Peut-être êtes-vous ophidiophobe, glossophobe ou bien tétraphobe sans le savoir ? Peut-être croisez-vous chaque jour des personnes qui ne supportent pas les palindromes ou qui ne peuvent s'empêcher de danser ?
Aversions insurmontables ou désirs irrépressibles, nos obsessions font partie de ce que nous sommes. Elles nous obnubilent et nous façonnent. Mais les connaissez-vous vraiment ?
Au-delà de la définition du trouble et du diagnostic, cet ouvrage recense 99 phobies et manies, rares ou familières. Avec sérieux mais non sans humour, Kate Summerscale dédramatise toutes ces peurs inavouables, et loin de la moquerie, suscite même l'empathie.
En 1844, Isabella Walker épouse en secondes noces l'ingénieur Henry Robinson avec qui elle s'installe à Édimbourg. En 1850, elle rencontre Edward Lane, brillant étudiant en médecine. De dix ans son cadet, il est marié à la fille de Lady Drysdale, qui tient un salon où elle reçoit les intellectuels de l'époque. Au fil du temps, ils nouent une correspondance. Isabella s'éprend de lui et rend compte de cette passion dans son journal intime. Nul ne connaît la réelle teneur de leur relation, mais lorsque Henry découvre ces écrits, en 1855, il décide d'engager une procédure de divorce. S'ensuit un procès houleux devant la cour des Divorces, tribunal laïc créé quelques mois plus tôt. Dans la société victorienne régie par les hommes, la question de l'adultère féminin suscite en effet émotions et préjugés...
À partir d'archives judiciaires et d'articles de presse, Kate Summerscale traite son sujet comme une véritable histoire policière, ménageant le suspense avec art.
« Les reconstitutions des scènes de procès sont vives et captivantes. Les recherches que Summerscale a effectuées sont impeccables et sa narration parfaitement menée et documentée. » (Evening Standard)
« Le cadre de l'histoire est victorien mais le sens de la vie qu'il contient est moderne : non résolu, ce sens demeure ouvert... » (Philip Hensher, The Spectator)
Juillet 1895. Nathaniel et Robert Coombes, deux frères âgés de douze et treize ans, se retrouvent seuls pendant dix jours. Leur père, marin, vient d'appareiller pour New York. Quant à leur mère, ils assurent à tout le monde qu'elle est partie à Liverpool. Rapidement, la famille, les voisins, s'inquiètent de ne pas la voir revenir. La police arrive sur les lieux alors qu'une odeur pestilentielle envahit la rue. À l'étage, ils découvrent le corps de la mère en état de décomposition avancé. Interpellé, Robert admet avoir tué sa mère à coups de couteau.
Libéré pour bonne conduite après la mort de la reine Victoria, Robert fait partie des contingents d'anciens prisonniers allant peupler les terres nouvelles d'Australie. Sa vie change alors radicalement. Sans que jamais rien ne filtre de son passé.
« Absolument captivant. »
Sarah Waters, The Guardian
Au lendemain d'une nuit pourtant bien calme, Saville Kent, cinq ans, disparaît. Sous le choc, les habitants de cette grande demeure du Wilthshire doivent faire face à deux évidences : l'enfant a été assassiné et le meurtrier est forcément l'un d'entre eux.
Aussitôt, les rumeurs vont bon train. La presse, alors en plein essor, en fait un large écho. L'ensemble de la nation se passionne pour l'affaire. L'enquête piétine jusqu'à ce que Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, prenne les choses en main.
« L'Affaire de Road Hill House est le récit, rythmé, d'une véritable affaire de meurtre dans l'Angleterre des années 1860, dont le dénouement convoqua l'un des premiers détectives de Scotland Yard et inspira des romanciers tels que Dickens et Wilkie Collins en exposant les secrets les plus sombres des foyers de la classe moyenne victorienne. Absolument fascinant. » (Sarah Waters)
« Ce livre analyse brillamment la question des classes sociales, de la criminalité, de la nature humaine et de la religion à une époque de grands changements. Il faut lire le livre captivant de Kate Summerscale. » (Ian Rankin)