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Michel Pleau
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Le poète confie au lecteur que par la langue, et plus précisément par les mots, il nous est possible de sculpter ses images les plus intimes, depuis sa naissance jusque devant la mort.
Depuis l'enfance, les mots servent à marquer des lieux, des passages, à faire naître les gens et les événements de notre quotidien. Mais ils servent aussi à nommer leur disparition et les effets de leur absence. Le poète répond lui-même à ses interrogations en indiquant la voie à prendre. -
Moebius no 138 : «Québec, ville insolite» Septembre 2013
Michel Pleau, Julie Gravel-Richard, Martin Grange, Martine Delvaux, Sabica Senez, Natalie Jean, Annie Cloutier, Eric Pla
- Moebius
- Moebius
- 17 Décembre 2013
- 9782897410032
Avec « Québec, ville insolite », Moebius nous invite à oublier les images de carte postale au profit d'une vision plus inhabituelle de Québec. Les écrivains ayant collaboré à ce numéro - Patrick Nicol, Martin Grange, Martine Delvaux, Éric Plamondon, Hélène Matte, pour ne nommer que ceux-ci - prennent plaisir à s'aventurer au-delà des clichés, renversant le regard pour créer de nouvelles perspectives. Car malgré les nombreuses étiquettes terriblement usées qui lui sont accolées, la capitale nationale ne cesse d'attiser l'imagination des écrivains qui s'ingénient à la nommer autrement, « chatouillant le romanesque, soufflant le poème comme du verre de Murano » (Marie-Ève Sévigny). Un numéro piloté par Marie-Ève Sévigny.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 154, Printemps 2019
Suzanne Leclerc, Alain Lessard, Jerome Guenette, Erika Soucy, Jean Desy, Pierre Rouxel, Michel Pleau, Noemie Pomerleau-C
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 15 Mai 2019
- 9782924611197
La revue Nuit blanche récidive avec un second numéro printanier consacré à cartographier l'imaginaire québécois, région par région. Après un dossier sur le Saguenay-Lac-Saint-Jean (printemps 2018), voici un numéro porté par l'imaginaire de la Côte-Nord, ce « pays dans le pays ». De la taïga à la mer, des récits de voyages et de naufrages à Manikanetish de Naomi Fontaine, la région nourrit les écrits depuis longtemps. Pierre Rouxel offre une chronologie approfondie de près de 500 ans d'écrits nord-côtiers. Originaires de la région, Erika Soucy et Noémie Pomerleau-Cloutier se sont prêtées à un jeu épistolaire. Michel Pleau a écrit lui, un peu de poésie pour la poète innue Joséphine Bacon. Puis, Denys Lelièvre vous raconte Gilles Vigneault, alors que Jean-Yves Fréchette puise plutôt dans ses souvenirs du Séminaire Saint-Pie X de Hauterive, aujourd'hui devenu le Cégep de Baie-Comeau.
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Nuit blanche, magazine littéraire. No. 173, Hiver 2024
Michel Giguere, Raphaelle B. Adam, Patrick Bergeron, Michel Pleau, Jean-Paul Beaumier, Gilles Pellerin, Louis-Martin Sa
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 11 Mars 2024
- 9782924611579
Dans ce 173e numéro de Nuit blanche, on suit le parcours de Jean-François Létourneau, explorant une conscience du territoire et un sentiment «sauvage» de la terre ravivés par l'apport de la littérature autochtone.
On rencontre Raphaëlle B. Adam qui nous entretient de plaisirs hantés et signe «Le vertige, le tableau et le monstre» sous la rubrique LE LIVRE JAMAIS LU.
On fait aussi la part belle à la poésie. Celle de Jacques Brault; celle de la haïkiste Hélène Leclerc, la collectionneuse d'instants qui s'est entretenue avec Michel Pleau; celle de David Goudreault et de son inimitable inventivité langagière.
Et - entre autres - dans ce numéro... Avec Michel Giguère, on explore le monde de la BD documentaire québécoise alors qu'avec Jean-Paul Beaumier, on plonge dans un genre littéraire bien particulier pour constater que «toute histoire de deuil est une histoire d'amour». -
Nuit blanche, magazine littéraire. No. 175, Été 2024
Gabrielle Filteau-Chiba, Michel Giguere, Patrick Bergeron, Michel Pleau, Rene Bolduc, Jean-Paul Beaumier, Therese Lamart
- Nuit blanche, le magazine du livre
- 24 Juillet 2024
- 9782924611616
Ce 175e numéro de Nuit blanche on parle de forêts, d'avenir et d'espoir avec l'autrice écomilitante Gabrielle Filteau-Chiba que Patrick Bergeron a rencontrée en entrevue et qui, dans la rubrique « Le livre jamais lu », invoque les « lames océanes » de Virginia Woolf.
On évoque le concept de transfuge de classe grâce à Rue Duplessis. Ma petite noirceur, véritable phénomène littéraire signé Jean-Philippe Pleau. Avec Michel Giguère, on explore l'univers BD du caricaturiste André-Philippe Côté, univers qui représente une portion non négligeable de son travail.
On se nourrit de l'intelligence vive et de la sensibilité des propos tenus par les onze essayistes qu'a réunis Gérald Gaudet dans Nos lieux de rencontres. Entretiens sur l'essai littéraire. On accède, une fois de plus, à la richesse des carnets de Robert Lalonde à travers la lecture attentive par Jean-Paul Beaumier d'On est de son enfance. -
L'été de ses 60 ans, Michel Pleau l'aura passé assis sur sa galerie à observer au loin les montagnes.
« Je n'avais pas du tout prévu écrire ce livre », nous dit celui qui, sans le vouloir, se fait ici berger, guetteur d'un troupeau de montagnes : les Laurentides, longue chaîne rocheuse formée il y a un milliard d'années.
S'attardant particulièrement à un petit massif, il ressent à la fois la force et la permanence de cette étrange et silencieuse présence, mais également la fragilité et la brièveté de sa vie et de toute vie.
devenu vieux -
la montagne
je la comprends mieux
Michel Pleau est originaire du quartier Saint-Sauveur à Québec. En 1992, il publiait son premier recueil. Une quinzaine de recueils et plusieurs prix littéraires plus tard, il ne cesse d'apprendre à lire et à écrire de la poésie. -
« Michel Pleau raconte que la mort de son père, survenue alors qu'il n'avait que douze ans, a été l'événement le plus marquant de sa vie. Après ce décès, une ombre immense a recouvert la terre. L'enfant Pleau ne possédait pas les moyens pour lutter contre ce phénomène. Il ne disposait que des lettres de l'alphabet auxquelles, petit à petit, il accorda une sorte de pouvoir magique.» Pierre Chatillon
par-dessus ton épaule
la lumière n'avait aucun défaut
j'aurai tout fait pour m'approcher
de ta voix
trouver refuge dans une parole
qui s'élèverait avec la mienne
Un recueil intimiste, rempli de nostalgie et d'espoir, qui ponctue vingt-cinq ans d'une vie consacrée à la poésie. -
Que faire de soi ? s'interroge le poète pour qui le monde est comme un rivage difficile à atteindre. Le ciel de son enfance, celui de la basse-ville, devient l'occasion, pour lui, de vivre au présent et de traverser enfin la nuit. Entre les souvenirs et la mort, où se tient la vie?
rue st-vallier je ne sais plus
qui est l'écho de l'autre
il me reste un peu de soleil
dans les mains
comme un bibelot de verre
que la nuit n'a pas rongé
je protège ce petit feu de rien
et souffle sur les braises
pour retrouver je ne sais plus quoi
Depuis « Le feu de l'autre rive » et, surtout, « La lenteur du monde », Michel Pleau a entrepris une quête d'identité qu'il poursuit admirablement dans « Le ciel de la basse-ville ». -
La lenteur du monde est un livre de l'aube. Une autre journée se lève sur le monde et voilà que le regard, toujours au début de chaque chose, se fait attentif à tout ce qui commence.
Ce recueil est une plongée dans l'enfance, les souvenirs et les amours. Autant de préludes à l'essentielle rencontre de soi où le poète avance tranquille vers le but ultime, «Devenir», titre du dernier poème.
Michel Pleau poursuit ici sa quête de lumière. Un peu en retrait, il se met à l'écoute et cherche à dire la beauté du monde. L'enjeu, qui sous-tend le titre, est brillamment relevé et la poésie en sort grandie. -
D'une douceur infinie, ce recueil respire l'enfance retrouvée, ses gestes, ses odeurs et ses moments de grâce. Évoquant l'été de ses huit ans, Michel Pleau écrit ici le petit livre qui, à son insu, commençait alors à prendre forme dans son coeur, à travers les jeux et la découverte de la nature. Après des années d'hiver intérieur, le poète renaît et fait revivre une saison qu'il croyait à jamais perdue.
en ce temps-là
la clarté était dure comme une prière
et j'allais pour la première fois
apprendre l'alphabet des départs
me retrouver seul derrière une table
où écrire goûterait bon
Par leur dépouillement et leur absence d'artifices, les poèmes de Michel Pleau puisent dans la mémoire une certaine compréhension du monde. -
Voici les poèmes d'un vieil enfant encore affamé de lumière. Dans ce recueil, Michel Pleau pose un regard sensible et amusé sur la petite faune du quartier de son enfance. Il se met à l'écoute de l'âme des animaux. Ainsi on rencontre le chat qui a réponse à tout, la belle chenille du parc Durocher, les chevaux qui comptent les étoiles, les fourmis et leurs amours microscopiques, la girafe gardienne de ciel, la poulette grise de la chanson de nos mères, la vache du premier jour d'école... et bien d'autres bêtes et bestioles.
mon poisson rouge s'appelait Sisyphe
j'aimais cette petite flèche de feu et d'eau
aux allées et venues sans fin
comme moi
il se frappait
à la vitre du temps
Michel Pleau célèbre ses trente ans de publication. Accompagnés des toiles oniriques de Lyne Richard, les poèmes parviennent, ici, à cette simplicité qui est, pour tout poète, un accomplissement.