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Hassan Katchal conte les mésaventures d'un jeune garçon qui a eu le malheur de naître chauve. Pour obtenir le Saz (instrument de musique kurde à cordes) de son père et accepter sa différence, Hassan, jeune garçon, va devoir trouver un travail. Au cours de diverses péripéties, il rencontrera le potier, le tisserand, l'épicier, sa femme, Kaoki et le serpent rouge.
J'ai vu mes mains truffées De lettres/Des syllabes Courir De mes yeux/Un volcan De débris/De battements De souche S'étendre/Un filon de sang Cristallisé Du quartz/Composé exclusivement D'émotion/Des mots Pur feu Embraser l'antarctique/De la raison/Puis j'ai entendu/La voix/D'un poème
"Un instant rare au collège Paul Eluard de Bonneuil-sur-Marne, un moment magique : l'atelier poésie animé par Kazem Shahryari. De jeunes collégiens ont pu exprimer leurs joies, leurs désirs, leurs souffrances à travers les mots." Nelle Dutkiewicz (Principale du collège P. Eluard)
La pièce est un va-et-vient entre passé et présent dans un même appartement d'une tour de banlieue. Le destin d'une jeune fille du passé, Leila, passionnée de danse, croise celui d'une jeune femme enceinte, du présent, Lola...
Les ateliers d'écriture de Kazem Shahryari sont une création, tant pour ceux qui y participent et qui "entrent" dans le langage imaginaire du poète, que pour Kazem qui "entre" dans la langue française. Kazem rencontre des élèves, des enseignants, des femmes pour que les poèmes nés de ces rencontres soient entendus et partagés. Pour Kazem Shahryari, la création commence avec le réel, la langue est l'essence de la réalité.
Ainsi la langue se retourne contre son propre conte. " Lorsque je suis apparu, l'auteur était à la fin d'une histoire ". S'agira-t-il de " sauver Spartacus contre Crassus " ? Mais Kazem Shahryari est né sur le bord iranien du Kurdistan, dans ce pays des Mèdes qui se divise aujourd'hui entre quatre rives, lui plus ancien et plus originel que les trois autres, survenues - par Cyrus, Omar, Alp Arslam, et l'enserrant de chaque côté.
Au revoir et bonjour Monsieur Brecht.se présente comme une nouvelle forme de rencontre avec Brecht que Shahryari connaît bien.Inspiration en toute liberté conçue sur une proposition de Gérard Astor, directeur du théâtre Jean Vilar. " Tout ce qui existe dans l'humanité nous appartient. On a hérité d'une richesse extraordinaire et on la dépense comme on veut. "
La mémoire de l'enfant est chargée du réel, de "sa" vie réelle, au point parfois que cette réalité en l'envahissant le pousse à un isolement qui s'avère fatal pour lui... La culture propre à l'enfant est une création où l'enfant pourrait se greffer dans un jeu pour comprendre les nécessités, les besoins, les urgences de cette situation. Ainsi l'enfant peut-il vivre en jouant avec une histoire, et peut-être créer un nouveau regard sur sa propre existence afin d'inventer un horizon possible...
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C'est l'été. Dans le sud de la France. Ca brûle partout. Sur l'autoroute, bloquée dans les deux sens, on essaie de téléphoner à ses proches mais les portables ne fonctionnent plus. Deux jeunes filles, Lola et Elsa, s'éloignent de l'autoroute afin de trouver un endroit où téléphoner. Elles arrivent, sans s'y croiser, dans un café isolé tenu par le mystérieux Zek. Cet endroit atypique et reculé, habité par un homme plutôt suspect, va se révéler être le point de ralliement de 14 personnages, morts ou vivants, de France ou d'ailleurs.
" Juste ce qu'il faut pour commencer, juste savoir que pendant ces quelques jours nous ne cherchons pas un résultat, mais la mise à l'eau d'un miroir dans une source. Mon atelier ne porte pas sur les mots et la poésie proprement dite mais sur le comportement poétique et le dire. Autrement dit, le corps et la voix sont les partenaires principaux de ce travail. "