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Jennifer Lesieur
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Le récit inédit de la femme qui sauva soixante mille oeuvres d'art pillées par les nazis. Cette femme a sauvé plus de soixante mille oeuvres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais personne ne connaît son nom : Rose Valland.
Lorsque Goering débarque à Paris pour se servir parmi les collections spoliées aux Juifs, elle est là, qui espionne, fondue dans le décor, insoupçonnable. Elle voit et note tout. Les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Au risque d'être fusillée ou déportée.
Elle poursuit sa mission de justice jusqu'à sa mort, mais son obsession du secret touche jusqu'à sa vie privée, jugée inavouable.
Pour résister, il faut savoir disparaître.
Le roman de sa vie lui redonne sa place dans l'Histoire.
" Une biographie ardente, qui a l'allure d'un roman d'aventures " Jérôme Garcin, L'Obs -
« La zone Antarctique a beau avoir été cartographiée, mesurée, sondée comme un désert, une jungle ou des fonds marins, nous oublions tout pour entrer dans le socle de la Terre, là où finit la géographie et où commence une certaine histoire, celle de la création du monde. » Épuisée par le rythme infernal de la vie parisienne, Jennifer Lesieur décide de quitter son open space et une certaine société hyperconnectée. Poussée par un besoin impérieux de dépaysement total, la voilà embarquée sur une croisière pour l'autre bout du monde : l'Antarctique.Mais traverser l'Atlantique Sud n'est pas un voyage comme les autres. Au fil des pages, elle croise des passagers excentriques, des insulaires rivés à leur terre, jusqu'à ce qu'apparaisse le dernier continent encore complètement sauvage. Entre paysages époustouflants et conditions climatiques déréglées, danger permanent et paix intérieure, humour et poésie...À bord du MS Fram, sur les traces des aventuriers qui l'ont précédée, l'autrice nous entraîne dans son sillage et nous fait découvrir la fragilité des icebergs, observer les colonies de manchots et les attaques des impitoyables léopards des mers, plonger dans une eau à 0,6°C, admirer les baleines à bosse et enfin poser le pied sur le territoire le plus isolé de la planète. Dans Antarctica Blues, Jennifer Lesieur raconte avec ferveur et autodérision ses aventures dans une zone réservée jusqu'à peu aux explorateurs, scientifiques et chasseurs de records, aux symboles environnementaux forts. Au milieu du silence et de la blancheur éclatante de l'Antarctique, Antarctica blues questionne notre soif d'évasion et notre place sur la planète.
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"Ne crie pas que tu donneras ta vie pour tes principes, pour la vérité ; mais tâche de ne jamais mentir."
L'histoire retient d'Alexandra David-Néel (1868-1969) qu'elle est la première européenne à séjourner à Lhassa au Tibet. Jennifer Lesieur rappelle qu'elle fut aussi chanteuse d'opéra, franc-maçonne, journaliste, et qu'elle écrivit une quarantaine de livres dont Voyage d'une parisienne à Lhassa et La Lampe de sagesse. Orientaliste érudite, elle vécut toute sa vie dans la lumière du bouddhisme parce que, disait-elle "il est basé sur la possibilité de se libérer par soi-même de la souffrance".
Du Sikkim à Kalimpong, de Lachen au Tibet, en passant par le Japon, la Corée, la Chine, la Mongolie nous suivons pas à pas cette exploratrice audacieuse, féministe convaincue, jusqu'à Digne, petite ville de Haute-Provence, où elle s'éteint à presque 101 ans, dans la "douceur sereine d'une inébranlable paix". -
"Depuis la nuit des temps, la forêt nous a nourris et protégés. En retour, nous avons exploité ses moindres ressources, jusqu'à l'épuiser.
Aujourd'hui, dans un quotidien souvent anxiogène, nous ressentons plus que jamais le besoin de retrouver le lien qui nous unit à cet espace, pour nous ressourcer.
J'ai grandi à l'orée de deux forêts, dans les plaines feuillues des Yvelines et les massifs résineux de Haute-Savoie.
Deux lieux représentatifs de la manière dont les bois nous ont façonnés tout au long de notre histoire, et dont j'ai exploré le rôle, l'évolution, découvrant quelques mystères en chemin.
Lors de cette immersion, j'ai rencontré des forestiers, des historiens, des musiciens... et même un druide, qui m'ont raconté comment ils vivaient cet univers de branches, de feuilles, de terre et de ciel.
Cette promenade historique et sentimentale illustre comment la forêt continue de nous imprégner, de nous former en tant qu'êtres sensibles. Et de nous rappeler que, dans les bois plus qu'ailleurs, nous restons partie intégrante du grand monde naturel." -
Tahiti est un paradis soumis à des cyclones soufflant parfois à plus de 200 km/h. Et tout le monde en a peur : peur des bourrasques qui arrachent les toits, les arbres, les voitures, le foyer soudain envolé. Cette peur n'échappe pas à la préadolescente de ce roman. Dans ce qu'elle voit et ce qu'elle entend, elle ressent cette stupeur du paradis ravagé, cette violence touchant ce peuple si attachant. Pourtant, lorsque passe le cyclone, elle se sait protégée par son statut privilégié de métropolitaine expatriée, abritée dans une maison solide. Tout est en ordre, ses affaires de classe reposent dans sa chambre et les provisions d'eau attendent dans la cuisine. Mais quelque chose chuchote au dehors et à l'intérieur d'elle-même.Son collège concentre la disparité de la jeunesse polynésienne : enfants venus de métropole, Chinois, métis et autochtones. L'adolescente y a ses trois meilleures amies, indéfectiblement soudées par des journées en classe où les différences sociales s'oublient très vite. Parmi elles, Tumata, à la douceur mélancolique, qui évite de répondre aux questions intimes, porte de trop grands tee-shirts couvrant toute sa peau. Un jour, elle disparaît, confrontée à son terrible secret, son propre cyclone.Passage du cyclone est un roman d'apprentissage qui dit l'enchantement d'une île légendaire, et la violence qui lui est inextricablement mêlée. Chaque page respire la puissance du dépaysement, le trouble face aux non-dits derrière les sourires, la richesse de l'île et sa précarité sociale. Jennifer Lesieur, qui a vécu à Tahiti, évite tous les clichés pour raconter cet éveil sensoriel dans cette transition entre enfance et adolescence, dans une Polynésie saturée de couleurs, d'odeurs, mais où le soleil et la misère brûlent.
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Sa courte vie, l'écrivain anglais Bruce Chatwin (1940-1989) l'a vécue dans une fuite perpétuelle. Bourlingueur, esthète, séducteur, secret et extraverti à la fois, il a publié quelquesuns des livres culte de la littérature de voyage : En Patagonie et Le Chant des Pistes.
Inadapté aux contraintes sociales, conteur flamboyant, expert-né en antiquités, lecteur de classiques oubliés, collectionneur compulsif paradoxalement attiré par le dépouillement, Chatwin a fait de son obsession pour le nomadisme un art de vivre.
Dans cet éloge du voyage et de la création, Jennifer Lesieur, en proie à la même bougeotte, est partie sur les traces de Bruce Chatwin, dans ses lieux de prédilection, ses bibliothèques, ses errances, là où brille un éternel soleil. Pour tenter de comprendre pourquoi ailleurs sera toujours mieux qu'ici.