermédiaire de l'air, l'ébranlement causé par les corps bruyans ou sonores ;
L'odorat, au moyen duquel nous flairons les odeurs des corps qui en sont doués ;
Le goût, par lequel nous apprécions tout ce qui est sapide ou esculent ;
Le toucher, dont l'objet est la consistance et la surface des corps ;
Enfin le génésique, ou amour physique, qui entraîne les sexes l'un vers l'autre, et dont le but est la reproduction de l'espèce.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Lequel débute comme un proverbe de M. Alfred de Musset et où le lecteur apprendra que les Provençaux sont les seuls à savoir rire d'eux-mêmes avec un esprit particulier qu'ils nomment la galégeade. L'homme entra et laissa grande ouverte derrière lui la porte de l'auberge.Il était vêtu de toile, guêtré de toile, chaussé d'espadrilles. Il était grand, svelte, bien pris. Ce paysan avait dans sa démarche une profonde distinction naturelle, on ne savait quoi de très digne.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Loin, loin, très loin sur les ténébreux limbes des époques préhistoriques ! En un temps plus ancien que l'ancien temps des derniers déluges ! Avant la série des périodes glaciaires qui firent émigrer d'Europe en Afrique l'éléphant et l'hippopotame, et qui poussèrent du Nord dans nos forêts le boeuf porte-musc, le rhinocéros aux narines cloisonnées, le renne aux troubles prunelles de myope et le gigantesque mammouth à l'échine chevelue, aux flancs feutrés de laine rousse !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Ce que disent les moralistes. - Cercles et tripots. - Los grecs ou philosophes. - De quelques procédés philosophiques. - Le saut de la coupe. - Les dettes de jeux devant les tribunaux. - Quelle est l'autorité d'une règle de jeu ?
Los moralistes, gens recommandables entre tous, s'évertuent, de temps immémorial, pour supprimer le jeu parmi les hommes. S'ils étaient chargés de la confection des lois, ils édicteraient les peines les plus sévères contre quiconque serait suspect de manille, de baccara ou de loto.
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QUAND on sut que la reine avait accouché d'une grenouille, ce fut une consternation à la cour ; les dames du palais en demeurèrent muettes et l'on ne s'aborda plus dans les hauts vestibules qu'avec i des bouches cousues et des regards navrés qui en disaient long ; le maître-mire, qui avait procédé à cette belle opération, ne put prendre sur lui d'en porter la nouvelle au roi ; il gagna prestement la campagne par une poterne des communs et ne reparut plus ; quant à la reine, à la vue du monstrillon issu de ses entrailles, elle était tombée en syncope.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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AMSTERDAM, un matin d'automne. - Je viens pour le billet...C'est une bonne à tablier blanc qui m'a ouvert la porte. J'ai attendu une heure, sous le vent mouillé, que s'ouvrent les bureaux de la Compagnie hollandaise.Conçoit-on une Compagnie de navigation dont l'enseigne est une porte misérable et qui n'a qu'une bonne à tablier blanc pour recevoir les visiteurs ?La Ruyterkade est froide et déserte par ce matin d'automne.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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En vérité, il fallait être un original comme ce brave docteur Cézambre, pour s'en revenir ainsi nonchalamment, au simple pas de son bidet, sans piquer un temps de trot, par cette nuit de mars, sur la route en isthme qui va du Croisic à Guérande à travers les salines. A coup sûr la route était belle, avec ses bordures de marais fleuris de moisissure rose, et, d'autre part, le ciel de trois heures du matin n'était point laid non plus, avec son pailletis d'étoiles pâlissantes et son mince croissant de lune qu'une antique chanson bretonne compare à une rognure d'ongle angélique.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Je suis si petite qu'on pourrait me donner la qualification de naine, si ma tête, mes pieds et mes mains n'étaient pas parfaitement proportionnés à ma taille. Mon visage n'a ni la longueur démesurée, ni la largeur ridicule que l'on attribue aux nains et aux êtres difformes en général, et la finesse de mes extrémités serait enviée par plus d'une belle dame.Cependant, l'exiguïté de ma taille m'a fait verser des larmes en cachette.Je dis en cachette, car mon corps lilliputien renfermait une âme fière, orgueilleuse, incapable de donner le spectacle de ses faiblesses au premier venu.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Au lieutenant Pézard. Dans le ravin de la petite route, un mort,
puis deux, puis trois... Ils sont couchés sur des sacs vides,
le corps tordu, les doigts serrés, le teint livide.
Ils semblent, vaguement, vous regarder encor.Ce regard vague est effrayant. Dans un effort,
il voudrait dire à ceux qui vont là-haut, avides
de savoir : « Allez-y. Rapidement se vide
l'amphore d'une vie ayant pour roi le sort.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« Au revoir, Anastasie, et bien des choses à mademoiselle. » - « N'oubliez pas de dire que nous sommes venues, madame Lemastur et moi, toutes deux exprès de Saint-Craon pour la voir. »« Mademoiselle regrettera bien, » et la vieille servante, espèce de gendarme en jupons, s'effaça pour laisser mesdames Lemastur et Froidmantel remonter en voiture.Maintenant c'étaient cent minauderies entre les deux femmes ; madame Lemastur voulait que madame Froidmantel s'installàt la première, et madame Froidmantel, toute confite en cérémonies, prétendait n'en rien faire ; néanmoins madame Lemastur eut un « après vous, ma chère » si impérieusement sec, que l'autre se décida.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Jean Bart et Louis XIV
Eugène Sue, Jean Adolphe Beauce
- Collection XIX
- 29 Septembre 2020
- 9782346142125
« C'était pendant le siège de Dunkerque, au mois de juin 1658, quelques jours avant la sanglante bataille des Dunes. qui décida du sort de cette ville importante, alors assiégée par l'armée franco-anglaise que commandaient M. le maréchal de Turenne pour Louis XIV, et Sa Seigneurie lord Lockart pour Cromwell ; M. le marquis de Lède, M. le prince de Condé et don Juan d'Autriche défendaient la place pour le roi d'Espagne, qui la possédait depuis 1652.
Or, par une belle soirée de ce mois, un groupe assez nombreux de bourgeois et de marins se pressait sur le degré d'une modeste maison située vers cette partie de la rue de l'Église qui avoisinait la paroisse, alors si renommée par son merveilleux carillon.
Cette maison, comme presque toutes celles du temps, était de forme irrégulière, avec de hautes et étroites croisées en ogives, garnies d'un treillis de plomb. La date de l'année de sa construction se voyait chiffrée en barre de fer sur la façade ; enfin, au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée, à gauche du degré et au niveau de la rue, une porte en saillie, garnie de larges ferrures, donnait entrée dans la cave. » -
Au mois de mai 1789, Étienne, âgé de huit ans, était confié aux soins de Savouré dont la pension relevait du collége de Lizieux où le jeune enfant devait achever ses études. Les grands événements de la Révolution rendirent l'exécution de ce dernier projet impossible. Au commencement de 1793, les collèges ayant été supprimés, les idées révolutionnaires s'étant même introduites jusque dans le sein des institutions particulières, Étienne rentra sous le toit paternel, n'ayant fait que sa sixième au collége, mais ayant achevé sa quatrième chez Savouré.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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NOUVELLE TIRÉE DE L'ARIOSTE Jadis régnoit en Lombardie
Un prince aussi beau que le jour,Et tel que des beautés qui régnoient à sa courLa moitié lui portoit envie,L'autre moitié brûloit pour lui d'amour.Un jour, en se mirant : « Je fais, dit-il, gageureQu'il n'est mortel dans la natureQui me soit égal en appas,Et gage, si l'on veut, la meilleure provinceDe mes États ;Et, s'il s'en rencontre un, je promets, foi de prince,
De le traiter si bien qu'il ne s'en plaindra pas.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Journal d'un valet de chambre
Jean De Mitty, Hugues Rebell
- Collection XIX
- 11 Avril 2016
- 9782346058020
Je ne suis pas communiste, je ne crois pas à la nécessité de partager sa fortune, et je serais prêt à défendre les modestes épargnes que j'ai honnêtement gagnées au service de mes maîtres. Mais il est un bien que je ne veux pas garder pour moi seul : mon expérience. Plus d'une fois, j'ai entendu M. Renan s'écrier au milieu d'un dîner : « Tout le monde doit apporter sa contribution à l'histoire. Placide lui-même aurait quelque chose à nous dire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Demandez à un homme d'instruction moyenne ce que c'est que la morale, il vous répondra presque sûrement : « C'est l'ensemble des prescriptions qui ordonnent le bien et interdisent le mal. »Demandez-lui ce que c'est que le bien et le mal, il répondra sans doute : « Le bien est ce que la conscience ordonne, le mal ce qu'elle défend. »Demandez-lui ce que c'est que la conscience, et il vous répondra : « La conscience est la faculté par laquelle l'homme distingue le bien du mal.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Au milieu des entraves imposées à la pensée, la France se recueille. A côté du mouvement éphémère des intérêts qui s'agitent pour asservir le présent au profit de quelques-uns, le dévouement social travaille à préparer l'avenir et la marche du monde au profit de tous !La passion des intérêts matériels, des vanités mondaines et de l'autorité, ne peut faire que la France abandonne sa mission civilisatrice ; cette passion peut obscurcir la morale publique et jeter le trouble dans les consciences, mais elle ne peut enlever du coeur de la France son amour du progrès et de la liberté.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Numa Pompilius, second roi de Rome
Jean-Pierre Claris De Florian
- Collection XIX
- 12 Avril 2016
- 9782346047826
Tullus, grand-prêtre de Cérès, élève Numa, qui passe pour son fils. Fêtes de Cérès. Tullus apprend à Numa qu'il est le fils de Pompilius, prince du sang des rois sabins. Il lui raconte l'histoire de sa mère Pompilia, l'enlèvement des Sabines, la mort de ses parens, la guerre des Romains et des Sabins, l'alliance des deux peuples, l'éducation de Numa dans le temple de Cérès, et l'ordre de cette déesse de l'envoyer à Rome. Numa descend au tombeau de sa mère.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Parmi les âmes d'élite que l'Époux de la virginité a favorisées de toutes les grâces de son amour, qu'il nous soit permis de compter cette jeune fille d'Italie dont nous entreprenons d'exposer la courte mais précieuse existence.Elle naquit au printemps de 1235, à Viterbe, capitale du Patrimoine de Saint-Pierre, de parents plus remarquables par leurs vertus que par leur fortune ou l'éclat de leur origine. Son père, qui s'appelait Jean, fut un homme estimé pour son incomparable droiture ; Catherine, sa mère, était un modèle de sagesse, de modestie et d'inébranlable fidélité à ses devoirs religieux.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Pour donner à mon travail, toute la clarté désirable, il me parait nécessaire de commencer par un exposé succinct des caractères que présentent le sol, le climat et la population de la Tunisie.Avec une superficie généralement évaluée à onze ou douze millions d'hectares, c'est-à-dire ayant un peu moins du quart de la France, la Tunisie présente à peu près la forme d'un grand rectangle baigné par la mer au nord et à l'est, où ses bords sont creusés d'un grand nombre de golfes ou de baies, contigu par son bord occidental à la province algérienne de Constantine, et se fondant au sud dans les espaces déserts du Sahara.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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En donnant mes soins à cette nouvelle édition des romans, nouvelles et récits, que j'ai déjà offerts au public, d'anciennes questions se sont souvent représentées à mon esprit, et je me demandais s'il serait possible de mettre un frein à la fureur que l'on a de lire des romans ; si l'effet de ces livres est aussi puissant et aussi fâcheux qu'on le dit ; si, par sa nature, ce genre de composition a une action nécessairement. immorale et pernicieuse ; et enfin jusqu'à quel point il est raisonnable d'en tolérer la lecture.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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L'un des problèmes qui ont le plus excité la curiosité des philosophes et des savants de toutes les époques est, sans contredit, celui de l'origine du monde, de la terre, des êtres vivants et particulièrement de l'homme. D'où viennent les animaux et les plantes qui peuplent notre terre ? D'où vient l'homme et comment se sont formés les premiers hommes ? Ce sont là autant de questions que l'intelligence humaine a dû poser dès qu'elle a été assez éveillée pour en saisir toute l'importance.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Sauf sur quelques enseignes de débitants dans les vallées supérieures de l'Oise et du Thon, sauf encore au titre d'une vaillante petite feuille hirsonnaise, c'est un nom désormais peu en usage que le nom de la Thiérache.A mesure que le chemin de fer, pendant ces trente dernières années, pénétrait et changeait de fond en comble la vieille province, y substituant le pâturage et l'industrie à la culture morcelée, à l'exploitation forestière, à la sauvagerie, même en certains endroits, il semble que les habitants du pays aient voulu, eux aussi, devenir autres et.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Nous avons vu dans notre dernière causerie que ce n'était pas Dieu qui, à l'heure actuelle, était Maître du monde, mais l'argent, « le sacrement de tout mal, comme l'appelle le P. Gratry. C'est l'argent qui, à l'heure actuelle, divise la société en deux classes ennemies : On a dit : Des classes, il n'y en a pas dans ce pays, la Révolution les a supprimées. Rien n'est, à mon avis, plus contraire à l'exactitude des faits. Ce que la Révolution française a détruit ce sont les ordres et les privilèges qui leur appartenaient ; ce sont les corps organisés qui avaient dans l'Etat une place et des droits reconnus.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.