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Lucas Pierre
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Le paradis sur terre ! C'est paradoxalement la denrière image qui s'imprima dans les yeux de Romuald Joncour au moment de mourir : il se revit deux heures plus tôt, debout, nu sur la moquette, le sexe en étendard, le corps électrisé par le spectacle de ces trois filles inconnues, qui déployaient devant lui et pour son seul plaisir des trésors d'érostisme. Trois filles qui s'acharnaient maintenant à lui maintenir la tête sous l'oreiller. La dernière question, et elle resta sans réponse: pourquoi ?
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Dure vie que celle d'inspecteur de la Police des Moeurs, à plus forte raison lorsqu'on est membre du "commando spécial" du commissaire Griffon ! On se couche tard le soir - ou tôt le matin - plus souvent qu'à son tour, on traîne sans cesse ses guêtres dans des lieux où se déroulent au vu et au su de tout le monde des actes que la morale est censée réprouver, on abuse - professionnellement ! - des boissons alcoolisées, on fréquente par obligation des individus parfaitement dépravés (un bon côté toutefois : ils apportent chaque jour la preuve que, dans le domaine du sexe comme dans d'autres, l'imagination de l'homme - et de la femme ! - ne connaît pas de limites). Bien sûr, il arrive que l'on voit du pays : tous ces inconvénients méritent bien une petite contrepartie. Mais quelle piètre consolation, vous dira Savary, si votre visite des hauts lieux de New York vous conduit au bout du compte devant la gueule bien noire d'un revolver à silencieux tenu par une charmante tueuse professionnelle folle de son corps... et du reste !
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Entre Lille et Denain, entre Maubeuge et la frontière belge, les Dingues du Hainaut écument la province. Ce sont des brutes sauvages, des assassins primitifs et systématiques, des bandits d'un autre âge, terribles comme le destin. Ils pillent, ils tuent, ils violent, ils terrorisent. Pour leur propre compte, mais aussi pour celui de Levko Torek, un ferrailleur enrichi qui "fait" dans la drogue.
Sur place, dans une ville renfermée où l'on se méfie des "Parisiens", l'équipe du commissaire Griffon risqué de s'enliser dans les secrets, les scandales et les vices d'une bourgeoisie frileuse et d'une pègre mesquine.
Mais, pour Gribovitch et Savary, tous les moyens sont bons, surtout les pires, lorsque les Dingues du Hainaut, avec leurs calibres 12 et leurs mitraillettes, laissent des traînées sanglantes sur les pavés mouillés. -
Des jeunes femmes désirables et très libérées, fréquentant des lieux de rencontres où se pratique l'amour en groupe, se font sauvagement assassiner. Est-ce uniquement parce qu'elles se livrent aux pires excès sexuels ? Ou bien y a-t-il autre chose de plus subtil nécessitant leur élimination ?
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- Voyons, voyons... s'approcha Roger Dallant du cadavre. De prime abord, je dirais que le décès remonte à une douzaine d'heures au minimum, quinze au maximum. Hum. Pas normal, cet angle de la tête avec les épaules. Oui, c'est bien ce que je pensais : la mort a été provoquée par une rupture des cervicales. Après s'être contenté, son violeur lui a tordu le cou, au sens propre du terme.
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Lionel Lemoigne est enfin sorti de prison. Pourtant, sa compagne s'étonne de ne pas le voir. Où est Lemoigne ? Lors de leur enquête, Alex et Sophie vont découvrir qu'il existe des cellules bien plus terribles que celle que l'ex-prisonnier a connu.
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Police des moeurs n°224 L'Effeuilleuse en habit noir
Lucas Pierre
- Mount Silver
- 1 Mars 2014
- 9782847148169
- Vous avez probablement entendu parler de l'Effeuilleuse en habit noir ? supposa le commandant Griffon. - Pour ne pas en avoir entendu parler, répondit Sophie Leclerc, il faudrait habiter sur une île déserte. - Une ex-danseuse classique qui s'est recyclée prématurément dans le strip-tease à thème, résuma Gribovitch. - C'est ça. Le problème, c'est que depuis que son numéro cartonne grâce aux médias, au moins sept personnes ne sont jamais rentrées chez elles après être sorties du cabaret.
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Maxime et Benoît étaient amis depuis toujours. Ensemble ils avaient fait de brillantes études. Ils avaient partagé l'argent, les petits boulots, les soirs de cafard comme ceux de joie. Maintenant, ils continuaient. Mais partager la femme de Maxime posait par moments un petit problème... qui allait se greffer sur un autre bien plus grave et à la base duquel se trouvait l'homme venu de New York.
Un problème qui compliquera aussi beaucoup la vie de l'inspecteur Gibovitch.
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" Là-bas, expliqua l'artiste, c'est Perrette et le gros laid empoté. Plus loin sur la gauche, c'est le Tour de la Blonde en quatre-vingt bourres, une oeuvre qui fait polémique dans la presse bien-pensante. La suivante, c'est Avatar que jamais. J'ai failli avoir des ennuis avec les producteurs du film, mais ça s'est arrangé. Vous voulez les titres de toutes les oeuvres de mon expo d'art vivant ? - Celui du cube en verre avec les filles mortes dedans nous suffira, écourta le lieutenant Gribovitch. - La Cage aux molles, évidemment.".
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Police des moeurs n°173 Trois jours chez ma cousine
Lucas Pierre
- Mount Silver
- 1 Mars 2014
- 9782847147667
" Qu'est-ce qu'on fait pour les corps ? demanda Sophie Leclerc. - Rien, trancha Griffon au bout du fil. Vous laissez le tout dans l'état. A une nuance près : vous nettoyez le sang sur le marchepied du camping-car, pour que personne ne découvre le massacre trop tôt. Il va y avoir du monde intéressant à repérer au cours de cette rave. Vous avez carte blanche. " Sophie soupira. Pour un week-end à la campagne en famille où elle était censée faire le point avec elle-même, le programme était gratiné.
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"Arrête-toi ! fit Sophie en balançant un grand coup de coude à son coéquipier. La voilà ! " Le lieutenant Gribovitch freina brutalement. Pouce levé,au bord de la chaussée de cette banlieue lilloise, la fille était bien là où on lui avait annoncé par téléphone. Les consignes étaient de la prendre en stop et de se débrouiller pour qu'elle passe la semaine avec eux jusqu'à Marseille. Elle était donc fliquée à son insu et ce n'était certainement pas pour lui offrir une escorte touristique qu'on avait mis deux agents des Affaires Spéciales à sa disposition.
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Otto Klinger descendit de sa Mercedes et alla s'enfermer dans la cabine téléphonique plantée au bord du trottoir.
Tandis qu'il formait le numéro, une petite Opel grise vint s'arrêter derrière sa Mercedes et deux filles en descendirent. Une très grande à la chevelure opulente et une plus petite, blonde cendrée, au visage très rond, presque enfantin.
A l'autre bout du fil, la sonnerie grelotta une fois, puis deux, puis trois... On ne décrochait pas. C'était curieux,
Les deux filles étaient venues se placer devant la cabine. Elles se parlaient...
Otto raccrocha pensivement, récupéra sa pièce. et ouvrit la porte de la cabine.
La blonde cendrée se trouvait juste devant lui, un sourire charmant sur les lèvres.
- Pardon... fit-il.
Le sourire de la fille s'élargit et son bras se tendit. Otto éprouva juste une légère sensation de brûlure dans la poitrine lorsque la lame très fine de la dague lui traversa le coeur.
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Presque cinquante mètres de chute libre si elle se loupait, avec le bitume pour tapis de réception. Elle serra les épaules. Elle sentait la sueur dégouliner entre ses omoplates. - Allez, vas-y, murmurait le voix dans sa tête. C'est pas plus compliqué que les barres asymétriques. Juste un peu plus d'espace en vol plané. Elle ferma les yeux, le temps de laisser monter l'adrénaline, puis elle gonfla les poumons, expira à fond et se jeta dans le vide.
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Gribovitch et Leclerc écoutaient attentivement Griffon qui leur avait lu le texte de la quatrième lettre envoyée par la Mégère Enragée. - Cette Mégère commence à m'énerver sérieusement, conclut le chef des Affaires Spéciales. Cette cinglée radote. Elle a vraiment une dent contre Faureston qu'elle qualifie toujours de Grand Débauché lubrique. Elle promet toujours une nouvelle victime... - Désolé, patron, on n'a toujours pas de piste concernant cette Mégère, s'excusa Gribovitch.
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Ç'aurait pu être pour l'équipe du commissaire Griffon une affaire comme une autre, à peine un peu plus tordue, un peu plus délicate à traiter que d'habitude en raison de la personnalité des protagonistes, parmi lesquels figuraient un tueur japonais, une chimiste lesbienne, un travesti et le vice-président bissexuel d'une grosse firme métallurgique.
Seulement il y avait le policier Griffon - le Keibu Matsura - avec lequel les circonstances autant que les ordres venus de très haut allaient obliger l'inspecteur Sophie Leclerc à faire équipe. Et ça, ça changeait tout...
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Police des moeurs n°186 La Tamponneuse des lilas
Lucas Pierre
- Mount Silver
- 1 Mars 2014
- 9782847147797
" Vous avez du feu ?" Malgré la pénombre qui aidait à l'entretien de son incognito, Marc Coutaud constata que la fille était jolie, et même plus que ça. Il tira un briquet en argent massif de sa poche de blouson... Gribovitch et Sophie Leclerc échangèrent un long regard perplexe. Pique à brochette, vitriol et tampon numéroteur. Trois symboles chargés de mort parmi d'autres, pour une affaire très spéciale.
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" Et là, ma chérie, j'en arrive à l'essentiel, qui n'a plus rien à voir avec les frasques de ta maman au temps glorieux de sa jeunesse. Cette partie de ma confession, au moins celle-là tu devras la partager avec qui tu sais, bien entendu. Une fois remise de mes émotions, j'ai ouvert les yeux et j'ai cru un instant que je nageais en plein cauchemar : il y avait un cadavre sous le lit..." Diane Delmas attrapa son téléphone et sélectionna le numéro du lieutenant Gribovitch.
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Police des moeurs n°183 Une trentenaire dans la châtière
Lucas Pierre
- Mount Silver
- 1 Mars 2014
- 9782847147766
" Vous pouvez nous résumer tout ça, sollicita Gribovitch. - OK, acquiesça Do Hesté en remontant l'épaule de son tee-shirt distendu dans lequel elle aurait pu se promener à trois sans se gêner. Ma fête d'anniversaire a traîné jusqu'à 6 heures du matin, et quand j'ai voulu aller chercher dans la chambre les affaires de la première copine qui devait s'en aller pour libérer la baby-sitter de son môme, je suis tombée sur le cadavre d'Irène, encastré dans la chatière de mon brave Macéo... ".
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Police des moeurs n°172 La Possibilité d'une fille
Lucas Pierre
- Mount Silver
- 1 Mars 2014
- 9782847147650
Il n'y comprenait plus rien. - C'est pas tes doigts que... ? s'étrangla-t-il. Elle lui agita ses deux mains sous le nez. - Ben non, banane. Tu vois bien. - Mais alors, qu'est-ce que c'est ?! - Une bombe, comme pour les autres. Excuse-moi si je m'écarte, c'est pour éviter les éclaboussures. " Elle descendit du lit et commença à ramasser ses fringues. Il eut envie de hurler. Beaucoup trop tard.
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Belle, elle l'était. Jeune aussi. Elle venait de Thaïlande et personne ne devait la toucher.
Pourquoi ? Elle même l'ignorait.
Seul un homme savait ! Un homme dont le cerveau malade confondait l'horreur et le plaisir...
Il est des rituels dont l'Occident ignore tout. Même la police des Moeurs !
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" Je vais te faire souffir à en crever comme tu n'as jamais rêvé de souffrir, ma chérie, promit Electra. - Pourquoi tu as changé de voix, là ? - Parce que tu vas crever pour de bon. - Je ne suis pas très portée sur les jeux de rôles. - C'est pas un jeu. Tu permets que je t'attaque par la face nord ? Sibylle n'en croyait pas ses yeux : Electra n'était plus à côté d'elle sur la couchette mais debout, les poings soudés autour d'un manche de piolet d'alpiniste.
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Une main dépassait du drap, et Lionel Savary eut un choc. Les doigts du cadavre avaient été écrasés au marteau. Ce que le mec avait pu raconter à ce moment-là ne l'avait pas empêché d'être buté après. C'étaient les méthodes du pays, fallait faire avec.
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C'était comme Monte-Cristo, mais à Pigalle. Eric Mandel revenait au bout de cinq ans pour reprendre son bien... Henriane avait été payée pour lui fournir un alibi dont les flics n'avaient pas besoin... Tout avait été monté par un autre. II y avait déjà un cadavre sur le trottoir et d'autres dans les placards... Ça faisait un brin désordre.
Griffon, Gribovitch et Savary étaient à la fois dans et hors de tout ça, et ils pouvaient faire quoi, sinon saisir l'Insaisissable... A propos, l'amour, vous y croyez ?
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Quand Manon était arrivée à Paris, elle avait à peine 19 ans. Après divers petits boulots elle avait rencontré Francine Lazière qui en avait fait une call-girl de haute volée. Maintenant Manon avait de l'argent et aussi des relations utiles, comme par exemple Alex Bérigny qui utilisait occasionnellement ses talents sans qu'elle cherche à en comprendre les raisons. Mais malgré son obéissance aveugle et son manque de curiosité elle en savait encore trop pour rester en vie, compte tenu du gros coup qui se préparait.