Cet ouvrage polyphonique et pluridisciplinaire dresse un état des lieux de l'évolution des relations entre la médecine et ses usagers, les systèmes de soin et l'accompagnement médical de la fin de vie, le désir devenu revendication et le droit, du « bien mourir ».
Avec l'apparition de la pandémie de Covid-19, les questions éthiques,médicales, sociales, philosophiques et juridiques de la fin de vie se sont douloureusement et massivement réactualisées.
Entre sédation profonde et continue, arrêt de traitement, euthanasie et suicide assisté, les conjugaisons de la mort aux temps du soin se déclinent à l'envi, de la consultation d'obstétrique à la psychiatrie de la personne âgée.
L'accès au sexuel et à la sexualité a radicalement changé depuis une vingtaine d'années, modifiant les référentiels et les pratiques autour du sexe dans le champ social, médical et judiciaire. C'est ainsi qu'émergent de nouvelles formes de violences sexuelles affectant toutes les populations, mais surtout les plus vulnérables : enfants, adolescents, femmes, personnes âgées, personnes en situation de handicap.
La clinique de l'agression sexuelle a évolué et se niche dans les recoins obscurs des relations humaines, de plus en plus complexifiées de par la multiplication de ses supports. Sur la base d'une pratique pluridisciplinaire au sein du Centre ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles Languedoc- Roussillon (CRIAVS-LR), les auteurs proposent d'explorer, sans angélisme, ni concession, cette nouvelle clinique et d'en décliner les applications diagnostique, thérapeutique, juridique et sociale.
Coordonné par le Docteur Mathieu LACAMBRE (Psychiatrie au CHU de Montpellier), avec Wayne BODKIN et Philippe COURTET, l'ouvrage s'adresse à tous les professionnels confrontés aux violences sexuelles, de la prévention à la prise en charge, dans le champ médico-social.
L'intégralité des droits d'auteur issus de la vente de cet ouvrage est versée à l'association France Victime.