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Les éditions du Septentrion
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Le bison est l'un des animaux mythiques de la faune nord-américaine. Plus gros des animaux des grandes plaines, il a failli disparaître sous la pression de la chasse. Malgré un vaste territoire, sa population reste encore surveillée.
S'appuyant sur une riche iconographie, cet ouvrage guide le lecteur sur les traces de ce grand mammifère, si impressionnant et pourtant inoffensif. Les descriptions anatomiques et comportementales de l'animal donneront satisfaction aussi bien aux naturalistes exigeants qu'aux néophytes amoureux de la nature sauvage.
Jean-Pierre Sylvestre est reporter-photographe animalier et journaliste scientifique spécialisé dans les sciences naturelles. Il a travaillé au Muséum national d'histoire naturelle de Paris puis a étudié le comportement des mammifères marins au Japon. Il voyage à travers le monde depuis 35 ans. Installé au Québec depuis 1993, il a fondé la société Orca, dont l'objectif est de faire connaître et de promouvoir la biologie, principalement celle des animaux marins. Il est l'auteur de nombreux articles dans des revues spécialisées et de plusieurs ouvrages sur la faune sauvage. -
Le narval : la licorne des mers arctiques
Jean-Pierre Sylvestre
- Les éditions du Septentrion
- 28 Juin 2022
- 9782897913151
De tous les mammifères marins connus de nos jours, le narval reste le plus énigmatique. Vivant dans les froides eaux de l'Arctique canadien et groenlandais, ce cétacé se démarque par une longue dent à l'avant de la tête. Si le narval n'est pas à l'origine de la légende de la licorne, sa mystérieuse corne a certainement contribué à renforcer la mythologie de la créature magique.
Richement illustré, cet ouvrage fait le point sur les connaissances que nous avons sur ce cétacé. Dans une approche alliant histoire, zoologie et ethnologie, l'auteur retrace la découverte de cet animal par les Vikings et ses premières descriptions scientifiques. Il explore également les légendes occidentales et inuites ayant élevé la prodigieuse créature au rang de mythe qui, depuis, marque notre imaginaire collectif.
Jean-Pierre Sylvestre est reporter-photographe animalier et journaliste scientifique spécialisé dans les sciences naturelles. Il a travaillé au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, puis a étudié le comportement des mammifères marins au Japon. Il voyage à travers le monde depuis 35 ans. Installé au Québec depuis 1993, il a fondé la société Orca, dont l'objectif est de faire connaître et de promouvoir la biologie, principalement celle des animaux marins. Il est l'auteur de nombreux articles dans des revues spécialisées et de plusieurs ouvrages sur la faune sauvage. -
Le Québec : territoire incertain
Henri Dorion, Jean-paul Lacasse
- Les éditions du Septentrion
- 15 Avril 2011
- 9782896646210
Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse ont examiné à la loupe les nombreuses incertitudes qui concernent le territoire québécois, tant au plan de son contenant que de son contenu. Les statuts incertains de la côte du Labrador, du golfe du Saint-Laurent et des îles littorales du Nunavik font du Québec le territoire le moins précisément délimité de l'Amérique. Si ces régions constituent les principaux sujets horizontaux de l'ouvrage, la dimension verticale des pouvoirs est aussi traitée, comme les interventions des gouvernements fédéral et provincial sur le territoire en vertu de leurs compétences respectives.
À la frontière du droit, de la politique et de la géographie, les auteurs ont voulu mettre sur la table des questions importantes qui impliquent aussi les communautés autochtones, la population en général de même que les entreprises de développement des ressources. Les auteurs se trouvent à rappeler aux autorités du Québec qu'il leur incombe une grande responsabilité : celle d'imaginer, pour les nombreuses incertitudes qui font l'objet de cet ouvrage, des solutions plus précises et stables que l'éternel statu quo.
Titulaire d'une licence en droit et d'une maîtrise en géographie, Henri Dorion s'intéresse depuis plus de 50 ans à la question des frontières. Après avoir publié La frontière Québec-Terreneuve. Contribution à l'étude systématique des frontières, il a présidé la Commission d'étude sur l'intégrité du territoire du Québec de 1966 à 1972. Il est aussi l'auteur de Éloge de la frontière et de nombreux articles sur les questions territoriales.
Maître ès Arts en géographie, docteur en droit et avocat, Jean-Paul Lacasse est professeur émérite à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa. Il a aussi oeuvré à divers titres auprès des milieux gouvernementaux, des affaires, de l'administration universitaire et des communautés autochtones. Auteur de nombreux ouvrages et articles, M. Lacasse a été secrétaire de la Commission d'étude sur l'intégrité du territoire du Québec. -
Le labrador : notes et récits de voyage
Jean-baptiste-antoine Ferland
- Les éditions du Septentrion
- Les cahiers de la Côte-Nord
- 6 Avril 2021
- 9782897912567
C'est en 1858 que l'abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland sillonne pour la première fois les côtes de la Basse-Côte-Nord, nommées autrefois «le Labrador». Les paysages et les habitants entre Mingan et Blanc-Sablon l'ont marqué au point de lui inspirer, cinq ans plus tard, la publication de son récit de voyage Le Labrador. C'est avec finesse et humour qu'il raconte sa mission dans cette région éloignée et encore mal connue. Les mots de Ferland sont l'occasion de découvrir le fleuve et son littoral ainsi que de visiter le territoire et les populations acadiennes, irlandaises et autochtones qui l'habitent.
Plongez dans le premier grand récit nord-côtier: une oeuvre majeure, complète, autonome et, surtout, reconnue par l'institution littéraire pour ses qualités géographiques, ethnographiques et narratives.
Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865) fut prêtre, professeur et historien. Son Cours d'histoire du Canada (1861 et 1865) constitue l'une des premières synthèses d'histoire canadienne rédigée par un Canadien français. On lui doit aussi deux récits de voyage qui ont fait entrer les régions lointaines du golfe Saint-Laurent dans la littérature canadienne-française: «Journal d'un voyage sur les côtes de la Gaspésie» (1861) publié dans Soirées canadiennes et Le Labrador (1863).
Pierre Rouxel est depuis 2006 chercheur au Cégep de Sept-Îles où il codirige le GRÉNOC et la revue LITTORAL. Il est aussi chercheur associé au Laboratoire Imaginaire | Nord de l'Université du Québec à Montréal. -
L'éclosion ; de l'ethnie-cité canadienne-française à la société québécoise
Jean-jacques Simard
- Les éditions du Septentrion
- 29 Mai 2009
- 9782896644155
À partir de ses publications étalées sur trente ans, Jean-Jacques Simard sattache à découvrir sous divers angles comment, au xxe siècle, surtout dans sa seconde moitié, les tendances lourdes du développement économique et étatique à léchelle continentale, sinon mondiale, ont bouleversé les relations établies entre les grands acteurs collectifs de lhistoire canadienne au point de les amener à devoir se redéfinir par rapport à deux nouveaux espaces globaux de référence : le Québec au lieu de lancienne « ethnie-cité » canadienne-française, et le Canada (de langue commune anglaise), à la place dune colonie britannique dAmérique du Nord.Louvrage aborde en cinq parties les dimensions proprement québécoises de cette mutation : « lévolution tranquille » qui, depuis 1920 surtout, a façonné le Québec actuel ; certaines « fidélités » durables, originales et nationales, quil fallait forcément assumer ; la soudaine « conversion » des années 1960-1980 à la modernité technobureaucratique et ses effets sur les rapports identitaires, à la fois entre les classes sociales et les groupements ethnolinguistiques ; quelques « chantiers » où on a essayé de refondre la culture économique dans la démocratie politique au nom des «utopies» de la raison-participation ; les façons dont le Québec essaye encore de se retrouver « faux lendemains de la veille » de tant de chambardements.Ce livre propose une synthèse cohérente des transformations sociohistoriques qui ont entraîné léclosion au monde contemporain de la société québécoise.
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Le Vieux-Québec plaît depuis toujours aux esprits romantiques. L'arrondissement historique de Québec est devenu en 1985 le premier centre urbain nord-américain inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Seule ville encore fortifiée en Amérique du Nord, la cité fondée par Champlain en 1608 est la capitale du Québec et le berceau de la civilisation française sur le continent.
Ce guide, dont la réputation n'est plus à faire, est destiné à la fois au touriste qui prépare son voyage à Québec, au promeneur qui parcourt à pied les rues du Vieux-Québec et de ses faubourgs et au citoyen qui désire mieux connaître ces quartiers où tout parle d'histoire.
Spécialiste passionné de l'histoire de Québec, sa ville d'adoption depuis 1976, Jean-Marie Lebel y est bien connu. Aucun aspect du passé du Vieux-Québec ne laisse indifférent son esprit curieux. En quelques lignes, en quelques mots, il sait redonner vie à un personnage et recréer l'atmosphère d'une rue.
Grande amoureuse de la ville qui l'a vue naître, Geneviève Désy est devenue guide touristique lors de ses études en histoire et en science politique à l'Université Laval. Elle arpente depuis près de vingt ans les rues et les époques de la capitale nationale, toujours en tant que guide, conseillère pour le gouvernement du Québec et formatrice pour les nouveaux guides au collège Mérici. Elle a aussi collaboré au tome 2 de Vivre la Conquête, publié au Septentrion.
Après avoir obtenu une licence en histoire de l'Université Laval, Marc Pelletier a mené une carrière de près de 30 ans en ressources humaines. Photographe autodidacte, il a remporté plusieurs prix lors de divers concours et expositions. Il a été président de la Société des photographes artisans de Québec pendant six ans. C'est un adepte de photographie urbaine qu'il traite de façon minimaliste et graphique. -
Le gouvernement levesque v 01 de la genese du pq au 15 novembre 1
Panneton Jean-Charle
- Les éditions du Septentrion
- 15 Novembre 2016
- 9782894482230
Le gouvernement Lévesque est l'un des gouvernements les plus marquants de l'histoire contemporaine du Québec. Son premier mandat est très souvent comparé à celui de Jean Lesage et à la Révolution tranquille. Dans ce premier tome, on assiste à l'émergence d'une vedette politique, René Lévesque, alors qu'il occupait les fonctions de ministre des Richesses naturelles dans cette équipe du tonnerre. Bien que turbulent, transgressant très souvent la solidarité ministérielle, il parvient, en une année, à mener à bien son projet d'étatisation des 11 grandes compagnies privées d'électricité. Si René Lévesque était déjà connu des Québécois grâce à sa présence au petit écran, l'homme prend dès lors une stature imposante en devenant le père de la nationalisation.
L'évolution de sa pensée sur l'avenir du Québec, qui débouche sur le concept de la souveraineté-association, l'amène à quitter le Parti libéral du Québec et à fonder le Mouvement souveraineté-association, puis le Parti québécois, ralliant au passage et sous une même bannière les nationalistes et les indépendantistes issus de différentes mouvances idéologiques. À la tête du premier véritable parti de masse de l'histoire du Québec, René Lévesque doit composer avec une culture de démocratie et de délibérations et jouer sur les rivalités, les alliances et les neutralités de cette vaste coalition. Soutenu par la formidable machine électorale péquiste, il va remporter, dans une ambiance euphorique, les élections générales du 15 novembre 1976.
Historien et politologue de formation, Jean-Charles Panneton a travaillé quelques années en journalisme et a enseigné au collège Ahuntsic avant de poursuivre sa carrière en affaires publiques. Il s'intéresse à l'histoire politique des idées, principalement aux acteurs de la mouvance progressiste québécoise depuis la Deuxième Guerre mondiale jusqu'à nos jours. Il est l'auteur des essais Pierre Laporte au Septentrion et Georges-Émile Lapalme: précurseur de la Révolution tranquille chez VLB. Il a collaboré aux ouvrages Duplessis. Son milieu, son époque au Septentrion et Le Devoir, un siècle québécois aux Éditions de l'Homme. -
La politique québécoise : élections, scandales et réformes ; 1950-1990
Jean-charles Panneton
- Les éditions du Septentrion
- Aujourd'hui l'histoire
- 13 Avril 2021
- 9782897912376
Préface de Marc Laurendeau
Comment Georges-Émile Lapalme a-t-il influencé le Parti libéral du Québec? Qui était réellement Pierre Laporte? Quels sont les secrets de la popularité de Robert Bourassa? Que s'est-il passé dans les coulisses du pouvoir lors de la nationalisation de l'électricité et de la fondation de la réforme de l'assurance automobile?
Dans ce livre, Jean-Charles Panneton retrace des événements marquants de l'histoire contemporaine du Québec ainsi que le parcours de personnages qui ont considérablement influencé la politique québécoise.
o Georges-Émile Lapalme et la Révolution tranquille
o René Lévesque et la nationalisation de l'électricité
o L'ascension au pouvoir de Robert Bourassa
o Le journaliste et politicien Pierre Laporte
o La réforme de l'assurance automobile
o La protection des terres agricoles
o Le référendum de 1980
o Le retour de Bourassa en politique en 1985 -
Le Vieux-Québec plaît depuis toujours aux esprits romantiques. L'arrondissement historique de Québec est devenu en 1985 le premier centre urbain nord-américain inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Seule ville encore fortifiée en Amérique du Nord, la cité fondée par Champlain en 1608 est la capitale du Québec et le berceau de la civilisation française sur le continent.
Ce guide, dont la réputation n'est plus à faire, est destiné à la fois au touriste qui prépare son voyage à Québec, au promeneur qui parcourt à pied les rues du Vieux-Québec et de ses faubourgs et au citoyen qui désire mieux connaître ces quartiers où tout parle d'histoire.
Spécialiste passionné de l'histoire de Québec, sa ville d'adoption depuis 1976, Jean-Marie Lebel y est bien connu. Aucun aspect du passé du Vieux-Québec ne laisse indifférent son esprit curieux. En quelques lignes, en quelques mots, il sait redonner vie à un personnage et recréer l'atmosphère d'une rue.
Grande amoureuse de la ville qui l'a vue naître, Geneviève Désy est devenue guide touristique lors de ses études en histoire et en science politique à l'Université Laval. Elle arpente depuis près de vingt ans les rues et les époques de la capitale nationale, toujours en tant que guide, conseillère pour le gouvernement du Québec et formatrice pour les nouveaux guides au collège Mérici. Elle a aussi collaboré au tome 2 de Vivre la Conquête, publié au Septentrion.
Après avoir obtenu une licence en histoire de l'Université Laval, Marc Pelletier a mené une carrière de près de 30 ans en ressources humaines. Photographe autodidacte, il a remporté plusieurs prix lors de divers concours et expositions. Il a été président de la Société des photographes artisans de Québec pendant six ans. C'est un adepte de photographie urbaine qu'il traite de façon minimaliste et graphique. -
Québec : d'hier à aujourd'hui
Jean-Simon Gagné, Patrice Laroche
- Les éditions du Septentrion
- 29 Novembre 2022
- 9782897914035
Comment la ville de Québec a-t-elle évolué au fil des ans? Le photographe Patrice Laroche et le journaliste Jean-Simon Gagné, collègues au Soleil, ont choisi une soixantaine de photos anciennes du Vieux-Québec et de la Haute-Ville pour voir à quoi ressemblent aujourd'hui ces coins de la ville. Le changement est tantôt radical, tantôt surprenant, parfois la ville est à l'image de ce qu'elle était. Au-delà du paysage, c'est aussi la population, les magasins et les entreprises qui passent sous l'analyse des deux compères. Un beau livre qui donne à réfléchir et qui invite à se promener dans Québec pour revisiter la ville d'autrefois.
Patrice Laroche est né à Québec et connaît la ville comme le fond de sa poche, lui qui la parcourt quotidiennement à titre de photographe au Soleil depuis 1989. Il a au préalable obtenu son diplôme de l'école de photographie Marsan, à Montréal, et réalisé un stage au Soleil sous l'aile de Jean-Marie Villeneuve. Photographe reconnu, doté d'un sens de l'humour savoureux, Patrice utilise ses talents pour nous proposer sa lecture de la vie quotidienne dans ses oeuvres.
Jean-Simon Gagné a fait des études en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l'École supérieure de journalisme de Lille (France). Il est chroniqueur journaliste au quotidien Le Soleil depuis 1998. Auparavant, il a été rédacteur en chef du journal Voir Québec. Au fil des ans, il a publié trois livres. -
L'amour à 10 sous : le roman sentimental québécois d'après-guerre
Marie-Pier Luneau, Jean-Philippe Wavven
- Les éditions du Septentrion
- 28 Février 2023
- 9782897914141
Le Québec des années 1940 et 1950 représente l'âge d'or des «romans à dix sous», que l'on s'arrache un peu partout. Ces petits fascicules exposent de fabuleuses histoires d'amour entre des jeunes femmes à la beauté éclatante et des jeunes hommes promis à la richesse. On les reconnaît facilement à leurs couvertures aguichantes et à leurs titres accrocheurs, comme La chasse au mari, Les yeux caressants, Désirs audacieux ou encore La Belle de Boucherville... Ce nouvel imaginaire amoureux, centré sur le bonheur du couple, est exploré pour la première fois à travers les magnifiques illustrations d'un artiste méconnu, André L'Archevêque.
Quels rôles sont dévolus aux femmes et aux hommes dans ces ouvrages? Quelle importance revêt le travail dans leurs vies? Quelle place y occupent la famille et les enfants? Quels discours tient-on sur le flirt et la sexualité? Voici quelques-unes des questions auxquelles l'équipe de Marie-Pier Luneau et de Jean-Philippe Warren s'intéresse ici.
Chose certaine, il n'est pas exagéré de dire que, dans les années 1940 et 1950, la lecture des romans à dix sous valait de l'or!
Directrice du Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec (GRÉLQ), Marie-Pier Luneau est professeure titulaire au Département des arts, langues et littératures de l'Université de Sherbrooke. Elle s'intéresse à l'édition populaire au Québec et vient de faire paraître, avec Josée Vincent, le Dictionnaire historique des gens du livre au Québec (PUM).
Professeur de sociologie à l'Université Concordia, Jean-Philippe Warren est connu pour ses nombreux travaux en histoire culturelle. Il a gagné, en 2015, le prix du Gouverneur général du Canada pour sa biographie d'Honoré Beaugrand (Boréal).
Ensemble, Luneau et Warren ont co-signé L'amour comme un roman. Le roman sentimental au Québec d'hier à aujourd'hui (PUM), qui représente la première synthèse analytique portant sur le roman d'amour au Québec.
Karol'Ann Boivin est chargée de cours au Département des arts, langues et littératures de l'Université de Sherbrooke et assistante de recherche du Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec (GRÉLQ), rattachée au projet «De l'amour à 10 sous» depuis ses débuts. Sa thèse, sous la direction de Marie-Pier Luneau, porte sur le roman de campus au Québec.
Harold Bérubé est professeur agrégé au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke et membre du réseau VRM et du Laboratoire d'histoire et de patrimoine de Montréal. Ses recherches actuelles sont consacrées à la façon dont est pensée et gouvernée la ville au Québec au XXe siècle. -
Jardins et jardiniers laurentiens, 1660-1800 : creuse la terre,
Jean-pierre Hardy
- Les éditions du Septentrion
- 16 Juin 2016
- 9782896649778
Dans les colonies, et à plus forte raison dans un pays où la végétation est en dormance une bonne moitié de l'année, l'alimentation est une préoccupation constante. Dans ce contexte, un potager devient vite une nécessité. Alors que certains sont gérés par leur propriétaire, d'autres sont confiés à l'expertise et aux soins de jardiniers de métier. Jean-Pierre Hardy retrace l'origine de ces derniers et évalue leur formation, leur équipement, leurs techniques horticoles, leurs conditions de travail et leur niveau de vie.
Les potagers sont-ils aussi nombreux qu'on le dit? Que produit-on et quels sont les légumes préférés? Le potager répond-il aux besoins d'une maisonnée et à combien peut-on l'évaluer? Jardins et jardiniers laurentiens fait le point sur les potagers et les jardiniers des principales villes de la vallée du Saint-Laurent entre 1660 et 1800.
Jean-Pierre Hardy possède une maîtrise en histoire de l'Université Laval et un Ph. D. en histoire de l'Université de Montréal. Chercheur associé au Musée canadien de l'histoire, il y a fait carrière à titre d'historien et de conservateur du Canada français. Il est également l'un des concepteurs et réalisateurs du Musée virtuel de la Nouvelle-France. Il est l'auteur de La Vie quotidienne dans la vallée du Saint-Laurent, 1790-1835 (Septentrion, 2001). -
Voyage sur le Haut-Missouri ; 1794-1796
Jean-baptiste Trudeau
- Les éditions du Septentrion
- Collection V
- 30 Décembre 2013
- 9782896648559
« Jai lu, dans ma jeunesse, les relations des murs et des manières des Sauvages écrites par des religieux qui, quoique les auteurs passent pour des saints, étaient pleines dabsurdités et de contradictions. » Trudeau ne mâche pas ses mots. Au moment où il entreprend son voyage sur le Haut-Missouri, il a 45 ans, dont 26 passés parmi les Indiens, surtout les Sioux Yanktons et les Panis Républicains.« Tous ces peuples sauvages ne connaissent point de subordination, ni de distinction entre eux []. Ils nont ni loi, ni juge, ni prêtre ». Moqueur, Trudeau souligne que les lois des « nations policées ressem-blent, en certaines circonstances, à ces toiles daraignées qui arrêtent le moucheron et que les taons brisent ». La liberté sexuelle des Indiens le gêne, mais moins que la frénésie des « jeunes Canadiens qui, à leur arrivée [chez les Indiens], se mettent à courir à toute bride comme des chevaux échappés dans les champs de Vénus, doù ils ne sortent rarement sans être munis des maux qui y sont irrévocablement rattachés ». Il ajoute un petit détail à propos des maladies vénériennes : « les Sauvages sen guérissent parfaitement bien ».Trudeau ignore le politiquement correct. Quand il est scandalisé, il le dit sans détour. Le Sauvage de Trudeau nest pas un Indien inventé. Il est bien réel, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa passion pour la guerre et sa recherche effrénée de scalps. Trudeau répond à bien des questions sur les pratiques et croyances des Indiens. Il bouleverse nombre didées reçues.
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Voyage sur le Haut-Missouri | éd. luxe
Jean-baptiste Trudeau
- Les éditions du Septentrion
- 8 Juin 2006
- 9782896644353
Il a été imprimé 800 exemplaires sur papier Rolland naturel lisse 120M dont 100 exemplaires numérotés et assemblés avec une reliure caisse à dos rond et tranchefile. Ces exemplaires numérotés viennent avec un cédérom comparant trois versions du journal de Trudeau, préparé par Fernand Grenier et Nilma Saint-Gelais. Les numéros 1 à 25 ont été réservés au directeur de la collection.« Jai lu, dans ma jeunesse, les relations des murs et des manières des Sauvages écrites par des religieux qui, quoique les auteurs passent pour des saints, étaient pleines dabsurdités et de contradictions. » Trudeau ne mâche pas ses mots. Au moment où il entreprend son voyage sur le Haut-Missouri, il a 45 ans, dont 26 passés parmi les Indiens, surtout les Sioux Yanktons et les Panis Républicains.« Tous ces peuples sauvages ne connaissent point de subordination, ni de distinction entre eux []. Ils nont ni loi, ni juge, ni prêtre ». Moqueur, Trudeau souligne que les lois des « nations policées ressem-blent, en certaines circonstances, à ces toiles daraignées qui arrêtent le moucheron et que les taons brisent ». La liberté sexuelle des Indiens le gêne, mais moins que la frénésie des « jeunes Canadiens qui, à leur arrivée [chez les Indiens], se mettent à courir à toute bride comme des chevaux échappés dans les champs de Vénus, doù ils ne sortent rarement sans être munis des maux qui y sont irrévocablement rattachés ». Il ajoute un petit détail à propos des maladies vénériennes : « les Sauvages sen guérissent parfaitement bien ».Trudeau ignore le politiquement correct. Quand il est scandalisé, il le dit sans détour. Le Sauvage de Trudeau nest pas un Indien inventé. Il est bien réel, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa passion pour la guerre et sa recherche effrénée de scalps. Trudeau répond à bien des questions sur les pratiques et croyances des Indiens. Il bouleverse nombre didées reçues.« Jai lu, dans ma jeunesse, les relations des murs et des manières des Sauvages écrites par des religieux qui, quoique les auteurs passent pour des saints, étaient pleines dabsurdités et de contradictions. » Trudeau ne mâche pas ses mots. Au moment où il entreprend son voyage sur le Haut-Missouri, il a 45 ans, dont 26 passés parmi les Indiens, surtout les Sioux Yanktons et les Panis Républicains.« Tous ces peuples sauvages ne connaissent point de subordination, ni de distinction entre eux []. Ils nont ni loi, ni juge, ni prêtre ». Moqueur, Trudeau souligne que les lois des « nations policées ressem-blent, en certaines circonstances, à ces toiles daraignées qui arrêtent le moucheron et que les taons brisent ». La liberté sexuelle des Indiens le gêne, mais moins que la frénésie des « jeunes Canadiens qui, à leur arrivée [chez les Indiens], se mettent à courir à toute bride comme des chevaux échappés dans les champs de Vénus, doù ils ne sortent rarement sans être munis des maux qui y sont irrévocablement rattachés ». Il ajoute un petit détail à propos des maladies vénériennes : « les Sauvages sen guérissent parfaitement bien ».Trudeau ignore le politiquement correct. Quand il est scandalisé, il le dit sans détour. Le Sauvage de Trudeau nest pas un Indien inventé. Il est bien réel, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa passion pour la guerre et sa recherche effrénée de scalps. Trudeau répond à bien des questions sur les pratiques et croyances des Indiens. Il bouleverse nombre didées reçues.
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Médard Bourgault et ses héritiers
Jean-Francois Blanchette
- Les éditions du Septentrion
- 7 Mai 2023
- 9782982152717
Médard Bourgault, d'abord marin puis menuisier, est à l'origine d'un mouvement original de sculpture sur bois qui connaît une évolution phénoménale au xxe siècle grâce à l'aide de ses frères André et Jean-Julien. Les Trois Bérets, comme on finira par les appeler en raison de leur couvre-chef - symbole de leur statut d'artistes - forment des apprentis, filles comme jeunes gens, qui deviennent eux-mêmes maîtres d'ateliers, de sorte que plusieurs centaines de sculpteurs et ouvriers du bois vivront de ce métier. Saint-Jean-Port-Joli est alors reconnu comme la capitale de la sculpture sur bois.
Ce livre nous présente leur histoire fascinante ainsi que le contexte particulier qui a favorisé le développement exceptionnel de ce village de la Côte-du-Sud qui passe de 2 241 habitants en 1931 à 3 370 en 1991, alors que nombre d'autres villages du Québec se vident au profit des villes. -
Pierre Laporte reste, paradoxalement, un homme mal connu.
Audacieux journaliste, il s'est distingué dans sa démarche d'enquête, particulièrement dans ses éditoriaux au Devoir et ses Lettres de Québec. Farouche opposant de Duplessis, il a mis à jour le scandale du gaz naturel.
Son parcours politique est essoufflant: en moins d'une décennie, Pierre Laporte a cumulé les fonctions de président du caucus des députés, de whip, de leader parlementaire et les postes de ministre des Affaires municipales, des Affaires culturelles, du Travail et de l'Immigration ainsi que celui de vice-premier ministre aux côtés de Robert Bourassa.
Sa fin tragique a éclipsé sa carrière et c'est tout le mérite de Jean-Charles Panneton de dresser, sans complaisance, un portrait juste de l'un des personnages marquants de notre histoire.
Originaire de Trois-Rivières, Jean-Charles Panneton est détenteur d'un baccalauréat et d'une maîtrise en histoire politique. Il est l'auteur de nombreux articles et de l'essai Georges-Émile Lapalme: précurseur de la Révolution tranquille, publié chez VLB en 2000. -
Au nom de la loi, je vous arrete!
Jean-pierre Sawaya
- Les éditions du Septentrion
- 20 Novembre 2012
- 9782896647286
Au lendemain de la crise d'Oka, les gouvernements fédéral et provincial et les Premières Nations signent des ententes permettant d'établir des services de police autogérés par les autochtones.
Cette prise en charge de l'ordre et de la loi ne date toutefois pas de 1991. Entre 1880 et 1920, des Amérindiens assurent l'application de la justice pénale canadienne selon les principes, les structures et les pratiques de la Dominion Police. Assermentés, rémunérés, équipés, pourvus d'armes à feu, ils ont comme mission principale de soutenir les conseils de bande et les Affaires indiennes dans l'application de la Loi sur les Indiens, notamment en matière de lutte contre l'usage et la vente d'alcool.
Jean-Pierre Sawaya détient un doctorat en histoire de l'Université Laval. Consultant en histoire et patrimoine, il s'intéresse notamment à la culture politique et aux traditions diplomatiques des Amérindiens du Québec. À ce sujet, il publie La Fédération des Sept-Feux, puis Alliance et dépendance et, avec Denys Delâge, Droits et pièges d'un héritage colonial au Québec. Il prépare une étude sur l'histoire de la Gendarmerie royale du Canada en milieu autochtone. -
Réinventer la democratie ; pour une démocratie participative sans partis politiques et sans élections
Jean Laliberté
- Les éditions du Septentrion
- 4 Octobre 2011
- 9782896646593
Les citoyens sont très critiques des partis politiques et du processus électoral. Ils déplorent en particulier les querelles inutiles, l'influence excessive des groupes de pression et le rôle occulte de l'argent dans le système politique. Après avoir fait état des nombreuses faiblesses de la démocratie élective, Jean Laliberté propose une démocratie participative permettant d'éliminer les affrontements stériles entre les partis politiques, d'affranchir les membres de l'Assemblée nationale de la ligne de parti et de les laisser reprendre leur droit de parole, de supprimer l'influence des lobbies et de l'argent, ainsi que de mettre fin aux cachotteries et aux mensonges.
Cette démocratie participative repose sur la création de Regroupements pour la bonne gouvernance qui sont des forums d'information et d'échange centrés sur des sujets particuliers comme la santé et l'éducation. Un Conseil de la bonne gouvernance est chargé de guider la création et le bon fonctionnement de ces regroupements, responsables entre autres de choisir les membres de l'Assemblée nationale selon un processus qui laisse une large place au hasard.
Jean Laliberté définit aussi de quelle manière ce nouveau système pourrait être mis en place et comment il permettrait de réaliser un «gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple».
La préface du livre est signée par M. Vincent Lemieux, professeur émérite au Département de science politique de l'Université Laval.
Jean Laliberté est détenteur d'une maîtrise en science politique (Université Laval, 1968) et a complété un cycle d'études à l'École nationale d'administration (Paris, 1971). Il a travaillé dans la fonction publique fédérale de 1967 à 1979 et dans la fonction publique du Québec de 1979 à 2002. Par la suite, il a été conseiller en gestion au sein d'une grande société québécoise. Il est l'auteur du livre Les Fonctionnaires - Politique, bureaucratie et jeux de pouvoirs publié au Septentrion en 2009. Pour échanger avec l'auteur: www.septentrion.qc.ca/jeanlaliberte/. -
L'émergence de la modernité urbaine au Québec
Gaudette Jean
- Les éditions du Septentrion
- 12 Septembre 2011
- 9782896646456
Les personnes nées à la fin du XIXe siècle, qui se sont chauffées avec un poêle à bois, éclairées avec une lampe à pétrole et véhiculées dans des voitures hippomobiles, ont aussi pu voir sur leur téléviseur, en juillet 1969, un homme poser le pied sur la Lune.
La période s'étendant de 1880 à 1930 marque une évolution foudroyante de plusieurs aspects de la vie quotidienne au Québec. Jean Gaudette expose ainsi la lente et difficile amélioration de l'équipement urbain vers celui que nous connaissons aujourd'hui, ainsi que l'évolution de quelques services publics. Nous assistons à une accélération des progrès qui ont permis l'avènement de l'automobile, l'utilisation de l'électricité, la réfrigération, la conception de revêtements routiers et de trottoirs durables, la purification de l'eau destinée à la consommation, la médicalisation des hôpitaux, l'invention de la radio et bien d'autres choses encore.
À partir de l'exemple de Saint-Jean-sur-Richelieu, cet ouvrage permet de constater les changements et les progrès réalisés depuis plus d'un siècle.
Jean Gaudette est né à Drummondville en 1954. Détenteur d'une licence en droit et d'une maîtrise en bibliothéconomie de l'Université de Montréal, il est maintenant retraité de la fonction publique du Québec. Il a été lauréat du prix Percy-W.-Foy en 1991. -
Les fonctionnaires ; politique, bureaucratie et jeux de pouvoir
Jean Laliberté
- Les éditions du Septentrion
- 8 Novembre 2011
- 9782896646395
Des employés paresseux, en congé perpétuel, bénéficiant d'avantages sociaux qui ne sont pas toujours à la mesure de leurs compétences ; des travailleurs inefficaces, protégés par la sécurité d'emploi. Voilà quelques-uns des préjugés qu'entretiennent la plupart des gens à l'endroit des fonctionnaires.
Mais connaît-on vraiment la nature de leur travail ? À la fois politique et administrative, la fonction publique est chapeautée par deux groupes de dirigeants, les ministres et les hauts fonctionnaires, qui possèdent des systèmes de valeurs et des objectifs différents. Rien ne se passe donc comme ailleurs dans un tel contexte. Les fonctionnaires sont entraînés malgré eux dans le jeu politique au coeur de la culture organisationnelle.
Après avoir décrit les particularités de la fonction publique, Jean Laliberté dévoile les vraies règles du jeu, les stratégies des gagnants, les talents qu'il importe de maîtriser, les tactiques utilisées et les pièges qui doivent être évités par les fonctionnaires qui veulent réussir ou simplement survivre dans ce milieu.
L'ouvrage intéressera bien sûr ceux qui travaillent dans la fonction publique ou qui y ont travaillé, mais aussi ceux qui traitent avec elle : les citoyens.
Jean Laliberté est détenteur d'une maîtrise en sciences politiques, option administration publique (Université Laval, 1968) et est un ancien élève de l'École nationale d'administration (Paris, 1971). Il a fait carrière dans la fonction publique, travaillant pour plusieurs ministères et organismes, y compris le Conseil du trésor, le ministère du Conseil exécutif et le ministère des Finances, tant à Ottawa qu'à Québec. Après 35 années dans le secteur public, il a terminé sa carrière au sein d'une grande société québécoise de services-conseils.
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Les réfugiés acadiens en France 1758-1785 ; l'impossible intégration ?
Jean-françois Mouhot
- Les éditions du Septentrion
- 26 Avril 2011
- 9782896645251
Le 10 mai 1785, le Bon Papa, modeste trois-mâts de 280 tonneaux, hissait les voiles à Paimboeuf, près de Nantes, et mettait le cap plein ouest. À son bord se trouvaient trente-six familles que l'armateur du voilier s'était engagé à amener à bon port. Le vaisseau, arrivé à destination après quatre-vingts jours de traversée, le 29 juillet 1785, n'était que le premier de sept navires qui transportèrent, à la même époque, près de 1600 Acadiens dans le Mississippi. Cette émigration est considérée par la communauté cajun en Louisiane comme l'un de ses moments fondateurs. Elle reste en revanche largement méconnue du public canadien et européen.
Trente ans - presque jour pour jour - avant l'arrivé du Bon Papa à La Nouvelle-Orléans, sept ou huit fois plus d'Acadiens s'apprêtaient à embarquer dans des vaisseaux au départ de la Nouvelle-Écosse, à l'extrémité sud-est du Canada. Entre le 28 et le 31 juillet 1755, en effet, le gouverneur anglais de cette colonie, Charles Lawrence, en prélude à la guerre de Sept Ans, prenait la décision d'expulser tous les habitants d'origine française relevant de son territoire pour les disperser dans les Treize Colonies anglo-américaines. Joseph LeBlanc, alors âgé de vingt-cinq ans, originaire du bassin des Mines, fit partie de ceux qui furent transportés en Virginie, puis de cette colonie en Angleterre. Plusieurs autres proscrits de l'été 1755, ayant suivi des trajectoires parallèles à la sienne, se trouvaient à bord du même navire. Joseph LeBlanc et ses compagnons pensaient-ils aux circonstances de leur premier départ, trente ans auparavant, en s'éloignant des côtes bretonnes ? Pourquoi quittait-il la France ?
Jean-François Mouhot a étudié l'histoire aux Universités de Besançon (France) et de Birmingham (Grande-Bretagne), à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l'Institut Universitaire Européen (Florence, Italie), où il a obtenu son doctorat sur Les Réfugiés acadiens en France (1758-1785) en 2006. Il a enseigné aux universités de Galway (Irlande), Lille (France) et Birmingham, où il est chargé de recherche et où il enseigne l'histoire environnementale.
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Le séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières ; 1860-2010
Jean Panneton
- Les éditions du Septentrion
- 13 Octobre 2010
- 9782896645831
Le Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières est fait de pierre et de chair. Ses murailles de granit protègent ceux qui l'habitent, élèves et enseignants. Mais un édifice a bien d'autres fonctions que de mettre à l'abri du froid et des intempéries. Il offre un milieu de vie où tout exerce, à la longue, une influence sur le comportement de ses habitants.
En 1860, sous le vocable de Collège des Trois-Rivières, une école classique est fondée par huit laïques trifluviens. Ce n'est que 14 ans plus tard que le Collège devient un séminaire diocésain.
En 150 ans, l'institution scolaire a subi les remous de tous les événements qui ont marqué la société québécoise, entre autres la fondation du Canada en 1867, le krach de 1929 et la crise des années 1930 qui l'a suivi, les deux guerres mondiales, la Révolution tranquille et la sécularisation accélérée à partir de 1970.
C'est au prix de changements audacieux, voire de métamorphoses que le Séminaire Saint-Joseph est aujourd'hui encore bien vivant et tourné vers l'avenir.
Supérieur du Séminaire Saint-Joseph depuis 1989, Jean Panneton est né à Trois-Rivières en 1926. Ordonné prêtre en 1951, il a fait ses études à Trois-Rivières, à Paris (Institut catholique) et à Québec (Laval). Docteur en lettres, il a enseigné au Séminaire Sainte-Marie, au Cégep de Trois-Rivières et à l'Université d'Alger. Il est l'auteur de sept ouvrages, dont une biographie de Ringuet, une édition critique de Trente arpents et une histoire du diocèse de Trois-Rivières. Président fondateur de la Société des écrivains de la Mauricie, il a été supérieur du Séminaire Sainte-Marie de Shawinigan de 1975 à 1980. -
Quont en commun la suède et le québec? Jean Cimon se souvient dun voyage effectué en terres scandinaves alors quil était encore un jeune étudiant. Ce voyage et ses rencontres ont fortement marqué sa vie, ses travaux et ses amitiés.
Ce récit est accompagné de réflexions personnelles sur la culture, laménagement du territoire et la politique fortement imprégnées de sa double formation de sociologue et durbaniste. Comparant la Suède au Québec, Jean Cimon sattache à décrire ce qui, à ses yeux, semble rapprocher ces deux peuples nordiques, cest-à-dire une inquiétude existentielle commune.
Sexprimant en Suède par une forte identité nationale et une émotion refoulée, cette inquiétude se manifesterait au Québec dans une identité ambiguë et une émotion extériorisée. Au gré de ses réflexions, Jean Cimon nous invite à nous interroger sur les ressemblances et les différences de ces deux cultures unies par une même nordicité et entre lesquelles, de son propre aveu, son cur balance.
Né à Québec, Jean Cimon est un urbaniste-sociologue à la retraite. Il a été tour à tour fonctionnaire à Ottawa et à Québec, professeur auxiliaire à lUniversité Laval et urbaniste-conseil en pratique privée. Il est membre émérite de lOrdre des urbanistes du Québec. Aux éditions du Septentrion, il a publié une biographie de son arrière-grand-père Ulric J. Tessier, bourgeois de Québec en 1997 et Mémoires dun piéton en 2007. -
Montmorency ; histoire d'une communauté ouvrière
Jean-françois Simard
- Les éditions du Septentrion
- 21 Janvier 2010
- 9782896642588
Voici une fresque émouvante de la vie des gens attachants qui ont fait au fil des siècles lhistoire touchante de cette petite ville dont le site naturel du Sault de Montmorency , comme lavait baptisé Champlain, est connu de tous.Le syndicaliste Fernand Daoust, qui rédige la préface de cet ouvrage, nhésite pas à affirmer que Jean-François Simard, par un remarquable travail de recherche minutieuse et parfois inédite, brosse un saisissant tableau dune petite société qui souffre, qui peine mais qui rêve aussi tout au long de ses inépuisables générations [] . Ballottés du monde rural au monde industriel puis postindustriel, les gens de Montmorency ont développé une conscience sociale qui a marqué la lutte des travailleurs québécois.En rappelant les péripéties de ces bouleversements, Jean-François Simard nous convie à un devoir de mémoire, dattachement et de reconnaissance envers un petit coin attachant du Québec dont le labeur et le sens des responsabilités de ses habitants ont contribué à forger lidentité dun peuple et à perpétuer ses valeurs dendurance et de solidarité. Lhistoire des femmes et des hommes qui ont vécu à Montmorency fait partie de notre patrimoine collectif et appartient à tout le Québec.Cet ouvrage sintéresse donc à lessor puis au déclin dune petite communauté ouvrière, patrie de Fernand Dumont qui sen est grandement inspiré pour ses travaux. Cette communauté, dans sa relation au double mouvement dindustrialisation et de désindustrialisation qui a rythmé lavènement du capitalisme au cours du dernier siècle, a marqué de manière indélébile la quête des ouvriers québécois pour une plus grande justice sociale.