L'Argentine « d'après »... Des militaires partisans de « l'avant »... Virage difficile à négocier après le désastre des Malouines. La grande danse, la grande valse ? Plutôt le tango ; tradition oblige !
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Il n'est pas nécessaire de jouer au football pour se faire marquer des buts... Kern le constatera dès son arrivée en Espagne, à l'ouverture du Mundial. Pourquoi faut-il qu'il y ait des empêcheurs « d'écouter en rond » qui se singularisent en ramenant un certain genre de bouées ?
Les paysages sublimes du lac de Côme, une hôtesse ravissante, un vin rosé délicieux et, par-dessus tout, le farniente italien, voilà comment se présentent les vacances pour Jonathan Kern, de la C.I.A. Il suffira pourtant de peu de choses pour que ces vacances soient compromises : une conversation mystérieuse interceptée par un amateur cibiste, les soupçons d'une femme jalouse, un séminaire scientifique dans une villa au bord du lac et voilà Kern arraché à son oisiveté et lancé dans une étrange aventure...
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Il fit un pas sur la plage. Devant lui, la mer se perdait dans des lointains un peu flous, presque brumeux. Ce matin-là, il se sentit enfin profondément heureux. Quelle bonne idée il avait eue de choisir un Eldorador, à Hammamet. Il se rappela ceux d'Agadir et de Cala d'Or à Majorque. La même ambiance joyeuse et bon enfant, la même qualité de vie. Décidément, pour 2 300 francs, Jet Tours avait bien fait les choses. Au même moment, il sentit le sable bouger près de lui. Il tourna son regard et sourit. Ingrid l'avait rejoint.
Le professeur eut un geste large. - Soyez patient Mr. Kern, dans quarante-huit heures, devant les micros de toutes les radios, face aux journalistes réunis ici-même, je dévoilerai le nom dès éminences grises qui tissent la toile de la subversion à travers les cinq continents. Kern ne put se contenir : - C'est de la démence ! Augustin Mee leva les yeux au ciel, joignit à nouveau les mains et d'une voix douce : - Il faut, dit-il, de temps à autre, un fou ou un visionnaire pour ramener les hommes à la raison... Mr. Kern.
Tout ce qu'à Langley on avait pu dire à Kern se résumait en une phrase : « Le Directeur vous attend à Paris ». A Paris, le Directeur arpentait le bureau de long en large. - L'Europe est devenue un paradoxe. La liberté explose à l'Est. C'est contagieux la liberté, Kern. Varsovie bouge. Ça grenouille... Le général Boleska, adjoint au Ministre de la Défense polonais est prêt lui aussi à « choisir » la liberté. - Autrement dit, Monsieur, vous m'offrez un voyage en Pologne ? - Exact. Mission : ramener Boleska. Moyens : locaux. L'antenne C.I.A. a monté toute l'affaire. Elle manipule le « double » qui a contacté le général. C'est simple, non ?
Kern dévisage le directeur. - Ce n'est pas pour refaire le monde que vous m'avez convoqué, monsieur... Dites-moi plutôt où se situe le coup fourré. - Athènes. - Tourisme et travail ! Juillet à Athènes, c'est la grande saison, de quoi me plaindrais-je ! - Attendez d'être sur place pour vous faire une opinion..., conseille le Fauve.
Le professeur Craig, l'un des plus grands biologistes américains, est-il un traître ? Le virus qu'il vient de découvrir - et qui est capable d'anéantir l'humanité - va-t-il le livrer aux ennemis de sa patrie ? Sa femme, la belle et romantique Laura, veut-elle l'aider dans cette entreprise criminelle ? C'est à ces questions cruciales que Jonathan Kern se trouve confronté d'emblée dès qu'il se charge de l'affaire Craig. Et cette affaire le mènera, bon gré mal gré, dans de singuliers labyrinthes : ceux des réseaux internationaux de savants pacifistes qui ont, à leur manière, décidé de lutter contre la toute-puissance des armes absolues ; ceux des services de renseignements qui se battent, à couteaux tirés, pour mettre la main sur Craig et sa découverte ; ceux, enfin, de Venise, Venise en septembre, Venise en carnaval, Venise, ville folle et amoureuse, où les conflits les plus aigus semblent se dissoudre dans cette atmosphère d'or, de volupté et de charme. Mais, dans Venise, il y a Craig, le savant le plus dangereux du monde. Et, pour attacher Craig, il y a la corde, la longue corde, que Kern lui a attachée au coeur... Cette corde mènera Kern, à travers les lagunes et les canaux, les fêtes nocturnes et les complots, les embuscades et les surprises, jusqu'à la vérité de Craig, de Laura... et jusqu'à la sienne propre, la vérité de Jonathan Kern, agent de la C.I.A.
- M. Augustin Obo passager de T.A.P. en provenance de Londres est prié de se présenter d'urgence au comptoir « informations ». L'annonce fut répétée deux fois en portugais et en anglais alors que trois longs-courriers venaient de se poser à quelques minutes d'intervalle sur la piste de Lisbonne-Portela...
K.K.K... Ku Klux Klan... Tout le monde connaît la redoutable société secrète qui, aux États-Unis, lutte à sa façon pour maintenir la suprématie des Blancs sur les Noirs. Mais saviez-vous que le K.K.K. était devenu un mouvement de dimension internationale dont les ramifications s'étendent au Canada, en Grande-Bretagne, en Italie, et que son action ne consiste plus tant à préserver la pureté de la race blanche qu'à combattre, par tous les moyens, la conspiration communiste internationale ? Vous l'ignoriez ? Jonathan Kern aussi... Jusqu'au jour où un attentat manqué, en Italie, le met sur la piste d'un des plus étonnants complots du siècle. Pour en démonter les rouages, Kern devra, lui-même, se glisser dans la filière et jouer une comédie déconcertante, même pour les plus fidèles et les plus avertis de ses supporters. Passant ainsi des arcanes de la Mafia aux fastes dégradés de la haute aristocratie italienne, Kern se trouvera tout à coup projeté... en plein Carnaval, le plus célèbre, le plus bruyant, le plus déchaîné des carnavals américains, celui de Mobile, la ville reine des États du Sud ; carnaval au sens propre et au sens figuré, car rien n'y manque, ni les déguisements, ni les masques, ni les bouffons, ni même le feu d'artifice final où tous les « pétards » ne seront pas inoffensifs. Un Kern pas comme les autres, un Kern dissimulé sous la cagoule du K.K.K.
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Chaque liane était une sorte de tentacule qui semblait vouloir les retenir au Congo. La brousse se refermait sur eux comme des fleurs carnivores sur leur proie. Maria avait coupé ses phares, ce qui augmentait encore l'impression de solitude. - Où allons-nous ? demanda Kern. - Vers l'arbre... - Quel arbre ? - L'arbre de la liberté. Elle resta quelques secondes silencieuse avant d'ajouter, avec une pointe d'émotion contenue : - Dans toutes les forêts du monde il y a un arbre de la liberté !
Trois agents de la C.I.A. disparaissent, en plein Washington, de façon inexplicable. Ont-ils trahi ? Ont-ils fugué ? Ont-ils été kidnappés ? Et, si oui, par qui ? C'est Kern, bien entendu, qui est chargé d'enquêter le plus discrètement possible sur ces disparitions. Et, dès le départ, il se heurte à des obstacles divers, dont l'hostilité non déguisée de la section à laquelle appartenaient les trois disparus : la mystérieuse et inquiétante Domestic Operations Division. Au moment où Kern commence à y voir clair et trouve la piste à suivre... il est, lui aussi, bel et bien kidnappé par une étrange bande de « terroristes », garçons et filles, qui semblent très désireux d'établir les « profils psychologiques » de leur prisonnier. Heureusement pour Kern et pour tout le monde, ces profils, chez Kern, sont « atypiques ». Cela lui sauvera la vie... et la C.I.A. du ridicule !
A Paris, Jonathan Kern écoute le Résident : - Cessez de jouer les moralistes ! Le coup est tordu. L'enjeu, capital. Washington veut une solution négociée. Téhéran joue sur le velours. Une bascule dans le clan soviétique suivrait inexorablement l'échec du Shah et il n'est pas dit que l'Armée ne confisquerait pas le pouvoir. Quelle serait alors l'orientation politique du nouveau régime ?... Si notre homme reçoit l'agrément des parties en présence, va pour lui ! S'il ne fait pas l'unanimité, alors quelle que soit la part qu'il aura prise dans la négociation, il faudra, de gré ou de force, qu'il s'évince au profit de l'homme appartenant au clan dont l'influence se sera révélée prépondérante. « Notre homme » ? Il est à Genève. Le représentant du noyau dur des Nationalistes, lui, est à Bruxelles, et le chef des Religieux de l'Opposition, à Paris... Un peu de caviar dans le pétrole ? Kern parierait que ce n'est pas pour le caviar que Washington se penche avec attention sur les événements d'Iran...
Des lacs d'acide sulfurique en ébullition, des collines de soufre, des déserts hostiles à 5 000 mètres d'altitude, un monde lunaire, une nature démentielle sous le ciel bleu : les Andes boliviennes. À leur pied, un homme, un Américain a brûlé. Pourquoi ? Kern devra-t-il se servir d'une larme de volcan telle une boule de cristal pour élucider cette question ?
Il nie. Il nie, tout en bloc, cet officier de la marine américaine accusé d'intelligence avec une puissance étrangère et de fourniture à celle-ci de documents secrets. Cour martiale, avec un observateur très spécial en la personne de Jonathan Kern puisque « jamais ce procès n'aurait eu lieu » si... le Fauve avait été consulté avant. Entre le tribunal militaire de la base de San Diego et Djakarta la capitale grouillante de Java, où est la vérité ?
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Avec des précautions de sage-femme soulevant la tête d'un nouveau-né, il prit l'engin, amena l'antenne à la verticale et marqua un temps d'arrêt, comme pour donner plus de solennité à un geste banal. « Si Sao pouvait me voir à cet instant, songea-t-il, ce n'est pas une de ses filles qu'elle m'enverrait, mais elle-même qui viendrait s'offrir ! ». Sur cette image, il fit pivoter l'antenne d'un quart de tour, entendit un déclic et... se désintégra dans l'explosion fracassante qui ébranla les murs de la chambre.
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Jonathan Kern, un épouvantail ? Ce ne serait pas sérieux, quoiqu'il ait éclaté de rire lorsque le Fauve lui a précisé sa mission. Il a accepté, par esprit de corps, pour tenter d'éviter un nouveau scandale. Mais, aussitôt arrivé à Madrid, il s'entend conseiller : "laissez tomber". Une fois... deux fois... Politique et services spéciaux se mêlent, telles de gigantesques araignées, patientes, tissant leurs toiles autour d'un CROQUE-MIKERN.
Au départ, des gens très ordinaires : Nikola Lubenik, gérant d'un hôtel luxueux sur la côte yougoslave, un peu play-boy, un peu trop porté sur l'alcool, le jeu et les femmes, mais, en fin de compte, pas un méchant homme ; Katarina, sa femme, intelligente et courageuse ; Tina, sa belle-fille, une ravissante gamine, naïve, très sentimentale ; Gadz, un comptable obscur, bon mari et bon père de famille ; et ainsi de suite. En somme, de braves gens. Et les barbouzes arrivent, les durs de la C.I.A., les malins du K.G.B., les futés de l'OZNA yougoslave. Ils arrivent avec leurs pièges, leurs faux-semblants, leurs tours de passe-passe. Et, en un rien de temps, les braves gens deviennent des salauds, des traîtres, des lâches et y laissent leur peau ou leur âme. Pourquoi ? Jonathan Kern vous l'explique...