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Sciences humaines & sociales
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La marchandise
Karl Marx
- Éditions Actes Sud
- Essais sciences humaines et politiques
- 7 Septembre 2022
- 9782330170998
Premier chapitre du Capital, ce texte explore un concept au coeur de notre société de consommation contemporaine.
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Il faut relire Marx après le déluge. Dans ces Manuscrits économico-philosophiques, rédigés en 1844 à Paris, et publiés pour la première fois en 1932 à Leipzig, ce sont l'inhumanité du capitalisme et l'infamie de ses thuriféraires qui sont dénoncées. Les économistes classiques, tels Smith, Say ou Ricardo, n'ont guère considéré l'ouvrier que comme une bête de somme. Ils n'ont voulu voir dans l'homme qu'une machine à consommer et à produire. Ce qui peut advenir au travailleur en dehors du temps de travail, ils laissent benoîtement au médecin, au juge, au fossoyeur ou bien au prévôt des mendiants le soin de s'en inquiéter quelque peu.
C'est que le travail, activité spécifique de l'homme, n'est plus désormais qu'un gagne-pain, une souffrance et une dure nécessité, pour l'obtention de laquelle tous se livrent paradoxalement à la plus âpre des concurrences.
La complète domination de l'économie sur la société traduit une aliénation maximale, que manifeste avec éclat la puissance universelle de l'argent : « notre valeur réciproque, écrit Marx, est pour nous la valeur de nos objets réciproques». -
Le caractère fétiche de la marchandise et son secret
Karl Marx
- Editions Allia
- PETITE COLLECTION
- 5 Avril 2018
- 9791030408720
Dans le monde de l'économie, le caractère fantasmagorique de la marchandise est nommé fétichisme par Karl Marx. Afin d'analyser les formes que prennent les rapports sociaux engendrés par l'échange marchand, l'auteur cherche à décrypter le secret de la valeur. De ces pages géniales, qui appartiennent au premier chapitre du livre I du Capital, sont directement issues la théorie de la réification de Luckacs et celle du spectacle de Debord.
Théoricien révolutionnaire allemand et figure majeure du mouvement ouvrier, Karl Marx (1818-1883) fut également historien, sociologue et journaliste. Engagé politiquement dans la Ligue des Communistes aux côtés de Engels puis dans l'Association internationale des travailleurs, on lui doit une description minutieuse des mécanismes du capitalisme et une théorie érudite de l'économie politique. Sa pensée se fonde sur l'humain en tant qu'être pensant mais avant tout agissant. -
À l'occasion d'une célèbre polémique avec Proudhon, Marx règle, dans Misère de la philosophie, ses comptes avec une certaine idée du socialisme et de l'économie. Critiquant le socialisme "petit-bourgeois", il précise ses thèses et en donne une version très accessible dans un texte brillant - et directement écrit en français - qui peut servir d'introduction pour qui veut s'initier à cet auteur. Outre la préface de Jean Kessler, qui répond à la question: "Peut-on encore lire Marx aujourd'hui?", le lecteur trouvera ici rééditée une lettre de Proudhon à Marx dans laquelle il repousse l'idée de révolution brutale.
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Le 18 brumaire de louis bonaparte
Karl Marx
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 19 Novembre 1997
- 9782755503623
Écrit de décembre 1851 à mars 1852 dans des conditions matérielles très précaires, Le 18 brumaire analyse l'histoire immédiate du coup d'État qui, le 2 décembre 1851, porte le neveu de Napoléon à la tête de ce qui va devenir le Second Empire. En plaçant le coup d'État dans son contexte économique, social et culturel, Marx nous en donne une interprétation brillante où il dévoile la nature d'un État vampire, animé par une caste de bureaucrates surnuméraires qui dévore la société civile. Cette intelligence claire des événements, au moment même où ils se déroulent, est, en efet, exemplaire.
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Si Marx fascine tant les philosophes, c'est peut-être parce qu'il a si vigoureusement dénoncé l'illusion de « la philosophie », le « discours de la mauvaise abstraction », toujours idéaliste même sous des dehors matérialistes, et toujours stérile malgré sa grandiloquence.
Pourtant, à n'en pas douter, comme le montrent les cent textes rassemblés dans cette anthologie - pris dans les oeuvres de jeunesse et surtout dans Le Capital et ses brouillons -, l'oeuvre de Marx est d'une éclatante richesse philosophique. L'introduction de Lucien Sève revisite le corpus marxien et expose pour la première fois avec précision le réseau catégoriel d'ensemble qui constitue le fond de la « Logique du Capital » : essence, abstraction, universalité, objectivité, matière, forme, rapport, contradiction dialectique, histoire, liberté...
Outre l'introduction et les notes qui accompagnent chacun de ces textes, un index des concepts philosophiques détaillé contribue à faire de ce volume un précieux instrument de travail et de culture.
Cent textes choisis, traduits et présentés par Lucien Sève. -
Ce texte est un pamphlet écrit « à chaud », en mai 1871, au moment de la « Semaine sanglante », qui vit l'écrasement final de la Commune et l'exécution massive des insurgés. Karl Marx est, à la fois, enthousiaste devant la révolte des Communards contre les Versaillais et prudent, pour ne pas dire, circonspect. Il qualifie l'insurrection de « folie désespérée ». Car, si les Parisiens ont témoigné d'initiatives remarquables et de sacrifices héroïques, ils se sont aussi coupés de la Province et des campagnes. Faute de levée en masse, la Commune insurrectionnelle était condamnée à ne pas durer. La révolution prolétarienne ne pouvait avoir lieu. Faute aussi de leader politique, capable de voir plus loin que les seules barricades. Des analyses, que contesteront bien des penseurs anarchistes, mettront au coeur de toute contestation de l'ordre, l'initiative de petits groupes déterminés, en marge des organisations ouvrières centralisées et hiérarchisées. La Commune de Paris n'était pas socialiste, dira-t-il, et ne pouvait l'être.
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Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel
Karl Marx
- Editions Allia
- PETITE COLLECTION
- 5 Avril 2018
- 9791030408775
La polémique littéraire lancée par Marx contre Hegel et sa philosophie du droit sert ici de prétexte pour aborder la question du prolétariat et de son asservissement par l'État, l'argent et la religion. Avec ce texte d'une force polémique rarement égalée, le jeune Marx passe du "démocratisme" au communisme, "remettant sur ses pieds" la dialectique hégélienne.
C'est dans cet ouvrage que se trouve la phrase sans doute la plus connue de Karl Marx : "La religion est l'opium du peuple".
Théoricien révolutionnaire allemand et figure majeure du mouvement ouvrier, Karl Marx (1818-1883) fut également historien, sociologue et journaliste. Engagé politiquement dans la Ligue des Communistes aux côtés de Engels puis dans l'Association internationale des travailleurs, on lui doit une description minutieuse des mécanismes du capitalisme et une théorie érudite de l'économie politique. Sa pensée se fonde sur l'humain en tant qu'être pensant mais avant tout agissant. -
Enfin! Un livre numérique interactif du Livre I du Capital, cette oeuvre majeure qui fait la critique définitive du système capitaliste et démontre les mécanismes de l'exploitation capitaliste.
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Manifeste du Parti communiste ; en mémoire du Manifeste du Parti communiste
Karl Marx
- Ink book
- 1 Avril 2013
- 9791023204353
Face à un capitalisme qui s'essouffle au fur et à mesure qu'il s'étend sur le monde, une Europe qui s'appauvrit de jour en jour, une crise mondiale financière qui dure depuis déjà trop longtemps et crée quotidiennement de par le monde des milliers d'exclus, face enfin à un avenir certain d'appauvrissement des peuples - au profit d'une élite qui n'a jamais été aussi riche qu'aujourd'hui... Face à tout ceci, il est un fait que les idées marxistes et révolutionnaires que beaucoup croyaient définitivement mortes et enterrés, sont encore loin d'avoir dit leur dernier mot.
Un livre facile à lire et qui ne demande aucune connaissance particulière en économie ou en politique.
Traduction de Laura Lafargue. Avec Préface de Georges Sorel, décembre 1896 et Préface de la deuxième édition, d'Antonio Labriola, le 27 mars 1902. Suivi de « En mémoire du Manifeste du Parti communiste » par Antonio Labriola.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
L'idée principale qui sous-tend la théorie de Marx et Engels est celle de la lutte de classes. Le manifeste commence d'ailleurs par ces mots : « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes ». A l'époque de Marx et Engels, cette lutte de classes a atteint un paroxysme. L'ancienne organisation féodale qui n'était plus adaptée au développement de l'industrie a été balayée par la bourgeoisie (les capitalistes) et la société est divisée en deux camps ennemis : la bourgeoisie et le prolétariat.
Traduction de Laura Lafargue.
Avec une Introduction de Friedrich Engels.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
Le Classcompilé n° 151 contient les oeuvres de Karl Marx
Karl Marx , né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie et mort le 14 mars 1883 à Londres , est un historien , journaliste , philosophe , sociologue , économiste , essayiste , théoricien de la révolution , socialiste et communiste allemand. (Wikip.)
CONTENU DE CE VOLUME :
OEUVRES
LA QUESTION JUIVE 1844
MISÈRE DE LA PHILOSOPHIE 1847
LE MANIFESTE COMMUNISTE 1847
CAPITAL ET TRAVAIL SALARIÉ 1849
L'ALLEMAGNE EN 1848 1852
LA TURQUIE EN 1853 1853
CONTRIBUTION À LA CRITIQUE DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE 1859
SALAIRES, PRIX, PROFITS 1865
LE CAPITAL (LIVRE I) 1867
LA GUERRE CIVILE EN FRANCE 1871
LETTRES
UNE CORRESPONDANCE ENTRE MARX ET PROUDHON 1846
LETTRE DE MARX À P. ANNENKOV 1846
THÈSE DE DOCTORAT
DIFFÉRENCE DE LA PHILOSOPHIE DE LA NATURE CHEZ DÉMOCRITE ET ÉPICURE 1841
VOIR AUSSI
COMMENTAIRE SUR LE MANIFESTE COMMUNISTE
ARTICLES DIVERS
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d'oeuvres appartenant au domaine public : les textes d'un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur. -
LONDRES, Septembre 1851. Le premier acte du drame révolutionnaire joué sur le continent Européen est fini. Les « puissances d'hier », d'avant l'ouragan de 1848, sont de nouveau les « puissances du jour » ; et les maîtres éphémères, plus ou moins populaires, gouverneurs provisoires, triumvirs, dictateurs, avec leur queue de représentants, commissaires civils et militaires, préfets, juges, généraux, officiers et soldats, sont jetés sur des rives étrangères et « transportés au delà des mers », en Angleterre ou en Amérique, afin d'y établir de nouveaux gouvernements in partibus infidelium, des comités européens, des comités centraux, des comités nationaux, et d'annoncer leur avènement par des proclamations tout aussi solennelles que celles de n'importe quels potentats moins imaginaires.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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"Le Capital" est composée de trois livres. Le premier (1867) est le seul publié du vivant de Marx, les deux autres (1885 et 1894) étant le fruit du travail de Friedrich Engels sur les notes et brouillons laissés par l'auteur. La théorie exposée dans le premier livre est que dans le mode de production capitaliste la marchandise ne compte pas par sa valeur d'usage car elle est devenue un objet abstrait qui domine les rapports sociaux et prend possession de la force de travail des hommes. La plus-value de la marchandise générée par la force de travail du prolétaire qui, ne possèdant pas les moyens de production meurt de faim s'il ne cède pas celle-ci, fait l'objet d'une appropriation privée par le capitaliste. Marx analyse les étapes qui mènent à la formation et à l'augmentation de la plus-value par captation de la marchandise-travail. Il synthétise aussi le cercle fermé du système dans la concurrence entre capitalistes pour diminuer la valeur de la main-d'oeuvre et augmenter sans cesse la plus-value. Le second livre décrit minutieusement le fonctionnement du marché, des banques et des commerces, y compris les mesures de sécurité mises en place pour réguler les phénomènes chaotiques. Dans le troisième livre, Marx explique que les différents profits s'égalisent au moment de la vente de la marchandise. Avec une édition complète de quelque 22 tomes, même les plus farouches adversaires de Marx n'ont pu que s'incliner devant la puissance du "Capital" et saluer l'ampleur des constructions conceptuelles de son auteur. - Édition française abrégée établie par Julien Borchardt et J.-P. Samson. - Texte révisé et annoté suivi d'une biographie de Karl Marx.
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Chef-d'oeuvre précoce de Marx et Engels, le Manifeste marque un tournant dans l'histoire du mouvement ouvrier : retraçant brièvement la genèse de la lutte des classes, Marx et Engels voulaient aussi doter la classe ouvrière d'un programme donnant des fondements scientifiques et durables à toute action révolutionnaire. Le résultat fut cette oeuvre brève, mondialement diffusée et dont la première édition vit le jour en 1848.
Le présent volume comporte, outre le texte du Manifeste, un dossier qui inclut les préfaces des différentes éditions et des extraits de la correspondance entre Marx et Engels. -
Quand Marx écrit
Sur la question juive
en 1843, il a vingt-cinq ans. En répondant à
La Question juive
de Bruno Bauer, chef de file des «Jeunes hégéliens», il intervient dans le débat qui bat alors son plein sur les droits civiques des juifs dans «l'État chrétien». Mais cette controverse n'est pour lui que l'occasion d'élargir le débat à la question des rapports entre l'émancipation limitée aux droits politiques et «l'émancipation humaine», entre l'aliénation religieuse et l'aliénation sociale. La question juive n'est donc ici que le révélateur d'une grande question de la modernité marchande, celle du « dédoublement » entre la société civile et l'État, entre l'homme et le citoyen, entre le privé et le public.
L'article de Marx a suscité bien des polémiques. Il fut la pièce à conviction d'un procès absurde et anachronique pour «antisémitisme», instruit notamment par Robert Misrahi. D'autres ont cru voir dans la critique, non celle des droits de l'homme, mais de leurs limites à une époque donnée, «un manuel de l'apprenti dictateur». Plus sérieusement, des auteurs se réclamant de l'héritage théorique de Marx lui ont reproché son incompréhension du rôle de la question nationale comme médiation entre émancipation politique et émancipation humaine. Dans une présentation de Sur la question juive (publié ici dans une nouvelle traduction) et dans un retour critique sur la controverse, Daniel Bensaïd, spécialiste de l'oeuvre de Marx, répondent à ces interpellations.
Il actualise la polémique contre les «nouveaux théologiens» (Jean-Claude Milner, Benny Lévy, Alain Finkielkraut). Alors que pour Marx, le peuple juif s'est maintenu «dans et par l'histoire», ces derniers renvoient l'existence juive à l'éternité biblique et à l'irréductible singularité du peuple élu. Alors que Marx veut « transformer les questions théologiques en question profane », ils rebroussent le chemin et transforment une question sociale et historique en question théologique. Signe inquiétant de temps obscurs.
Deux annexes inédites en français complètent le dossier de Sur la question juive : un article de Bruno Bauer de 1843 et un texte de Roman Rosdolsky sur Engels et la question juive en 1848. -
« Les grands hommes de l'Allemagne de 1848 étaient sur le point de connaître une fin sordide quand la victoire des "tyrans" pourvut à leur sûreté, les envoyant à l'étranger et faisant d'eux des martyrs et des saints.
Ils furent sauvés par la contre-révolution.
Mais il fallait rappeler quotidiennement à la mémoire du public l'existence de ces libérateurs du monde.
Plus ces rebuts de l'humanité étaient hors d'état de réaliser quoi que ce soit de concret, plus il leur fallait s'engager avec zêle dans un semblant d'activité inutile et claironner en grande pompe des partis imaginaires et des combats imaginaires.
Plus ils étaient impuissants à mener à bien une véritable révolution, plus il leur fallait soupeser cette future éventualité, répartir les places à l'avance et se plonger dans les délices anticipés du pouvoir. »
Lorsque Marx et Engels arrivent à Londres, ils ont été précédés par des compatriotes, militants du « Printemps des peuples », exilés comme eux. Refusant de réfléchir à leur échec pour préparer la révolution de demain, cette poignée d'intellectuels tient le haut du pavé sur une scène déjà médiatique, plus théâtrale que politique. Bouffons et traîtres s'y bousculent, que les auteurs épinglent au milieu de réflexions sur la mobilisation et la recomposition politique du mouvement révolutionnaire qui engendrera l'Internationale.
Écrit entre mai et juin 1852, ce texte n'a jamais été traduit en français. On y retrouve le ton incisif et parfois cruel de Marx lorsqu'il évoque ses contemporains - qui rappellent les nôtres.
Professeure d'histoire contemporaine à l'université de Lille-3, Sylvie Aprile est notamment l'auteure du Siècle des exilés, bannis et proscrits français au XIXe siècle (Éditions du CNRS, 2010) -
Irlande, classes ouvrières et libération nationale
Friedrich Engels, Karl Marx
- Syllepse
- Mille Marxismes
- 6 Mai 2021
- 9782849509746
Pendant des décennies, l'Irlande a été une préoccupation d'Engels et de Marx, parce que l'oppression nationale des Irlandais et le racisme dont ils souffraient expliquaient en grande partie l'impuissance du mouvement ouvrier le plus important d'Europe, celui de la classe ouvrière anglaise, à transformer les rapports sociaux. La question irlandaise, écrivaient-ils, nourrit la réaction anglaise qui «[prend] racine dans l'assujettissement de l'Irlande».
Au regard du nombre et de l'importance des textes qui lui ont été consacrés, la question nationale irlandaise est manifestement un sujet fondamental aux yeux des fondateurs du matérialisme historique.
Pour assurer l'indépendance du mouvement ouvrier à l'égard de la bourgeoisie, il importait, selon leur analyse, non seulement que le mouvement lutte pour les droits politiques, sociaux et économiques des groupes opprimés, mais aussi qu'il promeuve leur indépendance nationale, laquelle était une condition de l'émancipation même de la classe ouvrière de la nation dominante.
Plus encore, si le mouvement ouvrier ne faisait pas la promotion des droits des nationalités opprimées, alors les révolutionnaires devaient envisager de créer des organisations ouvrières des nations opprimées sur une base nationale - non uniquement en fonction de l'État - parce que la classe ouvrière de la nation dominante, par l'entremise de ses organisations syndicales et politiques, avait adopté des positions réactionnaires et constituait désormais une entrave à l'émancipation des classes ouvrières, aussi bien dans la nation dominante que dans la nation dominée.
Friedrich Engels et Karl Marx ont lutté pour que l'Association internationale des travailleurs fasse sienne la lutte pour l'indépendance de l'Irlande.
Pour eux, le combat pour le socialisme international passait par la lutte pour la libération nationale de l'Irlande et la fin de l'assujettissement des Irlandais. -
Table des matières
[avertissements sur l’auteur et le manuscrit original]
préface de l’auteur
concept premier / le libre arbitre
concept second / le travail
concept troisième / la récompense
concept quatrième / le châtiment
concept cinquième / le résultat
concept sixième / le marché
concept septième / la nation
concept huitième / l’état
concept neuvième / la sécurité
concept dixième / dieu
[conclusion] qu’est-ce que le sarkozysme ?
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Este ebook presenta "El Manifiesto Comunista" con un sumario dinámico y detallado.
El Manifiesto del Partido Comunista (Manifest der Kommunistischen Partei, por su título en alemán), muchas veces llamado simplemente el Manifiesto Comunista, es uno de los tratados políticos más influyentes de la historia, fue una proclama encargada por la Liga de los Comunistas a Karl Marx y Friedrich Engels entre 1847 y 1848, y publicada por primera vez en Londres el 21 de febrero de 1848.
Las ideas que el Manifiesto expresa son las siguientes:
- La historia política e intelectual de una sociedad está determinada por el modo de producción y la formación socio-económica que se deriva de él;
- Una vez aparecidas las clases sociales sobre la base de la propiedad privada y la explotación, la historia de las sociedades ha sido la historia de la lucha de las clases explotadoras y las explotadas;
- En la actual sociedad moderna el proletariado es la única clase social cuya emancipación significará la emancipación de toda la humanidad mediante la revolución comunista: la abolición de la propiedad burguesa, las clases sociales y el Estado. -
El Manifiesto Comunista, es uno de los tratados políticos más influyentes de la historia, fue una proclama encargada por la Liga de los Comunistas a Karl Marx y Friedrich Engels entre 1847 y 1848, y publicada por primera vez en Londres el 21 de febrero de 1848. Además del programa de un partido, es un lúcido análisis de la sociedad capitalista del siglo XIX que, en muchos aspectos, sigue siendo actual. Una lectura indispensable para entender la sociedad contemporánea.
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Une révolution inachevée : sécession, guerre civile, esclavage et émancipation aux Etats-Unis
Karl Marx, Abraham Lincoln
- M Editeur
- 12 Juin 2012
- 9782923986340
La guerre de Sécession, bien mal nommée en français (les Etats-Uniens préfèrent la désigner par le terme de Guerre civile), reste un moment fondateur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique. Dans les oppositions politiques d'aujourd'hui ne sont jamais absentes les réfé-rences à ce conflit tant celui-ci a structuré l'imaginaire collectif et son champ politique.
Une révolution inachevée propose la lecture croisée des contributions les plus importantes d'Abraham Lincoln et de Karl Marx sur le sujet ainsi que de leur correspondance. Les textes de Lincoln sont constitués principalement de ses discours les plus essentiels et ceux de Marx de ses articles parus dans la presse de l'époque. Le premier est un acteur de premier rang du conflit en tant que président des Etats-Unis?; le second, un des principaux animateurs de l'Association internationale des travailleurs (Première Internationale), qui comptait de nombreux partisans aux Etats-Unis, est un observateur attentif des enjeux du conflit et de l'émergence d'un mouvement d'émancipation des opprimées à travers la radicalité du courant abolitionniste de l'esclavage. Le président républicain comme le militant communiste comprennent que, derrière la question de l'esclavage et de son abolition, il y a la possibilité de fonder un nouvel ordre social et que cela va déclencher des luttes titanesques, ce dont les Etats-Unis à la fin du XIXe siècle seront le théâtre, notamment avec la reconstruction radicale et sa faillite contre-révolutionnaire, la naissance du Ku Klux Klan et l'imposition de la ségrégation raciale...
La riche préface de Robin Blackburn, qui constitue à elle seule un ouvrage dans l'ouvrage, offre aux lectrices et aux lecteurs une mise en perspective des textes présentés et un rappel utile du contexte historique du déroulement du conflit. Elle s'intéresse, bien après l'assassinat de Lincoln et la disparition de l'Association internationale des travailleurs, à ses conséquences dans l'histoire sociale et politique des Etats-Unis, lesquelles sont trop souvent méconnues des francophones. -
Propriété et expropriations : des coopératives à l'autogestion généralisée
Karl Marx, Friedrich Engels
- M Editeur
- 8 Octobre 2013
- 9782923986838
La mise en coopérative ne peut être l'illusion de contourner le système par en bas en lui laissant toute latitude « en haut ». Inscrite dans une volonté transformatrice de l'ensemble de la société, elle peut être un terrain où l'on dispute au capital la question du pouvoir. La mise en coopérative peut appuyer les processus de réelles appropriations collectives.