Deux jeunes filles, Chloé et Clara, se réfugient dans la maison de leur enfance, au large de la ville. Elles ont un été, un seul, pour se reconstruire et se retrouver loin d'une civilisation qui les étouffe.
Rendues à l'innocence d'un monde, sans règles et sans limites, elles vont guérir leurs blessures à coups de forêt, de lac, de feuilles, de feu, d'étoiles. Une amitié démesurée, fusionnelle, comme il ne peut en exister à l'âge adulte.
Dans une écriture gorgée de sève et de sensibilité, Mikella Nicol ravive les sentiments extrêmes de la jeunesse qui regrette l'absolu de l'adolescence. Du vertige du désir à celui de l'abandon, elle approfondit les moments les plus douloureux du passage à l'âge adulte.
Ce numéro d'XYZ. La revue de la nouvelle propose des fictions autour du thème confinement et avançait, conscient, sur la ligne fragile du morne quotidien : si la vie confinée apparaissait dystopique, sa narration ne prendrait-elle pas une forme ennuyeuse? Les nouvellistes évitent ce piège avec intelligence! Certaines revisitent le quotidien des jours en le poétisant (Véronique Grenier, Esther Laforce, Christine Comeau, Chantal Fortier), d'autres le dramatisent (Mikella Nicol, Olivier Sylvestre) ou le révolutionnent (Edem Awumey). Certaines n'hésitent pas à tremper dans le récit d'anticipation : Mattia Scarpulla fait du confinement notre futur, Joanie Lemieux lui donne une note de magie. Enfin, Lori Saint-Martin détourne quelque peu le thème pour nous plonger dans un huis clos angoissant. Le numéro est complété par trois nouvelles en thème libre. Philippe St-Germain présente une disparition fascinante ; Antoine Dion-Ortega raconte les idéaux perdus quand l'âge gagne contre sa force de résistance ; Valérie Provost propose des nostalgies au parfum de mer. (source : XYZ)