Aujourd'hui, chacun de nous peut être amené à prendre la parole dans son entreprise ou son association ; les radios sollicitent de plus en plus les chefs d'entreprise et tous les acteurs sociaux.
Quel que soit le domaine d'activité, on ne conçoit guère plus de réussite professionnelle sans qualités de communication et d'expression orale. La rigueur, la compétence, les idées ne suffisent pas. Comment transmettre, de façon précise, son message, lors d'une réunion ou face à un micro ? Comment se préparer à prendre la parole ? Qu'attendent de vous les journalistes ?
« Réussir son passage à la radio » est à la fois un outil théorique, et un manuel pratique : il rappelle les grands principes de l'expression orale, et propose une série de conseils pratiques, reposant sur l'analyse de nombreuses interviews.
Marc Guiraud est journaliste au service économique d'Europe 1, chargé de cours au CELSA, à l'École supérieure de journalisme de Lille et au CFPJ, Centre de formation et de perfectionnement des journalistes.
Un ouvrage optimiste qui devrait redonner le moral aux millions de parents d'élèves et de lycéens, aux 700 000 enseignants et à tous les personnels de l'Éducation nationale. Il s'agit d'abord d'une visite dans les lycées d'enseignement général et technologique ou dans les lycées professionnels. Visite guidée au coeur des établissements : le livre raconte par le menu comment les lycées fonctionnent, quels sont les pouvoirs des proviseurs, des profs, des élèves, des parents, des intendants, des personnels. Il lève aussi le voile sur le financement des lycées, en général ignoré, et il décrit l'ensemble des aspects de la vie du lycée : les comportements, les manies, les habitudes des uns et des autres... Une foule d'anecdotes, impensables, drôles, tendres, attristantes. Ce voyage étonnant met à mal plusieurs idées reçues. Ainsi, les auteurs démontrent que les profs travaillent, que le niveau reste bon, que les élèves ont envie de réussir, que les relations avec les entreprises sont beaucoup plus développées qu'on ne le dit, que la violence est marginale et ne date pas d'hier, que les élèves ne sont peut-être pas prêts à exercer la démocratie qu'on leur a offerte... Enfin, dernière idée paradoxale et provocante, les auteurs estiment que le rôle des professeurs dans les années qui viennent sera décisif et que leur prestige atteindra sans doute un niveau jamais connu. Une somme d'informations. Une enquête percutante.
Parce que les germes de la guerre civile se développent aujourd'hui au sein même de l'école, la nation doit, d'urgence, en redéfinir les objectifs et le fonctionnement. Minée par l'orientation prématurée, la sélection abusive et l'apartheid, l'école laisse se développer l'illettrisme, l'échec social, la violence et donc encourage au repli sur soi. La refondation de l'école s'impose : obligatoire de 3 à 16 ans, composée de classes hétérogènes, où l'entraide soit une valeur supérieure à la compétition forcenée, cette école doit permettre à tous les enfants d'acquérir une véritable culture commune et un réel sens civique. Le dialogue plutôt que la violence. Vitale pour l'avenir d'une République menacée par la montée des communautés, des clans, des sectes et des dérives mafieuses, l'école doit se reconstruire contre la haine, pour la démocratie.