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Percé, P.Q., 1969, un mystérieux cuirassé mouille à quelques brasses du fameux rocher. Son équipage ? Un bataillon de femmes venues des quatre coins du globe et porteuses d'un projet aussi inouï que secret.
Parmi toutes les femmes qui observent ce spectacle singulier, Agnès, nouvellement exilée de Montréal, et sa logeuse, madame Sergerie, se sentent particulièrement interpelées par la mission de cette étonnante troupe toute d'orange vêtue.
On retrouve Jean-Michel Fortier au sommet de son art, dont on reconnaît immédiatement les intrigues finement construites, les personnages délicieusement décalés et la plume unique. C'est à l'aube de la révolution féministe - et à ses inévitables bouleversements collatéraux - que nous convie ce roman inoubliable et truffé de scènes fantaisistes. Et si la révolution ne passait pas nécessairement par la voie collective attendue ? -
Colin Bourque, bientôt 17 ans, et sa best Eugénie Bujold font comme tous les adolescents de Sainte-Foy en 2003: attendre l'autobus (la 800, la 801, la 7 et la crisse de 13), flâner au centre commercial, se brancher sur MSN, travailler le dimanche, avoir honte de ses parents, tout faire pour ne pas devenir les rejets de l'école, espérer tomber en amour.
En secret, Colin écoute Céline Dion et aime les garçons. Un, en particulier. Être ou ne pas être fake; pour Colin, là est toute la question : entre silence, mensonge et vé -
Écrit dans une langue ingénieuse, espiègle et piquante, « Les bains électriques » explore les versants inquiétants de la vie onirique dans un village sans nom.
Après avoir fréquenté le tout-Paris du temps du Moulin-Rouge, la comédienne Louisa Louis revient dans son patelin et sème l'émoi. À l'approche de l'orage, toute la communauté semble magnétisée par ce retour, qui s'accompagne d'errances nocturnes, de sortilèges et de secrets de sous-sols.
Dans ce deuxième roman attendu, Jean-Michel Fortier ouvre la porte sur un monde aux limites de la réalité. Il offre aux lecteurs et lectrices un univers délicieusement mystérieux, ponctué de scènes inoubliables, à la fois troublantes et loufoques. -
The Unknown Huntsman
Jean-Michel Fortier, Katherine Hastings
- Qc Fiction
- 26 Octobre 2016
- 9781771860833
There's no shortage of intrigue in this offbeat debut novel by Jean-Michel Fortier: an unnamed village, a strange and anonymous narrator, an unsolved murder, a mysterious huntsman, and a wisdom tooth extraction gone terribly wrong.
The "we" narrator's rambling and often ironic musings are unsettling at first, and the atmosphere vaguely claustrophobic as the tale shifts back and forth between Monday meetings at the parish hall, where villagers air their petty complaints, and their Friday gatherings shrouded in secrecy and presided over by the enigmatic Professor. A bewitching story full of dark humour and laugh-out-loud absurdity. -
Études françaises. Volume 46, numéro 1, 2010
Maïté Snauwaert, Anne Caumartin, Philippe Forest, Michel Biron, Robert Dion, Frances Fortier, Isabelle Daunais, Y
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 6 Mars 2020
- 9782760641365
De Walter Benjamin à Thomas Pavel, le roman est considéré comme le lieu et le moyen par lesquels l'être humain résout ou du moins expérimente ce qu'on pourrait appeler le « problème de vivre ». L'orientation de l'éthique vers la notion de vie humaine au cours des dernières années suscite d'ailleurs un intérêt accru de la philosophie morale pour la littérature. Au même moment, la question de la valeur est débattue dans le champ des sciences humaines. La littérature elle-même en vient à représenter une valeur, valeur du présent et valeur de pérennité, au sein d'un processus qui institue le « contemporain » en objet d'étude. L'intérêt pour les vies vécues et les modèles d'expérience se densifie, au point qu'une valeur exemplaire est recherchée dans la littérature par les écrivains comme par les lecteurs. Un rapport à l'histoire et à la responsabilité des générations vis-à-vis de leur mémoire et de leur futur est ainsi convoqué, à travers lequel se déploie une pensée de l'historicité, à savoir de la force des oeuvres - qu'elles soient actuelles ou anciennes - pour dire notre présent.
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A surprise return home triggers a chain of events, their strands weaving together a sinister web of dreams and reality, truth and lies, secrets and spells.
Following in the tradition of Fortier's absurdist first novel, The Unknown Huntsman, this is a dark and offbeat tale about lost love, lost dreams, and one lost limb.
Through its fine translation by Katherine Hastings, The Electric Baths's exquisite language and wry omniscience result in a dark, delightful landscape of curious happenings. (, Foreword Reviews)
The citizens of this community are dealing with an uncanny series of events and emotions that are puzzling and in many cases hard to define. [] unique. (Steven Buechler, The Library of Pacific Tranquility)
Fortier (The Unknown Huntsman) threads reality with dreams in this enchanting tale about a small unnamed village full eccentric characters and secrets [] slim and wispy with curious characters and effortless prose. (Publishers Weekly)
The Electric Baths is a clever book where we're only really sure what's happening when it's finally over [] a fun, enjoyable read (Tony Malone, Tony's Reading List)
It would be remiss not to mention Fortier's style, his originality, his colourfulness. His influences? I could go in a few different directions: Fred Pellerin, Michel Tremblay, Jacques Ferron all of them good! It makes you want to go back and read his first novel, and to hope there's another on its way. (Martin Prévost, pieuvre.ca)
The latest, second novel by Jean-Michel Fortier was highly anticipated for good reason: with The Unknown Huntsman, its predecessor, Fortier created a world all his own, a world composed of mystery and intrigue in a far-flung, unnamed village, scrambling all our points of reference and using subtle, sardonic humour to take great delight in fiddling with language and narrative techniques. (Jean-Sébastien Doré, Impact Campus) -
XYZ. La revue de la nouvelle. No. 145, Printemps 2021
Daniel Grenier, Caroline Guindon, Marie-Pier Lafontaine, Jean-Michel Fortier, Mélissa Verreault, Annie Perreault,
- Jacques Richer
- 11 Février 2021
- 9782924343326
Le numéro printanier de XYZ se déploie sous le thème "Je préférerais ne pas", traduction maladroite du I would prefer not to de Bartleby le scribe dans la nouvelle éponyme d'Herman Melville (1853). L'expression signifie aujourd'hui la résistance passive, le haussement d'épaules inquiétant. D'un usage policier (Marie-Pier Lafontaine) à son pur détournement (Jean-Michel Fortier), les usages du thème sont inventifs. D'un ton érudit (Patrice Lessard) ou faussement scientifique (Daniel Grenier), taillé dans l'évocation poétique (Louis Carmain) ou dans le langage du quotidien (Mélissa Verreault), les nouvelles réinterprètent à leur manière l'art de la fuite : on esquive (Caroline Guindon) et on refoule (Annie Perreault). La revue présente également la première édition de son concours de traduction, en collaboration avec le Centre Figura sur le texte et l'imaginaire. Marie-Pier Labbé remporte les honneurs pour sa traduction de Jill Sexsmith, « Marcher sur une craque ». En thème libre, lisez une saga familiale (David Clerson), un monologue dense et morbide (Julien Farout) et une traduction de Douglas Smith (Mélina Lau). (source : XYZ. La revue de la nouvelle)
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XYZ. La revue de la nouvelle. No. 158, Mai 2024
Jean-Michel Fortier, Remi-Julien Savard, Michele Laframboise, Noah Benoit, Joanie Lemieux, Michel Lemelin, Lyne Lefebvre
- Jacques Richer
- 16 Mai 2024
- 9782924343456
De la chaleur étouffante des villes en été aux neiges éternelles qui ne le sont plus, les banals échanges sur la météo d'hier sont maintenant traversés par un imaginaire de la crise. La force dévastatrice des éléments est toutefois bien souvent minimisée et les fêtes mondaines se poursuivent malgré la fin du monde qui se profile à la fenêtre. Devant la dureté du réel, on se prend alors à rêver à d'autres univers possibles, où l'équilibre délicat du cycle de la vie ne serait pas menacé, et l'on dépose une poignée de semences au creux des mains des enfants, comme une promesse douce-amère que quelque chose nous survivra.
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Au village, on s'ennuie. Le boulanger boulange, la fleuriste pleurote, le maire bégaie, le curé se signe et la vieille fille tricote. Seule l'assemblée du lundi semble procurer un peu d'excitation aux villageois. Mais s'ils savaient que, chaque vendredi, un mystérieux Professeur tient sa propre assemblée clandestine dans le sous-sol de l'église, ils en hausseraient les sourcils. Ou peut-être le savent-ils déjà ? Rien n'est certain, surtout pas aux yeux de l'étrange narrateur qui mène le bal. Quand une femme est assassinée, un vendredi, en pleine assemblée, les événements se précipitent. Le Professeur, dans le but de brouiller les pistes, accuse un chasseur inconnu. Dès lors s'enchaînent les révélations et s'emmêlent les fils. Mais qui est le Professeur ? Qui sont ses adeptes ? Qui parle derrière ce nous, narrateur caché à la voix curieuse, inquiète, naïve, désordonnée ? Difficile de le savoir puisque, au village, les fausses pistes paraissent parfois plus convaincantes que les faits. À travers l'excitation et la panique des villageois, seul le narrateur inconnu pourra faire tomber les masques et pointer la vérité. Ou pas.