Vous pensez que les dieux, mythes et légendes font partie de notre passé ?
Détrompez-vous, ils sont partout et vous les croisez tous les jours !
Athéna, Pandore, les Danaïdes, Morphée, Damoclès... Cachés derrière des
mots, des histoires, des expressions ou encore des marques, ces personnages
de légende nés il y a plus de trente siècles se manifestent pourtant toujours et
de bien des façons dans notre quotidien. Ils nous accompagnent, nous guident,
mais nous avons souvent oublié le dieu ou la déesse qui se tapit derrière.
Amusez-vous donc à débusquer les dieux tapis derrière des mots de tous
les jours (comme « panique », « sosie », « mercredi »), à traquer les déesses
cachées dans des expressions usuelles (telles « pomme de discorde », « corne
d'abondance »), à repérer les héros et les muses en filigrane de marques
connues (Aquarius, Clio, Ajax...).
Partez à leur rencontre et offrez-vous une promenade mythologique au gré
des mots, expressions et marques d'aujourd'hui, et une plongée rafraîchissante
dans ces histoires fabuleuses et leurs résonances toujours d'actualité.
Envie de voir les dieux, mythes et légendes sous un autre angle ? Ce livre
est fait pour vous !
Quatre Récollets français débarquent à Québec en juin 1615 avec l'intention d'y recréer l'expérience missionnaire que les provinces espagnoles de leur ordre menaient au Nouveau Monde depuis près d'un siècle. La réalité géographique et humaine de la Nouvelle-France naissante se révèle cependant toute autre. La France missionnaire doit alors définir sa propre identité. Après un départ forcé de Québec en 1629, les Récollets reviennent en 1670 à la demande de Louis XIV. Présents dans les villes où ils élèvent leurs couvents, dans les forts comme aumôniers militaires et dans les paroisses comme missionnaires et curés, les Récollets finissent par s'inscrire de manière durable dans le tissu social de la colonie, notamment grâce à l'admission de Canadiens au sein de leurs rangs. L'identité récollette se déploie ainsi avec une étonnante aisance dans le paysage laurentien pendant la première moitié du XVIIIe siècle. Au lendemain de la Conquête britannique de 1759, l'interdiction de recrutement qui frappe l'ordre au Canada entraine sa disparition au cours du demi-siècle qui suit. Il faudra attendre les années 1888-1890 pour que des Franciscains s'installent à nouveau au Canada.
Aujourd'hui, des spécialistes de l'histoire, de la littérature, de l'ethnologie historique, de l'histoire de l'art, de la musicologie et même des architectes, présentent au lecteur le fruit de leur réflexion sur cet objet. Le dialogue multidisciplinaire que propose ce livre veut ainsi faire le point sur une partie de la recherche en cours en ce quatrième centenaire de présence franciscaine au Canada.
Lire et écrire chez les Amérindiens de la Nouvelle-France nous propulse dans un monde autochtone en mutation sous l'effet des avancées de la colonisation européenne entre le xvie et le xixe siècle. Au cours de cette longue période marquée par le changement et l'adaptation aux réalités nouvelles, lire et écrire, mais aussi parler français et anglais et même savoir compter, agissent sur l'identité, les pratiques du quotidien et de l'exceptionnel des Premières Nations, préludant ainsi aux grands bouleversements que provoquera l'ère industrielle dans la vie des communautés autochtones. Fruit d'une recherche minutieuse dans les sources historiques les plus diverses, l'impressionnante fresque que propose ce livre nous plonge au coeur de l'école dans les villages amérindiens chrétiens du Canada, de l'Acadie, du Saguenay et d'ailleurs. Loin de se cantonner au seul cadre scolaire, la traversée historique et géographique à laquelle le lecteur est convié lui dévoile la relation parfois singulière que les mondes autochtones ont développée avec l'univers de l'écrit sous ses multiples expressions, parfois convenues, souvent inusitées.
Inventeur du terme de "psychonévrose" et spécialiste des répercussions organiques des troubles psychiques, Paul Dubois peut être considéré comme un précurseur des " thérapies cognitivo-émotionnelles". Plutôt que de se concentrer sur les symptômes, il s'agit - après avoir créé un lien puissant de sympathie et de confiance - d'attirer l'attention raisonnée du patient. Voici les multiples variantes de sa méthode pour rester au plus près du cas.
Même en dehors de ces sciences privilégiées qu'on appelle les « Sciences exactes », il est possible que l'homme atteigne des vérités absolues, encore qu'il ne lui soit pas toujours facile de distinguer avec certitude celles de ses idées qui correspondent rigoureusement à des réalités. Dans la régie, peu de vérités tout à fait pures et parfaites. Mais, en revanche, il n'est guère d'erreurs totales. S'il en existe de telles ou de presque telles chez des individus isolés, aucun courant d'opinion ayant pu gagner à lui des intelligences supérieures n est condamnable sans réserves : seule la vérité masquée, altérée par les erreurs que l'on croit devoir réprouver dans une doctrine qui a réussi à devenir l'âme d'un parti, d'une secte, d'une école, peut expliquer le succès de ces erreurs ; et tôt ou tard le vrai se dégage du faux.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.