La France passe pour être l'amie du monde arabe depuis des siècles. Elle entretiendrait avec l'Orient une relation singulière et privilégiée en comparaison de celles de ses voisins d'Europe. Mais qu'en est-il vraiment ? Jean-François Figeac revient sur cette histoire longue et complexe : de la diplomatie de Louis XV à celle d'Emmanuel Macron, en passant par l'expédition d'Égypte de Napoléon Bonaparte, la protection des chrétiens d'Orient, l'expérience mandataire, l'émergence d'Israël, la politique arabe gaullienne ou encore le récent réveil de l'islam au Proche-Orient. Cette fresque est aussi et surtout un essai sur notre rapport au monde arabe, à sa culture, à ses religions, mais aussi sur la fascination, réelle ou fantasmée, artistique ou littéraire de la France pour le Proche-Orient, ainsi que sur la séduction qu'il exerce et les craintes qu'il provoque. Ce mille-feuille temporel ne saurait être réduit à une diplomatie immuable. Il nous en apprend au moins autant sur les ruptures politiques et sociales hexagonales que sur la place de la France au Levant. Un livre brillant et salvateur sur un des sujets les plus incandescents de notre temps.
Ce sont les signes et symboles de la langue sacrée qui sont gravés sur cette planche peu ordinaire dont l'origine se trouve en Égypte ancienne. En son nom de palette, elle était l'un des attributs de Thot, dieu de l'écriture des paroles divines, les fameux hiéroglyphes.
Indispensable pour formuler le Verbe et conserver la mémoire des éléments essentiels de la Tradition, la planche à tracer est le symbole de la capacité à concrétiser la pensée du Grand Architecte. Sans ce support sur lequel on trace, l'acte de fondation du temple serait impossible. De même, lors de l'ouverture des travaux, conviendrait-il de disposer un tableau vierge au centre de la Loge afin que l'Expert, en y traçant les symboles, fasse apparaître le tableau de Loge qui révèle le véritable plan de l'OEuvre. C'est pourquoi découvrir, ou redécouvrir, le symbole de la planche à tracer est un enjeu important de la vie rituelle des Loges.
Présentation claire, argumentée et très approfondie des multiples significations du symbole de la pyramide : à quoi sert-il vraiment, comment les complexes monumentaux fonctionnent-ils, et pourquoi son étude reste d'une brûlante actualité.
Tout en étant "à couvert", une loge initiatique travaille en contemplant la voûte étoilée. Que signifie cette apparente contradiction, pourquoi les initiés doivent-ils apprendre à déchiffrer le ciel du temple, quels enseignements dispense t'il ? L'astrolgie initiatique qu'aborde cet ouvrage est une science symbolique d'une ampleur insoupçonnée.
Dans la tradition des bâtisseurs, un temple est comme une porte s'ouvrant sur le mystère, la porte extérieure résumant l'enseignement du domaine sacré auquel elle donne accès. Il en va de même dans la tradition maçonnique qui a adopté une formulation, très épurée, essentiellement géométrique, de la porte du Temple.
Employé à tort et à travers, le terme de fraternité est désormais galvaudé et se trouve souvent réduit à la seule dimension de la solidarité.
Le concept de fraternité a été tellement élargi qu'il s'est progressivement vidé de son sens et il nous est apparu nécessaire de tenter d'en repréciser le contenu, d'en redécouvrir la puissance créatrice et de témoigner de sa pratique dans le cadre des Loges de la Franc-Maçonnerie initiatique. La fraternité, en effet, est au coeur de la vie initiatique, si fondamentale pour elle que la façon dont on l'appréhende et dont on la vit détermine le type de Maçonnerie que l'on construit.
Plus on vit authentiquement son nom de Frère, plus on est libre. La fraternité est le mode opératoire de la voie initiatique.
Ce livre invite à examiner les traces du passé de l'éducation par le biais de l'ensemble des supports patrimoniaux qui sont aujourd'hui à la disposition des chercheurs. Il permet également de montrer le rôle de l'historien dans la valorisation scientifique du patrimoine de l'éducation. Cet ouvrage est publié dans le cadre du programme de recherche Patria (Entre histoire et mémoire, le patrimoine aquitain de l'éducation : http://www.patrimoine-aquitain-education.fr/) porté par le CEMMC et l'ESPE d'Aquitaine. Il montre la richesse et la diversité de ce patrimoine éducatif qu'il ne faut pas cependant sacraliser mais étudier en historien, avec méthode et esprit critique. L'ouvrage rassemble les contributions de nombreux chercheurs spécialistes du champ de l'histoire de l'éducation et couvre un grand nombre de domaines concernant l'enseignement, la culture scolaire et plus largement l'éducation et cela à travers trois grands axes : la diversité du patrimoine éducatif pour l'historien, le patrimoine éducatif exploré par les historiens, les nouveaux territoires de la recherche en histoire de l'éducation.