Le titre de cet ouvrage reprend le propos du Seigneur qui dit : « Grande ouverte est la porte, large est la voie qui conduit à la perdition, et c'est une foule qui s'y engage. »
Cette foule qui va à sa perte, Sainte Thérèse de Lisieux l'évoque dans une lettre à sa soeur Céline : « Pendant les courts instants qui nous restent, ne perdons pas notre temps... Sauvons les âmes, elles se perdent comme des flocons de neige, et Jésus pleure. »
Il se pourrait que Sainte Thérèse ait trouvé cette image des flocons de neige dans les écrits de Sainte Brigitte de Suède où l'on lit : « Je me plains de ce que l'abîme de l'enfer est toujours ouvert, dans lequel les âmes tombent comme la neige sur terre. »
Or en Suède au 14ème siècle, il tombait beaucoup de neige. C'est pour tenter de remédier à ces chutes innombrables que ce petit traité entreprend de décrire les mécanismes de la damnation.
Le rapide développement récent des villes moyennes est, ici, analysé dans le contexte géographique très particulier de la périphérie de la région parisienne et, principalement, au travers des exemples de Chartres, Dreux et Évreux. Il est interprété comme l'expression de l'incorporation de ces villes au système urbano-industriel et comme le résultat de la diffusion, à partir du centre d'impulsion parisien, de deux processus majeurs et intimement liés : processus d'industralisation, processus d'urbanisation. Trois interrogations majeures guident la recherche et déterminent la matière de cet ouvrage. Les formes et les modalités de la croissance contemporaine sont-elles réellement spécifiques et originales ? Ou, les villes n'ont-elles toujours été que les instruments et que les relais de pouvoirs externes ? La division spatiale du travail transforme les villes en espaces productifs et leur attribue des tâches d'exécution. Quels sont les raisons, les mécanismes et les effets d'une telle mutation? Quelle logique nouvelle gouverne l'organisation et le fonctionnement de l'espace urbain ? Mettre les villes au service des stratégies des grandes organisations bouleverse leur rapport à l'espace et l'échelle de leurs relations géographiques. Entre l'échelle -locale - de la constitution des bassins d'habitat et de main-d'oeuvre, qui engluent la ville dans le milieu urbain, et celle de son branchement sur divers réseaux nationaux ou internationaux, quelle réalité ; quelle intensité; quelle valeur conservent les solidarités régionales?
Ce recueil contient cinquante-deux textes (articles, extraits d'ouvrages, encarts méthodologiques), regroupés en six chapitres : la population, les ménages, le chômage, l'appareil productif, les relations monétaires et financières et les relations économiques avec l'extérieur. Son but est pédagogique : il se propose de fournir - aux étudiants s'initiant à l'économie - une description de l'économie française, à travers la lecture de morceaux choisis. Les textes sélectionnés sont centrés sur les relations économiques, appréhendées d'un point de vue global (macroéconomique). Les aspects d'ordre méthodologiques et statistiques sont systématiquement abordés.
Le 29 septembre 1759, Robinson est à bord de la galiote la "Virginie" faisant route pour le Chili. Une tempête formidable précipite le navire sur des récifs. Seul survivant du naufrage, Robinson se retrouve sur une île déserte, livré à lui-même. Sa solitude va le contraindre à faire preuve d'ingéniosité, de persévérance et de courage, afin de survivre dans ce monde sauvage. Jusqu'au jour, un vendredi, où, se croyant abandonné de tous, il rencontre un être humain pour le moins inattendu.
Avec Vendredi, il va faire l'apprentissage d'une vie nouvelle, en harmonie avec la nature.
Raconté par l'auteur en personne. La magie de la voix de ce conteur d'exception nous transporte sur une île déserte à la découverte des aventures pittoresques de Robinson et de son compagnon, Vendredi.
Musique originale : François Rauber.
Qui mieux que Michel Bussi pour imaginer une enquête passionnante sur le mystère et les ombres du Petit Prince et de son créateur Saint-Exupéry ? Roman à clé, jeu de piste, hommage, Code 612 Qui a tué le Petit Prince? célèbre les 75 ans du Petit Prince. Un livre indispensable pour les amoureux du conte et de son auteur. Avec la signature Bussi : ludique, poétique, surprenante. Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l'un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l'incarnation universelle de l'enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent...
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S'est-on vraiment déjà posé la question : " Qui a tué le Petit Prince ? " Saint-Exupéry n'aurait-il pas dissimulé l'identité de l'assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier.
Si vous décidez de la croire...
"Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l'amour", écrivait récemment Michel Houellebecq.
Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d'ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman - son double inversé), l'échec des idéaux de leur jeunesse, l'espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue.
Ce roman sur les ravages d'un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.
Par amour pour un enfant, que seriez-vous prêt à faire ? Maddi, elle, ira jusqu'au bout... Une intrigue magistrale, un twist virtuose pour le nouveau suspense 100% Bussi.Juin 2010 : Esteban, dix ans, disparaît sur la plage de Saint-Jean-de-Luz. Personne n'a rien vu.
Juin 2020 : sa mère, Maddi, a refait sa vie mais la douleur et l'incompréhension sont toujours là. Elle revient en pèlerinage au Pays basque et, sur la même plage, reconnaît Esteban. Ou son jumeau parfait, Tom, un enfant de dix ans. Maddi quitte tout pour découvrir l'identité de ce garçon et s'installe dans son village, à Murol, en Auvergne. Elle, si rationnelle, peut-elle croire à l'impossible ? Esteban serait-il devenu Tom ? L'histoire se répéterait-elle ? Tom est-il en danger ? Maddi est-elle la seule à pouvoir le protéger ?
" Mes lecteurs, je dois les emmener au bord du précipice, les lâcher, les rattraper au dernier moment... "
Michel Bussi
Un suspense magistral au coeur des croyances les plus humaines où, pourtant, tout est vrai.
Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. Peu motivé par l'enseignement, il s'attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu'à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve. Le talent de l'auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste. Ce livre est une saisissante fable politique et morale.
« Je vais écrire le catalogue de votre exposition » poursuivit Houellebecq. « Mais êtes-vous sûr que ce soit une bonne idée pour vous ? »
« Ainsi, Jed se lança dans une carrière artistique sans autre projet que celui - dont il n'appréhendait que rarement le caractère illusoire - de donner une description objective du monde. »
Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au Lieu du Changement, camping post-soixante-huitard tendance new age, changera t-il sa vie ? Un soir, dans le jacuzzi, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire le suicide occidental - à moins qu'ils n'annoncent l'imminence d'une mutation.
Paris, Alger, Tel Aviv, Saint-Petersbourg. De 1964 à 2007, les rêves des Incorrigibles Optimistes embrassent quatre décennies qui portent en elles toutes les promesses de la Terre et toutes les Terres promises.
Michel Marini a tout juste dix-sept ans et son bac en poche. Il traîne au Cadran de la Bastille, où il joue au flipper en retardant le moment de s'inscrire à la fac. Ses projets ? Rejoindre Camille, partie vivre dans un kibboutz en Israël, découvrir le monde, armé de son Leica, et retrouver Cécile, la bien-aimée de son frère Franck. Communiste convaincu, Franck n'est jamais revenu d'Algérie après sa désertion, préférant consacrer sa vie à changer le monde. Dût-il troquer l'étoile rouge pour le manteau de moine...
Pris dans le tourbillon de leurs amours et de leurs secrets, les derniers incorrigibles optimistes ont tous au coeur les grandes espérances de cette période pleine de tumulte.
De la décolonisation à l'effondrement du bloc soviétique, des mirages de la société de consommation aux tentations mystiques, Jean-Michel Guenassia retrace, avec la puissance et la force qui ont fait le succès phénoménal du Club des incorrigibles optimistes, Prix Goncourt des lycéens, l'épopée intime d'une génération. La fresque vibrante et généreuse d'une époque, le récit magistral de nos illusions.
Trois femmes vivaient dans un village. La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste. Elles possédaient pourtant un point commun, un secret en quelque sorte : toutes les trois rêvaient de fuir...
Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux
Nymphéas noirs.
Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.
Un suspense brillant, à la résolution insoupçonnable, dans lequel chaque personnage est une énigme.
2017, prix Segalen des lycées français de la zone Asie Pacifique
2011, prix des lecteurs du festival Polar de Cognac
2011, prix du polar méditerranéen (festival de Villeneuve-lez-Avignon)
2011, prix Michel Lebrun de la 25e heure du Mans
2011, Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands
2011, prix des lecteurs du festival Sang d'Encre de la ville de Vienne (" gouttes de Sang d'encre ")
2011, Finaliste du prix mystère de la critique (3e), du prix du polar francophone de Montigny-lès-Cormeilles (2ème), du prix marseillais du polar, du prix Polar de Cognac, du prix du roman populaire d'Elven, du prix Plume-Libre, du prix plume de Cristal du festival policier de Liège.
"Tous ceux qui m'ont connu, tous sans exception me croient mort. Ma propre conviction que j'existe a contre elle l'unanimité. Quoi que je fasse, je n'empêcherai pas que dans l'esprit de la totalité des hommes, il y a l'image du cadavre de Robinson. Cela suffit - non certes à me tuer - mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes, en somme...
Plus près de la mort qu'aucun autre homme, je suis du même coup plus près des sources mêmes de la sexualité."
Grand Prix du roman de l'Académie française 1967
Le nouveau roman de Michel Houellebecq
Sur le sol français, deux entreprises se livrent une guerre sans merci sur le marché du papier toilette. L'une est une puissante multinationale américaine qui cherche à étendre son emprise, l'autre une PME familiale gérée à l'ancienne. Avec elles, dans la lutte les opposant et dans la révolution de palais et culturelle que celle-ci entraîne, Michel Vinaver écrit avec férocité l'épopée du capitalisme et la dynamite de l'intérieur.
Cette pièce est au programme des Prépas scientifiques 2022-2023.
Un échange spirituel et intellectuel de haut niveau entre deux hommes que tout oppose apparemment sur le sujet.
Qui aurait pu penser que l'antisémitisme puisse aujourd'hui relever la tête ? Sous couvert de défendre de nouveaux damnés de la terre, une certaine gauche passée à l'ennemi réactive l'antique théorie du bouc émissaire et désigne les Juifs et Israël comme les causes de toute négativité. Un rabbin et un philosophe se proposent de penser, l'un à partir de son judaïsme, l'autre de sa chrétienté sans Dieu, ce qu'il en est de Dieu, de son existence ou non, de sa responsabilité ou non dans le mal, mais surtout la nécessité de l'herméneutique juive et de la symbolique chrétienne pour fonder et conduire un dialogue, qui semble devenir la chose du monde la moins partagée.
M.O.
Si " l'antisémitisme renaît de ses cendres - pardon !, de nos cendres " (Herbert Pagani), c'est peut-être en raison de l'assignation identitaire qui gagne. En eff et, pourquoi les Juifs, éternelles victimes expiatoires, échapperaient-ils à cette tentation mortifère de réduire l'autre à l'idée souvent fantasmée que l'on se fait de lui ? Là n'est pas le moindre des paradoxes d'un monde d'hypercommunication où l'on ne dialogue qu'avec celui qui nous ressemble. Pouvait-on imaginer un fossé plus large que celui qui sépare un croyant d'un athée, dépositaires de traditions de pensée si diff érentes ? Contre toute attente, un authentique échange s'est établi entre eux et s'est progressivement tissé autour d'un objet de questionnement, Dieu, qui semblait les vouer à ne jamais se rencontrer.
M.A.
Un huis clos à ciel ouvert, orchestré de main de maître.Au coeur des Marquises, l'archipel le plus isolé du monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, cinq lectrices participent à un atelier d'écriture animé par un célèbre auteur de best-sellers.
Le rêve de leur vie serait-il, pour chacune d'elles, à portée de main ?
Au plus profond de la forêt tropicale,
d'étranges statues veillent, l'ombre d'un tatoueur rôde.
Et plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique,
une disparition transforme le séjour en jeu... meurtrier ?
Enfer ou paradis ? Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun peut mentir... et mourir.
Yann, flic déboussolé, et Maïma, ado futée, trouveront-ils lequel des hôtes de la pension Au soleil redouté... est venu pour tuer ?
Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café.
L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel.
L'espèce Neanderthal a été recréée pour être observée et étudiée dans une réserve... Une fiction addictive, pleine de suspense, doublée de considérations humanistes et écologiques.C'est un clan d'humains. Ils chassent et cueillent, ils naissent et meurent, ils habitent des tentes de peau, ils peignent sur la paroi des grottes, ils perpétuent les légendes de leurs déesses et dansent autour du feu les soirs de fête. Leur univers est une forêt nourricière et, hormis les grands froids ou la maladie, ils n'ont à redouter que la Bête, qui rôde aux abords d'infranchissables Confins. Ils ignorent qu'un tout autre monde existe au-delà.
Cet autre monde, c'est le nôtre ou presque, couvert de villes grises de pollution et peuplé de Sapiens dont quelques-uns vont bientôt rencontrer leurs lointains cousins du clan Neanderthal...
Porté par un redoutable sens du suspense, Demain les ombres est un grand roman d'évasion nourri de considérations éthiques sur notre rapport à la nature, au divertissement, à l'autre, à la vie.
Dans ce nouveau volume, entièrement dédié aux philosophes, Michel Onfray et Jacques Perry-Salkow montrent que l'anagramme est tout autant un jeu de lettres qu'un jeu de l'être. Michel Onfray a choisi d'associer un philosophe et un objet tant il est vrai que l'objet, bien souvent, dit l'homme : une sphère pour Parménide, un divan pour Antiphon, une coupe pour Socrate, une écuelle pour Diogène, une bague pour Érasme, une fraise pour Descartes...
« Ce livre est différent de tous mes autres livres.
J'y aborde un sujet dont je m'étais toujours efforcé de garder les détails secrets, un sujet que je ne comprendrai jamais à la perfection mais sur lequel j'ai beaucoup progressé, en l'épluchant, en le fouillant, en l'explorant, en le questionnant : mon vécu.
En le partageant avec vous, chers lecteurs, qui m'êtes fidèles depuis tant d'années, j'entends donner des clés qui vous permettront de déverrouiller certains aspects d'un autre vécu, le vôtre. Au nom du partage d'expériences, au nom de la transmission qui ouvre sur tant d'espaces de réflexion et de compréhension.
Une enfance modeste peut être fondatrice de bien des miracles si elle est heureuse. Vous allez découvrir que l'histoire familiale est capitale dans la construction et les choix de l'homme que je suis devenu. Vous allez constater que le cancer n'arrive pas qu'aux autres et qu'il importe de se faire dépister car on n'a pas toujours la « chance », comme moi, de le découvrir par hasard... Et vous verrez aussi que les polémiques pèsent peu au regard des amitiés et des rencontres inoubliables que réserve la vie. »
Sincère, émouvant, parfois drôle, mais jamais impudique, un livre inattendu, où celui qui reste le médecin préféré des Français parle pour la première fois des moment importants de sa vie. Avec des révélations qui toucheront un large public.
Dans quatorze minutes, Lyse-Rose aurait dix-huit ans, officiellement du moins... Qui était-elle ? Il n'avait toujours aucune certitude. Une chance sur deux, comme au premier jour.
Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité du nourrisson de trois mois, unique rescapé d'un crash d'avion, que les médias ont baptisé Libellule ?
Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour elle...
Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire... avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ?
Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?
Une intense quête d'identité doublée d'un suspense de haut vol.
"Étonnamment, Justine ne fit aucune remarque concernant mes pantoufles. Elle se contenta de les regarder, avec, chaque fois, un air désolé. Elle estimait certainement que j'étais au fond du gouffre et devait se dire que ça allait de pair, cette paire, avec mon état mental du moment."
Un homme sort de chez lui en pantoufles en oubliant les clés à l'intérieur de son appartement. Contraint d'affronter une journée sans chaussures, il s'engage dans cette aventure à pas feutrés. Mais face à ses collègues de travail, à sa famille et même aux forces de l'ordre, chaussé de ses confortables charentaises, il provoque de surprenantes réactions d'hostilité ou d'engouement.
Et le voilà lancé dans un combat contre la tyrannie du conformisme. Dans un monde trop pressé, il impose doucement sa si tranquille façon de marcher.
« Roman d'anticipation autant que de mise en garde, La possibilité d'une île est aussi une réflexion sur la puissance de l'amour. Vite vient l'envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S'il est des livres que l'on a envie de garder pour soi, il n'en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s'ils offraient, à chaque fois, la possibilité d'une confrontation. »
Franck Nouchi, Le Monde
« Ce roman vous ébranle profondément. C'est la force visionnaire d'un Aldous Huxley et la cruauté d'un Evelyn Waugh. Un taureau enragé dans le magasin de porcelaine de la fiction contemporaine. »
David Coward, Times Literary Supplement
« Michel Houellebecq fait là du grand art tant son écriture est honnête, précise, crue et vraie. Au-delà des thèses sur la fin des religions ou le rêve d'un Homme Nouveau, il s'agit surtout d'un livre sur la peur. »
Volker Weidermann, Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung