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Jennifer Tremblay
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« Mes fils. Soyez ces hommes que les femmes espèrent connaître. »
Alors qu'elle prend la route pour aller au chevet de sa mère mourante, la narratrice interpelle l'âme de Marie, sa grand-mère morte, et lui pose la question qui l'obsède: « Pourquoi cette grille qui se refermait sur ma mère se referme-t-elle encore sur moi? » S'amorce une quête, dans un dédale de souvenirs, tissés dans sa mémoire par les exigences d'Éros et de Thanatos. Ainsi se construisent et se déconstruisent les certitudes d'une femme marquée par un paysage impitoyable. La joie l'emporte pourtant, envers et contre tout, dans un dernier tour de carrousel. -
Une femme (la narratrice) se voit confier par sa mère mourante la difficile mission de ramener auprès d'elle le fils qu'on lui a arraché il y a vingt ans. Elle affronte la tempête de ce soir de février et se réfugie dans une église pour trouver le courage de remonter le fil des brisures. Le moment est venu de dire ce que nul ne veut entendre, de mettre fin aux illusions.
La délivrance est la troisième partie d'une trilogie théâtrale entamée avec
La liste et poursuivie avec Le carrousel.
« Je savais que tu reviendrais.
Plus je vieillissais moins je doutais.
L'espoir ne s'égrainait pas.
Il fleurissait. » -
La vie chaotique de Zina Feodor commence un soir de mai derrière le comptoir de friandises du Grand Cinéma de Whitecity. Entre la mer et la forêt nordiques, entre les stars hollywoodiennes et la réalité de leurs spectateurs, entre les disparitions et les réapparitions de Tony, son irremplaçable compère, cette enfant libre poursuit des ambitions floues, s'attache à des rêves inaccessibles, s'entête à chercher un idéal fuyant. Arrivée à un moment de son existence où plus rien ne la retient, Zina voyage puis disparaît dans la fascinante Algérie, laissant dans son sillage le récit d'une amitié profonde comme le temps.
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Une jeune mère s'exile pour écrire. Elle entame deux manuscrits, achève deux lettres d'amour, et tient un journal de voyage, dans lesquels elle prend à témoin son mari, seul et unique lecteur de ce réquisitoire contre l'abandon. Ces écrits épars constituent un récit à la fois intime et imaginaire, éclaté et fragmenté, fidèle reflet des personnages mis en scène par une narratrice aussi empathique qu'impitoyable.
"Sache qu'il n'y a rien qui creuse plus profondément qu'un enfant la distance entre soi et le monde. Le monde devient l'enfant. L'enfant devient le monde. Plus le centre de mon ventre se tend vers l'avant, plus l'univers se réduit, tout entier, dans ce mouvement." -
Pour se défaire de son amour pour lui, Fanny écrit à Bobo dans des cahiers qu'elle ne lui fera jamais lire. Sa plume, mimant le désir, s'emballe et s'interrompt comme une musique insensée. Alors que Fanny croyait lui avoir échappé, son amant, fuyant mais insatiable, la rattrape encore.
Un jour, je t'ai écrit que je t'attendais, qu'il y avait de la place pour toi dans ma maison. Tu m'as répondu l'amour est un incendie.