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Nathalie Zaltzman
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"Ni Dieu ni loup, l'homme est un effet de l'évolution, singulière et collective, de sa question vitale : qu'est-ce-que l'homme pour l'homme ? Qui suis-je pour l'autre ? Qui est-il pour moi ? En donnant à cette interrogation métaphysique son statut scientifique, la psychanalyse freudienne avance que l'homme est un effet de Kulturarbeit, un effet de l'évolution de sa question vitale, voie de la guérison au sens psychanalytique de ce terme."
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Psyche anarchiste
Nathalie Zaltzman
- PUF
- Petite bibliothèque de psychanalyse
- 17 Septembre 2015
- 9782130741770
Les pulsions de mort, situées au plus inconscient de l'être humain, ne font-elles oeuvre que de destruction ou revêtent-elles parfois une forme dynamique, en définitive au service des formes de vie ? C'est cette dernière hypothèse que développe l'oeuvre de Nathalie Zaltzman, en évoquant la pulsion anarchiste, plus déliaison que destruction. Côtoyer la mort, s'en approcher au plus près est parfois la meilleure façon de ne pas s'y soumettre.Huit psychanalystes débattent de ces hypothèses.
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La résistance de l'humain
Nathalie Zaltzman
- PUF
- Petite bibliothèque de psychanalyse
- 20 Avril 2015
- 9782130737841
"Les régimes totalitaires et leurs excroissances logiques ont révélé que la civilisation peut s'écrouler jusque dans sa fonction la plus élémentaire : celle du rempart de l'individu contre le règne du meurtre. Ainsi l'homme peut cesser d'être un homme à lui-même et à l'autre. Mais la littérature concentrationnaire a révélé le contraire, l'existence d'un roc indestructible de la réalité humaine et dont l'ensemble humain "l'être psychique collectif" est garant. Y. Chalamov disait des "Récits de la Kolyma" "Et ma prose fixe ce rien d'humain qui demeure dans l'homme en cet état" Plus rien d'humain ne demeure et un rien demeure qui est le plus humain. C'est à ce rien qui demeure et aux processus psychiques inconscients qui le gardent que sont consacrés les articles ici réunis."
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Quand une civilisation se décompose, il est approximatif de se contenter d'énoncer qu'elle retourne à la barbarie. Elle fait autre chose.
La civilisation s'est construite grâce au refoulement des pulsions sexuelles et meurtrières. Dans des situations de régression culturelle, on admettait que, le refoulement civilisateur ayant échoué, le pulsionnel tendait à régner sans contrôle, l'homme était revenu à l'état animal.
Mais le XXe siècle a connu une régression d'une autre nature, un état de confusion entre le sujet et la masse. Cette confusion ne débouche pas sur une préhistoire de l'humanité, mais bien sur une post-histoire, un état nouveau de la civilisation où, en se résorbant dans la masse, c'est la mort et ses idoles que l'homme révère et célèbre. Cette révérence, cette célébration, c'est le mal absolu.
Dans cette étude, Nathalie Zaltzman fait voir de façon radicalement différente ce qu'on appelle " crime contre l'humanité ".