Maxime Prevost
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Rictus romantiques ; politiques du rire chez Victor Hugo
Maxime Prévost
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Socius
- 26 Mai 2011
- 9782760623699
Les efforts de l'homme pour se procurer de la joie sont parfois dignes de l'attention du philosophe, écrit Victor Hugo dans L'Homme qui rit. Comme les autres romantiques, il fait pourtant peser un énorme soupçon sur le rire et sur la gaieté. Les rictus omniprésents sous sa plume et celle de ses contemporains appartiennent tant au sadisme qu'à la souffrance, tant au bourreau qu'à sa victime.
Alors que notre époque se montre friande de bonne humeur, de fêtes, de festivals, Victor Hugo et ses contemporains des quatre coins de l'Europe jugent que la joie est mal à-propos, elle qui résonne au milieu des souffrances populaires. Il peut lui arriver de sourire ou de verser des larmes, mais le héros hugolien ne rit pas, sauf si on l'y oblige.
Doit-on encore lire les romantiques aujourd'hui? Oui, parce qu'ils nous rappellent qu'il faut résister à la dictature contemporaine de l'allégresse, du rire de force. Voilà pourquoi Rictus romantiques se termine par un « Éloge de la mauvaise humeur ».
Après des études doctorales à l'Université McGill, Maxime Prévost est actuellement chercheur postdoctoral au Département d'études françaises de l'Université de Montréal. Il a publié des articles dans Discours social, Littératures, Neophilologus, Nineteenth-Century French Studies, Studi Francesi. Rictus romantiques est son premier livre. -
Études littéraires. Vol. 44 No. 1, Hiver 2013
Jean-François Chassay, Maxime Prévost, Christophe Pradeau, Ivanne Rialland, Maxime Decout, Pedro Pardo Jimenez, Ver
- Département des littératures de l´Université Laval
- 13 Octobre 2016
- 9782920949515
Au tournant du XXe siècle, la notion de possibilité s'impose chez les écrivains comme un moyen inédit de comprendre l'existence humaine et de définir sa trajectoire. De Proust à Sartre, en passant par Musil, Gracq et Queneau, les romanciers ont la conviction que la réalité vécue ne recouvre pas la totalité de l'expérience, qu'un « supplément » d'existence se trouve à la portée de celui qui dispose de suffisamment de mobilité et d'imagination pour se lancer sur la voie de la plus belle des aventures : celle de la vie rêvée.
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Études littéraires. Vol. 46 No. 3, Automne 2015
Francois-Emmanuel Boucher, Sylvain David, Maxime Prevost, Nicolas Gauthier, Matthieu Letourneux, Tayeb Ainseba, Martin L
- Département des littératures de l´Université Laval
- 20 Juin 2017
- 9782920949652
Le dossier préparé par François-Emmanuel Boucher, Sylvain David et Maxime Prévost est à la fois inquiétant et excitant. Espionnage, complots, secrets d'État sont à l'honneur de ce numéro d'Études littéraires, qui nous propose une exploration de « l'imaginaire de la terreur ». Très finement, les auteurs soulignent que cette terreur peut être aussi publique que privée : ainsi pour exemple le totalitarisme du quotidien et de l'espace familial dans le très célèbre 1984 de George Orwell, mais aussi au sein de la littérature argentine (qui fait écho à la dictature militaire), et dans plusieurs oeuvres à tendances paranoïaques de la production contemporaine. D'autres textes reviennent sur l'âge d'or du roman d'espionnage, de Paul Féval à Ian Fleming en passant par Jules Verne et la culture pop des années 1960. Un numéro qui tombe à point dans notre ère où les démocraties occidentales ont remplacé la raison d'État par la « raison de sécurité ».
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Études françaises. Volume 47, numéro 2, 2011
Mathieu Belisle, Isabelle Arseneau, Mawy Bouchard, Yen-Maï Tran-Gervat, Maxime Prévost, Philippe Zard, Mich Biron
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 16 Octobre 2019
- 9782760641402
Si le rire accompagne le roman tout au long de son aventure, c'est qu'il apparaît comme l'un des traits les plus sûrs par lesquels cet art protéiforme puisse être défini. Il paraît clair, en effet, que le roman ne peut pas être caractérisé uniquement suivant les principes qui président à la formation des genres canoniques, c'est-à-dire à partir de critères formels et performatifs, ou alors qu'un tel effort de définition, pour valable qu'il soit, ne parvient pas à cerner la spécificité du genre.
Pour mieux apprécier la nature du roman, il convient de faire intervenir un autre critère, moins concret parce que non formel, mais autrement plus décisif, en ce qu'il tient à une certaine manière de représenter et de concevoir le monde, ou mieux : à un certain esprit, ainsi que l'on nommait jadis l'humour. L'existence d'un tel esprit expliquerait qu'au cours de son histoire, le roman n'ait pas eu besoin de se figer dans une forme précise, qu'il ait pu emprunter à toutes les formes et à tous les discours, qu'il ait pu s'écrire d'abord en vers puis en prose, qu'il ait pu parodier autrui et se parodier lui-même, sans que l'acuité de son regard s'en trouve altérée. -
Études françaises. Volume 46, numéro 2, 2010
Rainier Grutman, Maxime Prévost, Guillaume Pinson, Jean Rimé, Marc Angenot, Ludovic Schuurman, Shawn Duriez, Alexan
- Les Presses de l'Université de Montréal
- 6 Mars 2020
- 9782760641372
Ce numéro étudie les liens des Aventures de Tintin avec l'histoire, la société, la politique. Il s'agit plus précisément d'objectiver les discours et les imaginaires sociaux qui pénètrent les albums et que ceux-ci relaient ou réfractent. Car l'oeuvre d'Hergé a toujours été tant intemporelle (voire mythique) qu'actuelle, servant de caisse de résonance et de support iconique à l'histoire en train de se faire, de l'entre-deux-guerres à la postmodernité, en passant par l'Occupation, la Libération et la guerre froide. Sans être pour autant « l'écho sonore » de leur siècle, les albums de la série Tintin portent souvent « la trace du moment où ils ont été dessinés », comme Hergé l'avouait dans une entrevue où il se disait encore « très perméable, très influençable, et à ce titre un excellent médium... » Cette inscription flexible du social expliquerait aussi pourquoi ces albums survivent à leur créateur et continuent de susciter adaptations, commentaires et débats.
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L'Inconvénient. No. 82, Automne 2020
Alain Roy, Julie Mazzieri, Alain Deneault, Ugo Gilbert Tremblay, Maxime Prévost, Perrine Leblanc, Mathieu Belisle
- L´Inconvénient
- 15 Décembre 2020
- 9782924726433
L'Inconvénient se branche cet automne sur la crise sanitaire engendrée par la pandémie de COVID-19 qui ébranle la société depuis plusieurs mois déjà. Au-delà des statistiques quotidiennes et des incessants débats sur la gestion de la crise sanitaire, les philosophes, les essayistes et les écrivains réunis dans ce numéro vous invitent à prendre du recul et à explorer le sens et les impacts de la pandémie sur nos vies et notre société. Comment sera l'après-pandémie ? Changerons-nous vraiment ou oublierons-nous après un moment, bien confortablement installé dans une normalité retrouvée ? Qu'est-ce que le confinement aura apporté, de bon ou de moins bon ? Également au sommaire, un portait de Benjamin Klein dans la rubrique Peinture, un de Bill Evans dans la rubrique Jazz, de nouveaux aphorismes inédits de Cioran en bande dessinée et des essais sur des oeuvres littéraires récemment parues.
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L'Inconvénient. No. 86, Automne 2021
Alain Roy, Julie Mazzieri, David Homel, Sarah-louise Pelletier-morin, Maxime Prévost, Isabelle Arseneau, Melikah A
- L´Inconvénient
- 8 Décembre 2021
- 9782924726525
L'Inconvénient propose cet automne « La purification du genre humain », un dossier thématique riche en réflexion et en audace dont la revue a depuis longtemps l'habitude. « La notion d' "espace sécuritaire" [safe space] façonne lentement mais sûrement les politiques de gestion des milieux professionnels, d'enseignement, gouvernementaux. Si le désir d'endiguer les comportements déplacés et les propos offensants est louable, il soulève aussi cette question philosophique : dans quelle mesure pouvons-nous expurger les rapports sociaux de tout inconfort, de toute vexation ? Accréditer le principe des micro-agressions, cela ne revient-il pas à nous rendre tous victimes et bourreaux ? Que sont devenues les antiques valeurs d'endurcissement et de résilience ? À quoi ressembleraient des sociétés parfaitement apaisées, si une telle chose était concevable ? » (source : L'Inconvénient)
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Numéro 123
Maxime Prevost, Luc Vaillancourt, Marie-Christine Pioffet, Dominique Deslandres, Aldo Trucchio
- Tangence - Tangence
- 26 Avril 2021
- 9782925015109
Alors que les polémiques autour de l'appropriation culturelle se multiplient depuis quelques années et que se développe en Occident une sensibilité accrue face aux traumatismes occasionnés par l'héritage colonial et le racisme systémique qui en découle, il devient de plus en plus difficile, voire intenable, pour les chercheurs qui s'intéressent à ces enjeux de ne pas les aborder de front. Après l'affaire SLAV et le dossier Kanata[1], impossible de faire l'impasse (au Québec, à tout le moins), sur les questions d'éthique et de respect des sensibilités culturelle. Avant d'entreprendre un dossier portant justement sur des représentations fantasmées de la culture autochtone, en l'occurrence une Huronie utopique envisagée à travers ses mythologies et ses appropriations (non pas le Nionwentsïo, territoire historique de la nation Wendat, mais bien un territoire appartenant à l'histoire de l'imaginaire), il nous apparaît primordial de méditer sur le sens profond d'une citation, mise en exergue ici en guise de caution éthique et méthodologique[2]. Elle est issue de la plume de Peter Cole, membre de la Première Nation Douglas :